Guillaume Du Bartas
1. Introduction La Semaine est une œuvre majeure, publiée en 1578 par Guillaume de Bartas, un poète qui utilise les nouvelles techniques poétiques introduites par la Pléiade. Il va créer une magnifique épopée qui relate l’histoire de la création du monde t-elle qu’elle connut dans la Genèse. À partir de ce travail, nous allons introduire Guillaume du Bartas et nous allons tenter d’analyser ses œuvres. Le but est à travers ses écrits relevés les caractéristiques baroques, et de s’interroger si l’auteur est bien un auteur baroque.
Après avoir décrit Guillaume du Bartas, nous nalyserons ses extrais de la Semaine, la dernière partie sera consacree à une conclusion générale du travail. 2. Biographie Guillaume de Saluste à Montfort, petit village du sud-o st p e son enfance ? to viet•. ‘ Du Bartas, propriété emprunte son nom. I et à laquelle il se où il se licencie en 1567. Du Bartas appartient a l’ cole de Ronsard, il doit en effet à ses devanciers l’ampleur et la gravité de son style, et cette langue même qui lui ont transmis toute illustrée. ? cet égard, il est bien le disciple de la Pléiade. En 1567, du Bartas reçoit sa première commande littéraire annant de le rein de Navarre Jeanne d’Albert dont le sujet de son premier grand poème la Judith qui n’apparaît qu’en 1574. Toujours dans la même époque du Bartas devient un écuyer du Swipe to View next page du roi de Navarre, mais ne cesse pour autant son travail d’écriture. En 1 578, il publie sa première Semaine œuvre inspirée par la Bible. Son œuvre acquiert alors un grand prestige et il symbolise l’orgueil protestant.
Ses poèmes ravilissent avec les compostions poétiques de Pierre de Ronsard et sa gloire passe les frontières grâce aux nombreuses traductions de ses textes. La loire ne cesse de croitre pour du Bartas comme sa production littéraires. En 1582, il publie Hymne de la paix ainsi que les Neuf Muses des Pyrénées. En 1584, il publie la seconde Semaine les deux premiers jours seulement œuvre inachevée. Le 1er janvier 1 585 du Bartas devient gentilhomme ordinaire du roi. Issud’un milieu catholique du Bartas évolue vers le calvinisme conservant cependant une profond tolérance rellgieuse.
Il est mort le 28 août 1 590. 3. Œuvres Premier jour de la Semaine » La fin du Monde ‘ Dieu ne fit seulement unique la nature ; Ains il la fit bornée et d’âge et de figure, Voulant que l’être seul de sa Divinité Se vit toujours exempt de toute quantité. Vraiment le Ciel ne peut se dire sans mesure Vu qu’en temps mesuré sa course se mesure. Ce tout n’est immortel, puisque par maint effort, Ses membres vont sentant la rigueur de la mort • Que son commencement de sa fin nous assure, Et que tout va, ci bas, au change dheure en heure.
Composez hardiment, ô sages Grecs, les cieux Dun cinquième élément : disputez, curieux, Qu’en leurs corps par tout rond l’oeil humain ne remarque Commencement, ni fin : débattez que la Par leurs corps par tout rond l’oeil humain ne remarque Commencement, ni fin : débattez que la Parque Asservit seulement sous ses cruelles lois Ce que l’Astre argenté revolt de mois en mois. Le faible étaiement de si vaine doctrine Pourtant ne sauvera ce grand Tout de ruine.
Un jour de comble-en-fond les rochers crouleront ; Les monts plus sourcilleux de peur se dissoudront ; Le Ciel se crèvera: les plus basses campagnes Boursouflées croîtront en superbes montagnes ; Les fleuves tariront, et si dans quelque étang Reste encor quelque flot, ce ne sera que sang ; La mer deviendra flamme : et les sèches baleines, Horribles, meugleront sur les cuites arènes ; En son midi plus clair le jour s’épaissira, Le ciel d’un fer rouillé sa face voilera ; Sur les astres plus clairs courra le bleu Neptune; Phoebus s’emparera du noir char de la Lune ; Les étoiles cherront.
Le désordre, la nuit, La frayeur, le trépas, la tempête, le bruit, Entreront en quartier ; et l’ire vengeresse Du juge criminel, qui jà déjà nous presse, Ne fera de ce Tout qu’un bûcher flamboyant, Comme il n’en fit jadis qu’un marais ondoyant Présentation de l’œuvre La Semaine paraphrase le début de la Genèse et retrace les sept jours de la création, une amplification de la Genèse où se trouve ersée toute la science théologique de la Renaissance. du Bartas commence avec la fin du monde un désordre avant l’intervention d’une divinité où l’Eternal contemple son œuvre.
