Histoire De La Pens E Conomique

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HISTOIRE DE LA PENSEE ÉCONOMIQUE La plupart des économistes et historiens s’accordent pour considérer que l’objet de l’histoire économique est d’expliquer cmt l’économie s’est progressivement constituée en une science autonome. Le constat de l’autonomisation de l’économie ne fait aucun doute aud même si on peu enseignements parti Ier or 103 Sni* to View Comment ce process particulier à l’analyse n est qu’il existe des conduire en essus en qui fait le champ de l’histoire de la pensee conomique.

L’idée est d’essayer de comprendre cmt ce processus s’est réalisé, qu’elles sont les ?tapes essentielles de cette autonomisation progressive de l’économie? Il n’existe pas de solution unique, on peut procéder de différentes manières cad qu’on peut analyser ce processus à travers des auteurs qui se sont succéder à travers le temps, par thème (ex: thème de la monnaie), par courant ou écoles. Néanmoins, la seule règle imposée par le terme histoire est de respecter une chronologie.

Selon les contraintes de temps ou de volume cette chronologie peut être plus ou moins élastique, tout dépend la manière dont on justifie ces choix. Le domaine en lui même est très vaste. En dépit de cette diversité, il existe des constantes qui tiennent Il faut savoir que dans ce domaine la méthode qui est le plus souvent utilisée est la méthode rétrospective. Cette méthode consiste a étudier ou analyser des auteurs passés en mobilisant les concepts et les outils de l’analyse économique contemporaine.

Ce qui a fait le succès de cette méthode est la simplification qu’elle fait du passé, elle reconstruit le processus par lequel on est arrivé à la théorie moderne. Cette méthode pose tout de même deux problèmes importants: Elle renforce le caractère dominant de la théorie contemporaine ad de la théorie qui est le plus souvent utilisée. Celaa pour effet de favoriser une pensée unique en laissant croire qu’il n’existerait que deux manières de faire de l’analyse économique: la bonne et la mauvaise. Elle ne rend pas justice aux autres approches que l’on peut qualifier d’hétérodoxe.

Dans le meilleur des cas ces approches sont ignorées puisque ne conduisant pas à la théorie dominante et dans le pire des cas elles sont interprétées à contre sens et sont montrees comme des erreurs ou des impasses. Toute l’histoire de la pensée économique n’est pas purement rétrospective. La difficulté provient du fait que si l’on veut étudier la dlversité de l’analyse économque c’est un travail colossale, quasiment impossible à réaliser. Il est impossible de rendre compte de la totalité de la pensée économique depuis l’origine. Références bibliographiques: J. SCHUMPETER «HiSt0ire de l’analyse économique» (1954).

M. BLAUG «Economic theory in retrospect» «la pensée économique, origines et développements» (1982). Les économistes eux mêmes ont affirmer que l’objet de l’économie politique développements» (1982). l’économie politique est l’étude de la richesse comme: Adam Smith «Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations» (1776). JB. Say « Traité d’économie politique» ou «simple exposition de la manière dont se forme, se distribue la richesse»(1803). Léon Walras «Éléments de l’économie politique pure» ou «théories de la richesse sociale* (1874).

Le terme de richesse est retrouvé dans la plupart des titres ou sous titres d’ouvrage. Deux arguments plus analytiques pour justifier ce choix: si tous les économistes s’accordent pour reconnaître que la richesse constitue bien l’objet de l’économie politique ils ne retiennent pas tous la même définition de la richesse. Et c’est pour cela que l’on peut comprendre pourquoi ces auteurs vont développer des analyses différentes voire divergentes. L’idée même de richesse se transforme au fils du temps et donc la manière de l’appréhender se transforme également.

Cela offre la possibilité de s’interroger sur les raisons de cette évolution. Ce point est d’autant plus important qu’aujd la notion de richesse a semble t il disparu du discours des économistes. Introduction générale Il peut paraître surprenant de s’interroger, aujd, sur le concept de richesse et sur son rôle dans l’histoire de la pensée économique. En effet, si la définition de la richesse a été sans doute une des questions les plus discutée au 18e siècle, elle cède rapidement la place au cours du 1 ge, à un débat bc lus âpre sur la question de la valeur. question de la valeur.

Bien que ces deux questions soient étroitement liées, on est bien obligé de constater que toutes références à l’idée de richesse finies par disparaitre totalement du vocabulaire des économistes dès le début du 20e siècle. De la mm manière on peut remarquer également que la question de la valeur ne préoccupe plus les économistes. Le terme de richesse a été remplacé par celui e bien être qui est une conception bcp plus flou et bcp plus complexe à mesurer. Pour l’illustrer on peut prendre un exemple chez un économiste français de la fin 19e début 20e qui est Charles Gide «Cours d’économie politique» (1911).

