Gregegre
Pour ce faire, l’auteur met en place un héros du nom de Candide, très optimiste qui découvre le mal sous toutes es formes au cours de ses péripéties. L’extrait que nous allons étudier fait parti du chapitre 3 qui raconte le moment où Candide assiste à la guerre entre les français et les prussiens après avoir été chassé du château Thunder-ten-Tronckh, bataille de la guerre de sept débutant en 1756 dans lequel apparaissent Le royaume de France, L’empire Prussien ainsi que L’Empire de grande Bretagne.
Par conséquent, nous nous demandons Comment Voltaire dénonce-t-il l’horreur de la guerre à travers le personnage de Candide et discrédite l’optimisme de celui-ci ? Nous verrons dans ce passage dans un premier temps la description de la uerre du point de vue de Candide puis comment Voltaire instaure son point de vue.
Tout d’abord, nous pouvons observer un héros optimiste décrivant une bataille acharnée, il est naif et ses Idées son neutres. En effet, au début de l’extrait, notre héros valorise les armées « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées » Il, en effet Voltaire accentue sur cet optimisme avec une énumération, un parallélisme et cette insistance sur « si », en effet ses termes sont laudatifs.
Aussi, on peut voir qu’il ne prend position pour aucune armée mais qu’il arde des idées neutres et naives « Les deux armées » Il, à peu près « environ « quelques milliers « pouvait bien », voltaire utilise des adverbes marquant l’app 2 « environ », « quelques milliers », « pouvait bien voltaire utilise des adverbes marquant l’approximation ou emploie le conditionnel pour nous offrir un effet naif du narrateur, les données sont approximatives l’auteur semble détaché, inconscient, les victimes ne sont pas importantes… n observe aussi un personnage bref, « mort de quelques milliers d’hommes »16, cela parait banal pour Candide, il est très optimiste Ensuite, Candide nous décrit la bataille telle une parade militaire avec une musique agréable « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie »12-3, on peut observer le chant lexical de la musique mais aussi une gradation des instruments de musiques allant du plus aigu au plus grave nous montrant l’importance de la bataille, et marquant de l’action de la scène.
Par la suite, Candide est au sein du combat en tant qu’observateur, le combat se rapproche, il devient plus précis et concret « les canons « 12, « la baïonnette »16, « la mousqueterie 14, le chant lexical des armes nous place au sein de la bataille. Par ailleurs, notre narrateur est pris soudain par la peur, montrant un visage « anti-héros » de celui-ci tremblait comme un philosophe » 18, cela montre bien que l’optimiste a peur du danger donc se cache pour oublier, « il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes « Ill « s’enfuit », en effet Candide est peureux il fuit le danger et refuse la réalité. n observe un héros qui est également très descriptif, « vieillards criblés de coups « 114 « mamelles sanglantes »115, « regardaient » 15, « demi-brulées « 17 , on observe criblés de coups »114« mamelles sanglantes »115, « regardaient » 15, « demi-brulées « 17 on observe une population mourante dans les villages, dévastée par les armées , Candide donne de nombreux détails anatomiques et on observe le chant lexical de la violence, par conséquent le narrateur nous traduit la barbarie du massacre » Enfin, Candide interprète la scène telle un spectacle, une scène jouée comme nous le montre « hors du théâtre de la guerre b, dans cette comparaison voltaire à travers Candide compare la guerre à un spectacle, par ironie. A travers ce massacre, Voltaire ffirme son point de vue sur l’optimisme ainsi que sur la guerre en se cachant derrière candide encore convaincu des valeurs optimistes Par conséquent, dans un second temps nous allons observer les procédés qu’utilise Voltaire pour critiquer la guerre, quel est son point de vue. Afin de parvenir à ses fins et ainsi de prouver que la guerre est totalement stupide voir inutile de long en large, Voltaire utilise un registre profondément ironique, épique mais aussi pathétique.
Cela il utilise des figures d’amplification comme des gradations, des amplifications ou encore des accumulations qui soutiennent e registre épique, et parvient par ailleurs à tourner en dérision les troupes. Ainsi en disant que « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées « Il, On observe un Voltaire au ton railleur et instaure, instaurant dès le début de l’extrait, une atmosphère de moquerie. par ailleurs, Voltaire décide de mettre en avant l’horreur et les absurdités de la guerre. En effet, il insiste sur les si 4 mettre en avant l’horreur et les absurdités de la guerre. En effet, il insiste sur les similitudes entre les deux armées, par exemple en disant que « les deux rois faisaient chanter des Te Deum 110, les deux peuples ont les mêmes rites, pourquoi devraient- ils se combattre ?
Ensuite il montre que les raisons du combat ne seulement que les ripostes, contre attaques non fondées entre les deux clans, « les trompettes, les fifres, les hautbois harmonie telle qu’il n’y en est jamais eu en enfer « 13, Voltaire casse cette « harmonie » en évoquant l’enfer, par ailleurs, à l’aide d’une hyperbole, l’auteur nous décrit une atmosphère morbide, on peut imaginer l’ambiance du champs de bataille, l’odeur des cadavres régnante… « Des tas de morts et de mourant « 112. En ernier lieu, il aborde, à l’aide d’oxymores, la stupidité des troupes qui n’ont comme seule connaissance la barbarie : bien sûr, pour elles, la guerre est une boucherie, en outre, une « boucherie héro-l@ue »19, les soldats, dans les deux camps sont acharnés. Enfin Voltaire veut dans son œuvre montrer les limites de l’optimisme à raide des registres qu’il utilise.
Ainsi lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, avec des âmes mourantes « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques h éros »116, cela nous montre une référence a une prière hrétienne autorisant les soldats à pécher en tant de guerre, il y a critique de la religion de la part de Voltaire qui cherche à donner au lecteur le dégoût de cette scène , de « cervelles (… ) répandues sur la terre »118 et de « bras et jambes coupés « 119 ,les civils sont sous domi S répandues sur la terre « 118 et de « bras et jambes coupés »119 ,les civils sont sous dominations, cela montre leur influence minime… il souhaite aussi avant tout prouver que le monde dans lequel il vit est loin d’être le meilleur ôta du meilleur des mondes »15, bien sûr il s’agit d’une écriture ironique d’une ntiphrase désignant un monde cruel et barbare . En reprenant la première partie, Candide prends donc la décision « d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes ce qui, en d’autres termes, revient à dire que les optimistes, gênés par une réalité trop dure, fuient les difficultés en fermant les yeux sur celles-ci, Voltaire critique les optimistes, en général (surtout par les temps qui courent, tremblement de terre au Portugal dévastateur… ).