Gestion Des Ressources Mat Rielles Et Des Quipements

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Sommaire Chapitre 1 : Définition des concepts 1 la maintenance. 2 1’installation sportive. 3 Equipement sportif. 4 Chapitre 2 : Les différentes sortes de maintenance 2-1 La maintenance préventive. 2-2 2-3 2-4 2-5 or 11 m Sni* to main orr atique. ive conditionnelle. ive. Chapitre 3 : Gestion des ressources matérielles et des équipements : Outils de suivi 3-1 L’aménagement. 3-2 Le rangement. 3-3 L’inventaire. 3-3-1 La prise d’inventaire. 3-3-2 La valeur de l’inventaire. 34 La conservation. 3-5 La gestion des stocks. 3-6 Les procédures d’utilisation. 3-7 La stratégie de renouvellement. frastructures sportives engendre en aval un problème assez épineux, celui de leur maintenance. Autrement dit, il s’agit de présenter cette infrastructure de façon à ce qu’elle continue ? être opérationnelle et moderne. Et dans cette optique, nous essayons dans ce travaille daborder cette thématique de la maintenance d’une installation sportive, en répondant a ces questions : de quoi consiste la maintenance d’une installation sportive ? Et comment on arrive ? gérer les ressources matérielles et les équipements, d’une façon ? ce qu’elle continue à être opérationnelle et moderne ?

Et finalement, on va ce projeté sur le cas de stade de 5 juillet, et tirer des renseignements sur la façon du l’entretien et la maintenance des installations sportives en Algérie. Chapitre 1 : Définition des concepts 1. 1 la maintenance . La maintenance correspond à l’ensemble des opérations permettant de conserver ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou de lui restltuer les caractéristiques de fonctlonnement spécifiées pour qu’il soit en mesure d’assurer un service déterminé. 1. 2 1’installation sportive : PAG » 1 terrain de handball,… . 2-1 La maintenance préventive : est la maintenance effectuée par nticipation pour réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu. 2-2 La maintenance systématique : est une maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi d’après le temps ou le nombre d’utilisations. 2-3 La maintenance préventive conditionnelle : est une maintenance subordonnée à des événements prédéterminés, révélateurs de l’état de dégradation d’un bien ou d’un ouvrage. -4 La maintenance corrective : est effectuée après défaillance puisqu’il s’agit d’un dépannage ou d’une réparation. La maintenance corrective est souvent coûteuse du fait de : ‘urgence de l’intervention qui impose l’arrêt inopiné et/ou l’indisponibilité de certaines installations, – la dégradation en chaîne : au départ d’une cause souvent mineure à l’origine, l’absence ou le retardement de traitements ont des conséquences plus graves, – à force de différer des travaux, on peut être amené à devoir faire des réfections beaucoup plus lourdes. -5 La maintenance d’urgence : est une maintenance constituée d’interventions consécutives à une situation ponctuelle et accidentelle qui engendre une forte dégradation du système, due, par exemple, à une tempête, une inondation, un incendie, etc. La politique de gestion des ressources matérielles, des équipements et de la logis guidée par leur maintien effet, réaliser un investissement est une première étape, la seconde étant de se donner les moyens de maintenir l’outil performant et d’en assurer la gestion. Des installations négligées sont sources d’insécurité pour le personnel et le public.

Leur entretien, s’il n’est pas assuré, peut coûter cher et provoquer une baisse considérable de rendement au niveau de l’utilisation. Le gestionnaire doit donc développer une politique pleine et juste d’utilisation en donnant vie aux infrastructures et en évitant eur dégradation précoce. Il doit établir un Règlement d’Ordre Intérieur (ROI) qui indique notamment les heures d’ouverture et de fermeture, les prix de location, les modalités de réservation, les conditlons d’utilisation, les sanctions en cas de dégradation ou de perte.

Le ROI permet aussi aux utilisateurs de connaître leurs droits et leurs devoirs. La gestion technique La gestion technique prend en compte les activités suivantes : • L’aménagement, • Le rangement, • La conservation, • La gestion des stocks, • Les procédures d’utilisation, • La stratégie de renouvellement, ??La maintenance et l’entretien des équipements et du matériel. 3-1 L’aménagement : L’aménagement consiste à disposer dans l’espace des moyens matériels pour faciliter leur utilisation et leur donner le maximum d’efficacité. -2 Le rangement : Il est important que chaqu 11 t ait une place connue exemple une plinthe, il est possible de peindre sa silhouette au sol afin qu’on le range systématiquement et précisément toujours au même endroit. On utilise aussi ce genre de procédé dans les ateliers où il faut suspendre des outils, Ainsi, l’absence de l’un d’entre-deux se remarque de suite puisque sa silhouette est isible. 3-3 L’inventaire : L’inventaire est le dénombrement et Pétat des lieux (quantité, nature, qualité, date d’acquisition) des équipements, du matériel.