Cétait un économiste français qui a joué un rôle important, on a donné son nom à l’association française des économistes qui s’intéresse à l’histoire de la pensée économique. Il écrit «On disait généralement autrefois et on dit encore souvent aujd que l’économie politique est la science de la richesse. Mais cette définition a l’inconvénient de détourner l’attention du éritable objet de la science économique qui est l’Homme et ses besoins pour la concentrer sur des objets extérieurs à l’Homme qui ne sont que des moyens pour lul de satisfalre ses besoins. ?. Ces deux phrases sont intéressantes car il reconnaît avant lui qu’on définie bien que l’économie politique était une science. Gide est un des premier a explicitement dire que l’objet de l’économie politique n’est pas la richesse mais liHomme et ses besoins. Les raisons de cette évolution est le développement, après Walras, d’une approche individualiste. On va expliquer les phénomènes économiques à partir des comportements individue pproche individualiste. On va expliquer les phénomènes économiques à partir des comportements individuels des agents.

Si les agents agissent économiquement c’est avant tout pour satisfaire leurs besoins. L’économie politique se développe dans le prolongement des débats sur le droit naturel moderne qui se penche sur la Société. Gide rajoute qu’il y a un autre inconvénient, pour lui, à définir l’économie politique par la richesse: le mot richesse est guère simple à définir. Cette remarque est tout à fait surprenante. Tjs est il que Gide fait parti de ce mouvement où les réflexions sur a richesse sont des réflexions un peu archaïques.

Cette évolution est confirmé par Lionel Robbins «Essai sur la nature et la signification de la science économiques (1932) qui est un économiste anglais. Robbins dit que «dans toutes définitions strictes de l’économie le terme de richesse doit être écarté». Donc selon le sens que lion attribue au mot richesse, on développera des analyses différentes. On peut a priori distinguer deux approches différentes de la question de la richesse: Opposition de la richesse fond à l’idée de richesse flux. Opposition de la richesse objective à l’idée de la richesse ubjective. A.

Opposition de la richesse fond à l’idée de la richesse flux Elle ne porte pas vraiment sur ce qui compose la richesse mais sur le sens qu’il faut lui attribuer, sur l’idée que le concept de richesse peut être définie comme étant l’abondance de biens et seNices pour un individu ou une collectivité. La notion d’abondance peut revêtir deux significations différentes: Soit on assimile cette abo otati revêtir deux significations différentes: Soit on assimile cette abondance a une dotation ou un stock de biens existants notion de fond de richesse ou encore la notion de patrimoine.

Soit on assimile à un flux de biens = notion de flux de richesse ou encore la notion de richesse revenu. Ces deux conceptions sont différentes. Il y a un problème supplémentaire qui apparait lié au fait que ces notions sont souvent confondues. En effet lorsqu’il s’agit d’un simple individu il est plus commode de privilégier une approche de fond de richesse encore que une approche en terme de flux ne soit pas écartée totalement puisqu’aujd la richesse des individus est plus souvent liée au revenu qu’il perçoit.

Au niveau macroéconomique, les deux notions de richesses peuvent être utilisées. Pendant des siècles la richesse d’une ation a été identifiée à la richesse de son prince, il n’est donc pas surprenant qu’on est retenu la notion de fond de richesse puisqu’on assimile une nation à son prince. On peut montrer que c’est cette conception qui est essentiellement développée par les auteurs mercantilistes pulsqu’ils avaient tendance à considérer la richesse comme une dotation en ressource disponible notamment en métaux précieux.

L’idée dominante est que le fond total de richesse disponible, qui était donné au niveau mondial, était fixe et que le seul moyen qu’avait un pays de s’enrichir était de le faire au détriment de ses oisins. D’où l’idée que la richesse vient du commerce extérieur. Les mercantilistes considéraient que le commerce intérieur fonctionnait sur la base d’un échange inégal, que la perte des gains des uns faisait I commerce intérieur fonctionnait sur la base d’un échange inégal, que la perte des gains des uns faisait la richesse des autres.

Dans cette perspective le seul moyen de dégager un surplus net était de passer par le commerce extérieur. Cest par opposition à ce principe statique de richesse que va se constituer l’économie politique classique dont Smith est un des chef de fil. Cette distinction entre richesse fond et richesse flux permet de voir la frontière entre deux courants: le courant mercantiliste et le courant classique. Si on comprend bien la rupture entre mercantilistes et classiques, les choses sont plus ambiguës avec l’approche marginaliste.

Le schéma de base du marginalisme est en fait un modèle d’échange pur qui nia rien a voir avec le phénomène de production. La production est une forme particulière d’échange. Le problème que les auteurs marginalistes cherchent à résoudre c’est le pb de l’utilisation optimal à travers l’échange d’une certaine dotation initial des ressources. De manière paradoxal cette approche marque une sorte de retour à l’idée de fond de richesse qui était une caractéristique des mercantilistes.

