Force ouvriere
Dans un premier temps, et pendant plus d’un an, la perspective des confédérés consiste à obtenir ce qu’ils appellent le redressement interne de la CG, sur les rincées de la vieille CG ; il n’est donc pas question d’une scission. Le créneau des confédérés est celui de l’indépendance syndicale ; indépendance particulièrement vis-à-vis du PIC, et du gouvernement car le PIC possède des ministres au gouvernement. Les syndicats contrôlés par le PIC sont fortement encouragés à soutenir la production nationale.
C’est l’époque où mairie éthéré, le chef du PIC, déclare : « la grève, c’est l’arme des trusts. » En septembre 1945, lors du premier comité confédéral national (CM) depuis la Libération, les ex-unitaires obtiennent la majorité au Bureau Confédéral et désignent Benoît franco second secrétaire général. Certains ex confédérés y voient une politique de prise de contrôle par l’appareil communiste et refusent l’étouffement ex-confédérés y voient une politique de prise de contrôle par l’appareil communiste et refusent l’étouffement des revendications.
En août 1946 une scission se produit dans la Fédération des POT. En septembre, prenant acte de l’échec de la tactique dite du redressement interne, les confédérés constituent les groupes d’amis de Force Ouvrière, amorce ‘une organisation syndicale parallèle à la CG. En mai 1 947, suite au conflit de rendant, les ministres communistes sont exclus du gouvernement. En septembre, moussu condamne le Plan maréchal et exige de tous les PIC qu’ils suivent cette condamnation et rompent avec les gouvernements en place.
La CG se range lors de ces conflits du côté du PIC. La tension consécutive à ces événements précipite la scission, qui se produit lors de la seconde conférence nationale des groupes FO les 18 et 19 décembre 1947. Le 19 décembre, l’on joyaux et quatre secrétaires infernaux quittent la CG. Le Congrès constitutif a lieu le 12 avril 1948. FO devient parallèlement une des chevilles ouvrières de la confédération internationale des syndicats libres (COIS), scission de la fédération syndicale mondiale rejetant l’influence communiste.
FO revendique le principe de l’indépendance syndicale. Cette indépendance vaut à l’égard des partis politiques, des gouvernements, de l’État, du patronat et des églises. Dans les faits, FO a rassemblé tous ceux qui s’opposaient aux communistes. Pendant longtemps la centrale a été minée par les socialistes mais elle accueillait aussi des milita centrale a été dominée par les socialistes mais elle accueillait aussi des militants anarchistes[2] et trotskistes, en particulier proches de l’ICI ou de Lutte ouvrière (relate léguerai) et même des gauloises.
FO reçoit le soutien logistique et financier de syndicats belges, allemands, et de l’VAL-col américaine sous l’égide de son tout récent FAUT (frère tarde Union commodité) et d’ravin membre éminent de la ICI qui souhaite « créer en France et en italien des syndicats non communistes pour affaiblir la CG et son homologue italienne, la CG Le ministère du Travail verse également des subsides, pris sur les fonds de l’ex Charte du travail (extorqués aux travailleurs par e gouvernement de piétina).
Le développement de FO cortège FO lors d’une manifestation anti-CÈPE, mars 2006 Lors de sa création, en 1 947, l’on joyaux et Robert obturera n’ont pas réussi à attirer la majorité du syndicat. La nouvelle organisation est particulièrement peu représentée dans le secteur privé. La seconde époque de FO est marquée par le long mandat d’Indre bergères, qui érige en pratique constante la négociation contractuelle, marquant une grande défiance envers la CG. Bien que membre du Parti socialiste, Indre bergères entretient des rapports cordiaux avec les gouvernements gauloises.
Interlocuteur privilégié du pouvoir exécutif et des employeurs, FO joue un rôle modérateur pendant la crise de Mai 68. Elle s’oppose aux communistes comme au projet d’autogestion porté par la CFT. Elle se montre égal aux communistes comme au projet d’autogestion porté par la CFT. Elle se montre également sceptique par rapport ‘Union de a gauche et à son Programme commun. Concernant l’indépendance à l’égard du politique, il y avait un danger qui guettait FO dès sa naissance, à savoir sa dépendance à l’égard du parti socialiste (SOIF).
Il aurait pu se faire en effet qu’ la fin des années quarante et dans les années cinquante, FO soit dans l’orbite de la SOIF, comme la CG l’était pour le PIC, et la CFT pour le MER. Même s’il y a eu des ambiguïtés et d’inévitables compromissions, cela ne s’est pas réalisé. La tradition de la Charte d’Amiens et de la vieille CG comptait énormément dans l’esprit des alitant qui ont fondé FO. Deux autres facteurs ont compté. D’abord le gauloise, qui, installé au pouvoir, a annihilé la SOIF.
Ensuite le Congrès socialiste d’Epinal, en 1971, qui a mis fin à la SOIF, fondé le « PAS », et a amené à la direction du PAS « modernisé » un certain nombre de militants partageant plutôt les valeurs de la CFT, devenue CFT en 1964. A la fin des années soixante et dans les années soixante-dix FO prend plusieurs positions qui se veulent des manifestations de son indépendance et de son originalité dans le « paysage » syndical français et européen. En 1969 FO appelle à voter « non » au référendum proposé par de gaule.
Ce référendum avait un double objectif : la mise en ?ouvre de la régionalisation et la création d’un Sénat corporatiste, associant dans une même Chambre les représentants des « intérêts économiques », c’ représentants des « intérêts économiques », c’est-à-dire patronat et syndicats. FO fait le rapprochement avec la « Charte du Travail » du régime de Vichy. En 1972 FO refuse d’entrer, comme le font la CG et la CFT, dans le cadre de l’Union de la Gauche, scellée autour du fameux « Programme commun ». La confédération considère que cette association fait dépendre le syndicat de considérations politiques.