Il permet de connaître le patrimoine du Centre sportif. L’inventaire comprend la prise d’inventaire et la valeur de l’inventaire. 3-3-1 La prise d’inventaire : Afin de connaître la valeur du patrimoine du Centre, il est primordial d’en connaitre la composition physique, toutes catégories confondues. Ceci se fait en répertoriant manuellement tous les équipements, incluant les immeubles, le matériel de bureau, les véhicules, etc. Le gestionnaire doit suivre dans le temps ces inventaires.

Un inventaire physique doit être pris au moins une fois par an afin de s’assurer qu’aucun manquement n’existe d’une année à l’autre. Toute nouvelle acquisition, allant jusqu’aux fournitures de bureau, doit être comprise dans l’inventaire afin de donner une valeur au patrimoine du Centre. Chaque pièce d’équipement répertoriée doit avoir sa propre fiche, qu’elle soit manuelle ou informatisée. La disparition d’une pièce d’équipement ou l’ajout d’une nouvelle pièce doit être inscrit sur la fiche. ne codification permanente et visible doit apparaitre sur chaque II est évident que les PAF s 1 contrôle physique sous la responsabilité d’une personne. Cette précaution évite de perdre le contrôle de l’inventaire. 3-3-2 La valeur de l’inventaire : Etablir la valeur à donner aux équipements et au matériel composant l’inventaire se fait de plusieurs façons : • Pour du matériel nouveau : il suffit de prendre la valeur établie lors de la facturation de ce matériel. ?? Pour un matériel déjà existant mais dont on n’a pas de référence au coût d’achat : il faut trouver une valeur de référence en comparant cet équipement avec des équipements similaires. ?? Lors d’une donatlon SI le donateur ne veut où ne peut donner une valeur aux équipements remis : il appartient au Centre détablir une référence avec le même type d’équipement que l’on retrouve sur le marché et lui donner cette valeur approximative. La valeur de l’inventaire, établie annuellement, doit être inscrite aux états financiers du Centre sportif.

La dépréciation des équipements vise à établir la valeur réelle du patrimoine du Centre afin d’identifier les équipements dont la durée de vie est estimée être terminée. Cette dépréciation permet de faire des réserves monétaires en vue d’avoir, à terme, a liquidité pour le remplacement d’un équipement complètement déprécié. La dépréciation des équipements ainsi que celle des infrastructures se fait selon une table et un échéancier préétablis par les autorités étatiques.

Par exemple, si un équipement a une durée de vie estimée ? quatre (4) ans, la dépréciation de cette pièce d’équipement se fera de façon linéalre sur cette période de quatre (4) ans. Cependant, si après ses quatre (4) années de vie, il est toujours en bon état de fonctionnement, il peut toujours faire partie du patrimoine du Centre. Toutefois, 6 1 ?tat de fonctionnement, il peut toujours faire partie du patrimoine du Centre.

Toutefois, sa valeur sera comptée comme nulle dans l’établissement de la valeur du patrimoine du Centre. 3-4 La conservation : La conservation est la disposition du matériel dans les conditions parfaites de température, de climat et d’utilisation, pour une longue durée. 3-5 La gestion des stocks : La gestlon des stocks est l’organisation des acquisitions, le renouvellement, les entrées et les sorties du matériel, d’équipements et/ou de produits afin déviter la rupture des stocks. 3-6 Les procédures d’utilisation :

Le gestionnaire doit prendre des dispositions afin d’assurer la conservation, le rangement, la sécurité des biens et passer des conventions avec les utilisateurs du matériel et des équipements. 3-7 La stratégie de renouvellement : La stratégie de renouvellement consiste à élaborer un planning d’acquisition du nouveau matériel et des équipements avec les prévisions financières adaptées. Il est conseillé d’établir des priorités qui permettront de répondre aux objectifs du Centre sportif.

Chapitre 4 : L’organisation pratique de La maintenance et l’entretien des équipements Les opérations de maintenance sont souvent perçues comme des contraintes inevitables et coûteuses que l’on vit au fur et à mesure des sinistres, pa lances observés. On PAGF70F11 souvent des compétences particulières et donc du personnel adapté. Le gestionnaire sera ainsi souvent amené à prévoir des formations pour les membres du personnel du Centre sportif qui vont exécuter ces tâches spécifiques d’entretien et de contrôle des équipements.