La rupture entre l’analyse classique et l’analyse marginaliste ne porte pas sur la question de la richesse au sens strict mais sur une autre dichotomie: création et répartition de richesse. Même si on peut voir un rapprochement entre ces deux courants cela n’apporte aucun élément d’explication quant ? l’émergence du courant marginaliste. Au contraire, la référence au comportement rationnel du consommateur laisse entrevoir qu’on pourrait trouver une explication à travers une autr onsommateur laisse entrevoir qu’on pourrait trouver une explication à travers une autre distinction: richesse objective et richesse subjective.

B. Distinction entre richesse objective et subjective La longue controverse sur la richesse repose sur une opposition de deux conceptions alternatives. La le conception considère la richesse comme la possession d’objet matériel. Elle est concurrencée par une autre conception qui identifie la nature de la richesse à l’utilité que procure les biens matériels plutôt qu’aux biens eux mêmes. La le conception est donc qualifiée comme objective et la euxième comme subjective puisque l’utilité est propre à chacun des individus.

Il est facile de vérifier que cette distinction englobe une partie de la conception précédente puisque le concept de richesse objective recouvre parfaitement la définition générale en terme d’abondance de biens et services. Le problème que pose cette distinction est la question de savoir cmt est mesurée la richesse. Cest une question centrale qul apparaît dès le début de la pensée économique. L’idée est de définir un dénominateur commun avec lequel on va pvr exprimer la valeur d’une collection d’objet particulière.

C’est une question fondamental qui occupe le 18e,19e et 20e mais qui n’intéressait pas les mercantilistes puisque la monnaie remplissait parfaitement cette fonction de mesure. 1 . William Petty (1662) treatise of taxes and contributions» Ces deux auteurs ont des conceptions radicalement opposées alors qu’ils écrivent pdt la même ériode mais pourquoi ? mais pourquoi ? Question de Petty: Cmt se détermine la valeur des marchandises ? Il va prendre, pour répondre à cette question, l’exemple d’un producteur de blé. Hypothèse: le producteur cultive lui même son champ et réalise ‘ensemble des opérations qui sont nécessaires.

Cependant ce producteur a aussi besoin de se nourrir et de se vêtir. Il va donc se procurer des outils auprès d’autres artisans etc… En d’autre terme sur la production totale de blé qu’il obtient auquel il enlève ce qu’il dépense il lui reste ce que Petty appelle la productlon net ou la rente. Autre question de petty: Cmb coûte ce blé ou de cette rente ? Hypothèse: Existence d’une autre individu qui est producteur de monnaie, qui lui aussi doit se nourrir et se vêtir. Petty en déduit que la rente de l’un doit être égale à la rente de l’autre. Cest le le auteur qui aborde la question dans ces termes là.

Cette analyse préflgure l’analyse classique. L’analyse de Petty présente 3 traits caractéristiques: Le surplus de richesse ne se forme pas dans l’échange. Il est plutot le résultat de l’activité de production des agents. Donc la mesure de l’enrichissement ne peut plus se faire en monnaie tout simplement pcq ici la monnaie apparaît sous sa forme métallique et elle se présente comme une marchandise produite au même titre que le blé. La valeur de la monnaie varie autant que la valeur des autres marchandises. Cela explique pourquoi Petty va hercher une mesure de la valeur différente.

Il va proposer qu’on mesure la valeur sous forme de terre et de travail. La question de la mesure de la richesse qui engendre celle de la valeur provient du fai travail. valeur provient du fait que les marchandises sont hétérogènes; il existe plusieurs marchandises. En outre cela provient de la division du travail. Les individus sont spécialisés dans la production de certaines marchandises mais ils ont aussi besoin de consommer l’ensemble des marchandises. Si il n’y avait pas de division du travail il n’y aurait pas une théorie de la valeur puisque haque individu produirait lui même tout ce dont il a besoin.

II ny aurait aucune activité d’échange. Chaque individu raisonnerait en valeur physique. Cette division du travail impose également la définition d’une règle de répartition de la richesse produite entre les différentes catégories soclales qui ont contribué à sa production. Cette question Petty la résout d’une manière très simple puisqu’il considère qu’il n’y a qu’une seule catégorie sociale: les artisans. Petty adopte donc la répartition égalitaire en partant du principe que toutes les rentes doivent être les mêmes. Décomposition du fonctionnement de l’activité économique.

II considère qu’il y a une première phase dans laquelle se réalise la production à laquelle succède une deuxième phase avec les échanges. Donc production et échanges ne sont pas simultanés. Cela introduit deux concepts de valeur différente. Le premier c’est ce qu’il appelle la valeur intrinsèque ou encore le prix naturel. Cette valeur renvoie à la logique de renouvellement de la production. Le second concept est la valeur extrinsèque ou encore le prix courant qui se forme au courant de la phase des échanges et qui obéit à des causes a PAGF 03