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Elle est à la fois un double conflit militaire et diplomatique et ussi une double guerre civile, entre les communautés d’une part et à l’intérieur des communautés d’autre part2. Elle a lieu principalement sur le également des réper Elle entraîne de grav pour conséquences Gaulle et la chute de 1 p g nçaise , avec opolitaine. ance, avec harles de e, remplacée par la Cinquième République.

Après avoir donné du temps l’armée pour écraser définitivement la révolte en utilisant tous les moyens à sa disposition, De Gaulle penche finalement pour l’autodétermination en tant que seule issue possible au conflit, ce qui conduit une fraction de l’armée française à se rebeller et ntrer en opposition ouverte avec le pouvoir, rapidement matée.

Le conflit débouche, après les accords d’Évian du 18 mars 1962, sur l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet suivant, et précipite l’exode de la population des Européens d’Algérie juifs et chrétiens , dits Pieds-Noirs, Swige to vie' » next page ainsi que le massacre de plusieurs dizaines de milliers de harkis Dénominations[modifier modifier le code] Le terme officiellement employé à l’époque par la France était « événements d’Algérie », bien que l’expression « guerre dAlgérie » ait eu cours dans le langage courant.

L’expression guerre d’Algérie » a été officiellement adoptée en France Ie18 octobre 19993. Contexte[modifier modifier le code] La guerre d’Algérie prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du combat anti-impérialiste. Elle oppose principalement le FLN, à l’origine de l’insurrection, et sa branche armée l’ALN (constituée de moudjahidines, djoundis, moussebilines, etc. à l’armée française (comptant troupes d’élite (parachutistes, légionnaires), goums marocains jusqu’en 1956, gardes mobiles, CRS, appelés du contingent ou upplétifs musulmans). Entre 1952 et 1962, 1 343 000 appelés ou rappelés et 407 000 militaires d’active (soit 1 750 000 militaires) ont été envoyés en Algérie. près de 1 80 000 Musulmans algériens (réguliers et supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d’Algérie4 (d’autres chiffres, « gonflés ont été lancés des fins de propagande5).

Le conflit se double dune guerre civile et idéologique à l’intérieur des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d’attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux, notamment le Mouvement national algérien (MNA) et par une campagne de répression co 31 algériens rivaux, notamment le Mouvement national algérien (MNA) et par une campagne de répression contre les Algériens pro-français soutenant le rattachement de l’Algérie la République française.

Par ailleurs, elle suscite côté français l’affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (Libéraux d’Algérie,mouvement pacifiste), une seconde favorable l’indépendance (les « porteurs de valises » duRéseau Jeanson, le Parti communiste algérien), et une troisième voulant le maintien de 1’« Algérie française » (Front Algérie française, Jeune Nation, Organisation armée secrète (OAS)). Selon Guy Pervillé, le nombre d’Algériens engagés dans l’un et l’autre camp (partisans de la présence française et FLN) serait du même ordre de grandeur.

Cette guerre s’achève à la fois sur la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962 lors d’une allocution télévisée du général de Gaulle, à la suite du référendum autodétermination du 1er Juillet prévu par les accords d’Évian du18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne démocratique et populaire le 25 septembre, et sur l’exode d’une grande partie des Pieds-Noirs (au nombre d’un million).

Contexte socio-économique[modifier modifier le code] Société algérienne[modifier I modifier le code] Évolution démographique[modifier I modifier le code] Contrairement à des colonies de peuplement telles les États-Unis (Amérindiens) ou l’Australie (Aborigènes d’Australie), la population indigène diminue sensiblement entre 1 830 et 1868 puis croît ortement durant la colonisation française de l’Algérie entre 1 880 (environ 3 millions de musulmans, pour environ 500 000 non- musulmans) et 1960. À cet entre 1880 (environ 3 millions de musulmans, pour environ 500 000 non-musulmans) et 1960. cette date, l’Algérie compte environ 9,5 millions de musulmans et environ 1 millions d’Européens non-musulmans dont 1 30 000 juifs séfarades. Les villes sont traditionnellement peuplées surtout d’Européens, juifs séfarades compris, mais la population musulmane urbaine progresse pendant toute la première moitié du xxe siècle. En 1954, certaines villes sont à majorité musulmane omme Sétif (85 96), Constantine (72 %) ou Mostaganem (67 h). L’espérance de vie en 1958 s’élevait à 60 ans pour les hommes et 67 ans pour les femmes (contre respectivement 67 ans et 73 ans en France métropolitaine) toutes populations confondues.

La mortalité infantile est très élevée en Algérie. Elle diminue fortement pour les populations européennes entre 1946 et 1954 (environ 50 pour 1000), mais reste très forte pour les musulmans (environ 85 pour 1000 en 1954)6. Statuts juridiques coloniaux[modlfier modifier le code] Article connexe : Statut juridique des indigènes d’Algérie. Scènes de rue à Alger, quartiers européen et musulman (Bab el Oued etCasbah), avant les évènements de novembre 1954.

En 1954, la population algérienne est divisée en deux catégories distinctes, soumises à des statuts juridiques inégaux nés du sénatus-consulte du 14 juillet 1865 : d’une part, un million d’Européens, citoyens frança•s de statut civil de droit commun (surnommés plus tard les « Pieds-Noirs ») qui étaient installés en Algérie souvent depuis plusieurs générations et auxquels étaient associés les juifs autochtones (excepté pour la période du statut es Juifs de 1940 à 1943 avec l’abrogation du décret Crémieux 4 31 (excepté pour la période du statut des Juifs de 1940 à 1943 avec l’abrogation du décret Crémieux), et d’autre part, près de neuf millions d’Algériens, sujets français de statut personnel de droit local (appelés « Musulmans » ou « indigènes b). Cependant, si les citoyens français jouissaient exactement des mêmes droits et devoirs que leurs compatriotes métropolitains, les sujets algériens qui étaient soumis aux mêmes devoirs (ils étaient notamment mobilisables par le contingent), étaient privés d’une partie de leurs droits civiques (ils votaient au Second collège électoral où il fallait neuf de leurs voix pour égaler la voix d’un seul votant du Premier collège).