L’organisation de la maintenance repose sur trois (3) points : • L’identification claire du matériel et des équipements dont le Centre sportif dispose l’inventaire). ?? La mise en place d’un véritable système de gestion, d’un programme d’entretien avec comme princpal objectif de prolonger au maximum la durée de vie des divers équipements. Lors de l’élaboration d’un programme d’entretien préventif, il faut préalablement contrôler l’état des équipements vieillissant pour éviter qu’il soit plus coûteux de les réparer plutôt que de les remplacer.

II faut ensuite établir, sur des fiches individuelles, manuelles ou informatisées, des programmes d’entretien adaptés aux divers types d’équipements que peut utiliser un Centre sportif et créer ainsi une forme de traçabilité pour chaque atériel : toutes les opératlons effectuées seront consgnées et contresignées par celui qui a effectué les travaux. Sur la base de ces fiches, un calendrier d’entretien reprenant sur un échéancier les divers travaux à effectuer au cours de l’année est établi par le gestionnaire ou par une personne responsable désignée à cet effet.

La prévision des opérations de maintenance qui ne s’improvise pas. En effet, les programmes d’entretien ou de réparation du matériel doivent être élaborés et exécutés par des personnes compétentes dans chaque domaine et mis en œuvre après accord du gestionnaire. Si on ne dispose pas en interne des compétences nécessaires, le gestionnaire fait appel à un intervenant e B1 dispose pas en interne des compétences nécessaires, le gestionnaire fait appel à un intewenant externe, qualifié et, pour certaines matières, agréé.

Cest le cas pour l’entretien des éléments de sécurité comme, par exemple, les issues de secours, les moyens de lutte contre l’incendie, la protection individuelle (casques, chaussures de sécurité, etc. ). Le gestionnaire doit aussi veiller aux contrôles périodiques prévus par la loi et qui concernent notamment, les installations de az, les cabines électriques de haute tension, les ascenseurs, etc. Ces contrôles doivent être effectués par des firmes agréées.

Les structures temporaires, comme par exemple, les tentes, les podiums, les baraquements, les échafaudages ou les tribunes doivent aussi subir un contrôle régulier en vue de déceler les dégradations éventuelles. Tous ces contrôles physiques doivent impérativement faire l’objet de compte-rendu précieusement classés et conservés. Chapitre 5 : étude de cas Stade de 5 juillet Après une fermeture qui a duré presque trois années, le stade 5-]uillet fait peau neuve.

En 2008 la société hollandaise Queens Grass, spécialisée dans le revêtement de terrains de football, a obtenu le marché de réfection de la pelouse du 5-JuilIet pour un montant de 11 milliards de centimes (environ 1,3 million de dollars). Cette société s’était déjà occupée du Stade de France, du San Siro à Milan ou de l’Old Trafford, le mythique stade de Manchester United. Outre la pose d’une pelouse en gazon naturel, le contrat entre Hollandais et Algériens prévoyait l’obligation de former des techniciens algériens pour prendre le relais des Hollandais une fois le projet achevé.

Ces derniers a rès l’achèveme algériens pour prendre le relais des Hollandais une fois le projet achevé. Ces derniers, après l’achèvement des travaux, ont beaucoup insisté sur le délai de 70 jours à respecter avant l’utilisation du terrain. Le végétal, qui n’a pas eu le temps de se consolider dans le sol, s’est détérioré, formant par endroits des nids de poules, sec dans d’autres, boueux et décollant par mottes, causant de multiples blessures aux joueurs et le terrain s’est dégradé. Alors, la pelouse n’a pas bénéficié du respect des prescriptions techniques qui lui sont dues.

Le substrat a été sous-traité avec une entreprise algérienne, alors que les Hollandais voulaient apporter leur propre terre, avec le dosage requis, mais pour des considérations financières, la partie algérienne s’est rabattue sur le marché local. La mauvaise exécution du contrat sur la pause du gazon au stade 5-Juillet n’est pas le seul scandale, aujourd’hui public, dans la gestion de l’OCO. L’éclairage du stade est un autre danger de mort pour les supporters, il est défectueux. Seuls 60% des projecteurs fonctionnent normalement. Le système d’éclairage est aussi vieux que le stade, inauguré n 1972.

Les pylônes de 30 mètres au-dessus de la crête supérieure sont un danger permanent pour les spectateurs. Pour rappel, en mars 2010 lors de la venue de la formation serbe au stade 5-Juillet, les pylônes se balançaient au gré des vents, laissant les supporters en proie au doute. Pris de panique, ils ont déserté les lieux, laissant les travées vides. Dépêchés sur les lieux, les gestionnaires de l’OCO ont eu l’ingénieuse idée, le lendemain, de cacher la rouille à la base des immenses pylônes à coups de bidons de peintures. Les fils de fer qui retenaient les mâts sont éga