L’écriture didactique montre la fascination de l’auteur pour le spectacle nature, décrit c son œuvre. L’écriture didactique montre la fascination de l’auteur pour le spectacle nature, décrit comme un véritable chef-d’œuvre. La Semaine s’inscrit dans deux périodes littéraires marquées par un renouvellement important au 1 6e siècle la poésie didactique et encyclopédique illustrée dans l’Antiquité et celle du Moyen Age e Dante et Jean de Meung- Description de l’œuvre Tout d’abord du Bartas commence par le fait que Dieu a créé une nature « Bornée » c. à. d. une nature limiter par la création de l’homme qui est l’être mortel.
Du coup le désir d’être le seul ? intervenir dans son monde, et de vivre sans être le sujet de toute la création. Ensuite quand du Bartas dit ‘ Vralment le Ciel ne peut se dire sans mesure » il est d’accord avec la thèse d’Aristote que le ciel ne peut être infini. Liauteur n’utilise pas le mot terre ou création dans cette épopée, il utilise le » Tout » ex : » ce Tout n’est immortel dans ce vers du Bartas fait la remarque que la terre n’est pas éternel et que dans très peu de temps, elle sentira la mort, alors le commencement de la fin du monde doit nous assurer parce qu’il y aura du changement par après.
Néanmoins il se moque des observations des Grecs, on disant qu’entre eux, ils se disputent et il utillse » hardiment » qui explique que les Grecs sont curieux, mais leurs braves observations sont inutiles. Ensuite il aborde le sujet de la mort en mentionnant la » Parque c’est le symbole du destin et de la mort, parce que la création va être soumise à ses lois. Il évoque » L PAGF symbole du destin et de la mort, parce que la création va être soumise a ses lois.
Il évoque » L’Astre argenté » qui est une métaphore pour la lune qui représente le mystère parce qu’elle apparaît chaque mois. Pour l’auteur, malgré les arguments donné par les doctrines par rapport à la fin du monde ne va pas sauver la terre du désordre prévu ex : » Le faible étaiement de si vaine doctrine Pourtant ne sauvera ce grand Tout de ruine. ‘ À partir » Un jour de comble-en-fond les rochers crouleront » ce vers annonce le début de la description de la fin du Monde.
L’utilisation d’ n jour » montre que l’évènement n’est pas encore arrivé mais prochainement. Dans la description tout va écrouler complétement, les fleuves vont sécher, le flot deviendra du sang, la mer en flamme la disparition du ciel tout cela montre que du Bartas procède par l’analogie. Une image fait appelle à une autre, un événement appelle un evénement semblable ou comparable. Le soleil, c’est » Phoebus » qui va s’emparer du char de la lune, ce dernier, c’est le fait que la lune chemine de jour et de nuit.
Il fait passer Dieu en juge criminel qui est impatient pour rendre la terre un bûcher brûlant. Le lien baroque Ce poème correspond bien au titre la fin du Monde c’est un poème narratif qui s’inscrit dans le courant de la poésie religieuse de l’époque. Le poème est en perpétuel mouvement : le poète franchit les âges et passe l’anéantissement futur du monde. L’écriture est dominée par la métaphore, Le poème conserve certaines caractéristiq monde.
L’écriture est dominée par la métaphore, Le poème conserve certaines caractéristiques du vers traditionnel ex : la présence de majuscules en début de ligne. L’emphase est utilisée pour renforcer l’image que du Bartas veut faire passer ex ?toiles cherrant. Le désordre, la nuit, La frayeur, le trépas, la tempête, le bruit Du Bartas est ici un témoin au décor de sa propre imagination, il peint une scène magnifique de l’Apocalypse qui est l’agonie de la nature tel un témoin présent au moment de l’évènement, son poème est retranscrit avec une abondance de détails. ‘auteur n’obéit pas à une structure régulière; le nombre de strophes n’est pas respecté, cependant, il respecte le jeu d’homophonie, les rimes sont plates. Nous pouvons dire que le thème de la mort est un objet de désir pour du Bartas, mais le fait qu’il a commencé ‘écriture de la Semaine avec la fin du Monde nous mène à dire que pour lui la mort est le début d’une nouvelle aventure. 4.
Conclusion Au terme de notre réflexion, nous pouvons affirmer que l’ouvrage de Guillaume est baroque, on peut le décrire comme une véritable oeuvre d’art. Le poème est de type narratif il décrit le jugement dernier tel un témoin présent au moment de l’évènement. L’auteur s’abandonne aux fastes de l’imaglnaire du thème abordé dans le poème. Son poème qui est en perpétuel métamorphose nous mène a dire que Guillaume du Bartas est un poète baroque.