L’arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 et la promulgation des ordonnances du 15 novembre 1958 uniformise le statut des populations d’Algérie par l’adoption du collège unique. Économie algérienne[modifier I modifier le code] En Algérie, depuis les années 1930, près d’un million de Pieds- Noirs y vivent dont quelques milliers possèdent les meilleures terres agricoles. Population et répartition de la propriété en Algérie7 Musulmans Pieds-Noirs Total Surface (ha) 9 196 000 136 000 10 332 000 % des terres agricoles 75 25 100 % de la population totale 89 11 L’agriculture n’occupe que 9 % de la population active française (contre 26 % en métropole) mais les paysans d’origine française occupent l’essentiel des meilleures terres cultivables.

L’essentiel de la population musulmane est pauvre. Ce sont essentiellement de petits propriétaires terriens vivant sur les terres les moins fertiles, ou des journaliers. Dans les années 1950, les surfaces cultivables stagneraient autour de 7 millions d’ ha La production agricole augmente peu entre 1871 et 1948, contrairement au nombre dhabitants. Selon Daniel Lefeuvre, la production annuelle de céréales passe de 3,88 quintaux/hab à 2q/ hab. L’Algérie doit donc importer des produits alimentaires. Le chômage est important, 1,5 millions de personnes sans emplois en 1955. La commune d’Alger aurait compté 120 bidonvilles avec 70 000 habitants en 1953.

Si la population musulmane est majoritairement pauvre, Daniel efeuvre rapporte qu’environ 600 000 Algériens musulmans « appartiennent aux groupes sociaux les plus favorisés » (grands propriétaires fonciers, professions libérales, membres de l’armée et de la fonction publique)8. D’une manière générale, l’Algérie loin de présenter une source économique avantageuse est un lourd fardeau pour la métropole et ses contribuables9. Contexte politique[modifier modifier le code] Côté français[modifier I modifier le code] révolution vers un engagement européen, contradictoire avec le maintien de l’ancien Empire[modifier I modifier le code] Le 18 avril 1951, la France signe le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).

Le 27 mai 1952, le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) est ad défense (CED) est adopté par le gouvernement français (mais e sera pas ratifié par le Parlement). Le 1er juin 1955 se tient la conférence de Messine préparant le traité de Rome du 25 mars 1957 qui institue la Communauté économique européenne, prélude à rlJnion européenne d’aujourd’hui, née le 7 février 1992. À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la France s’engage résolument dans une politique européenne qui dessine l’avenir de la nation. Au début de la guerre d’Algérie, des forces politiques encore puissantes essayent de maintenir ce qui reste de IE-mpire colonial français, mais les conséquences du choix du Président de Gaulle pour la France sont inexorables.

Le Président de Gaulle se prononce pour l’autodétermination de l’Algérie le 16 septembre 1959. La fin de la guerre d’Indochine et la décolonisation de l’Union française[modifier I modifier le code] Articles connexes : union française et Sénatus-consulte du 14 juillet 1865. Le conflit s’inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour la France, cela concerne entre autres les colonies françaises d’Indochine (guerre d’Indochine de 1946-1954), laGuinée, Madagascar (insurrection malgache de 947), l’Afrique-Équatoriale française et l’Afrique-Occidentale française, ainsi que les protectorats du Maroc et de la Tunisie.

Prémices de cette guerre, les massacres de Sétif et Guelma i font suite à des emeutes qui ont tué 300 civils européens et juifs et des centaines de musulmans loyalistes. , le 8 mai 1945, alors qu’est fêtée en Europe la victoire des Alliés contre le nazisme, font loyalistes. , le 8 mai 1945, alors qu’est fêtée en Europe la victoire des Alliés contre le nazisme, font entre 10 000 et 20 000 morts selon les divers travaux historiques — les nationalistes algériens yant parlé sur l’heure de 45 000 victimes10, et les États-Unis eux-mêmesl 1 de 40 000 morts à la suite de manifestations12. L’Armée française qui doit rétablir l’ordre le fait sans ménagement pour la population civile.

La marine et l’aviation sont ainsi engagées pour bombarder les populations civiles. Dans son rapport, le général Duval, maitre d’œuvre de la répression, se montra prophétique : « je vous donne la paix pour dix ans, à vous de vous en servir pour réconcilier les deux communautés »13,14. Cimpossibilité des réformes sous la IVe République[modifier modifier le code] La principale cause du déclenchement de cette guerre réside dans le blocage de toutes les réformes, dû au fragile équilibre du pouvoir sous la IVe République, et à l’opposition obstinée de la masse des Pieds-Noirs et de leurs représentants hostiles à toute réforme en faveur des musulmans.

Alors que des dizaines de milliers dhabitants de l’Algérie française, estimés à 68 000 combattants, ont participé à la libération de la France et que plusieurs intellectuels revendiquent l’égalité des droits, les habitants musulmans de l’Algérie française sont à l’époque considérés comme des citoyens de second ordre, lors même que le régime de l’indigénat est abrogé en théorie en 1945. En 1947, l’application du nouveau statut de l’Algérie fut presque ouvertement faussée par l’administration, qui fit arrêter les « mauvais » candidats et truqua les résultats en faveur des intransigeants, au point que intransigeants, au point que certains furent élus çà et là par plus de 100 % des inscrits.