Fonction Et Action Du Symbole

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1. LA FONCTI ON ET L’ACTI ON SYM BOLI QUE DANS LE PROCESSUS DE REALI SATI ON SPI RI TUELLE Nous avons toujours affirmé que les hommes de la Voie ne pouvaient avoir qu’une seule action possible qui est celle du témoignage. Ce témoignage est celui de l’ordre invisible, impérissable et immuable, il ne peut s’exprimer que dans un univers particulier où l’espace et le temps sont sacralisés. Ceux qui portent en eux la Parole ne peuvent que se taire extérieurement. Nous rappelons ici la règle des trois  » S  » Silence, Secret et Solitude.

La Voie initiatique a pour fonction de mener chacun vers cette Parole intérieure que nous nommons Imaginale. Nous verrons au cou qui existent par con Spirituel. Le premie lui. Le rétablissemen l’intégration on or 12 Sv. ivx to angers d’erreur tal et le corps second et contenu asse par d’un univers symbolique traditionnel, véhiculé par un Ordre Initiatique Régulier. Le chemin de notre transformation spirituelle est LQWPJUDOHPHQW JUDYP GDQV QRWUH FOXU GDQV QRWUH kPH Gpv QRWUH incarnation. Seul le voile de l’ignorance nous empêche de le percevoir.

Pour éliminer cet obstacle, l’attention sur notre vie intérieure, que cela soit dans notre dimension mentale ou spirituelle doit être de tous les instants. Nous décrivons cette attitude comme  » Une tension permanente vers l’Absolu ». En effet, cette attitude de vie nous mènera de l’attention à la concentration, de la la méditation au écoute pour déboucher finalement sur la contemplation, le détachement ou lâcher prise. Nous devenons alors des hommes authentiques, vrais en toutes circonstances. Ces hommes sont libres, libérés de toutes contraintes du corps physique et de ses prolongements.

C’est toute la signification dans le cabinet de réflexion de la banderole « Vigilance et Persévérance » en relation avec le coq, qui annonce la Lumière. Nous devons donc bien mesurer l’immensité intérieure qui s’ouvre devant nous, car ce que nous venons d’exprimer n’est que le préliminaire nécessaire pour autoriser l’entrée dans une Voie Initiatique. La compréhension d’un univers symbolique traditionnel n’est possible que si nous avons effectué le retournement de l’extérieur vers l’intérieur, ce que le RE. A. A. nomme ILLUMINATION dans l’initiation du premier degré.

Ceci correspond entre autre ? OIRXYHUWXUH GH OIIHVSDFH WHPSV VDFUp Pour ouvrir le chemin de la conscience et l’accès à la créativité symbolique nous devons exposer quelques fondamentaux à savoir . La création est fondamentalement unitaire, rien n’est isolé, tout est interdépendant ; ceci doit nous indiquer la méfiance que nous devons avoir vis à vis de la ensée rationnelle qui est par essence linéaire, analytiqu PAGF 19 maintenant » d’annuler les effets de la chute Adamique, de rouvrir les portes de l’Eden et de clore définitivement les portes de l’enfer. un Ordre initiatique est dans toutes ses parties, fonctions et transmissions un Ordre créateur c’est à dire accomplissant sous la volonté Divine la phase finale de l’acte créateur originel. i Pour que cela soit, il est nécessaire de reconnaître que la réation homme compris est parfaite, c’est le fameux « QUI TOB » (c’est bon) qui ponctue chaque jour de la création dans la Genese. i Une grande loi nous est donnée pour comprendre l’univers créé, c’est celle d’Hermes le trois fois grand, la loi d’analogie. La fonction symbolique est présente sous des aspects différents dans tous les états de la manifestation et en particulier dans les divers états que l’initié devra réaliser et qui sont représentés par la hiérarchie du R. E. A. A. Ces quelques notions doivent être complétées par les divers sens de lecture de nos symboles à savoir : Le sens littéral Le sens moral Le sens philosophique Le sens anagogique. Le sens littéral est celui qui prend comme support les significations et buts du métier dans le strict sens de construire édifice.

Le sens moral est en général lié à l’histoire de ces constructeurs, aux légendes, aux outils, exemple  » L’équerre symbole de la droiture ». Le sens philosophique doit être pris dans la signification ancienne de « Sagesse de la vie » et plus encore dans celui de sagesse Divine ou Sapientielle. Ce sens n’a rien à voir avec celui la philosophie moderne, qui est une spéculation intellectuelle où 2 9 moderne, qui est une spéculation intellectuelle où seule s’exprime une pensée rationnelle individuelle exacerbée. Cette philosophie est en réalité la découverte du Maître spirituel, du Maitre intérieur.

Enfin le sens anagogique ou spirituel qui est le sens donné par celui qui vit la réalité intérieure et ressent l’action de l’âme dans sa plénitude temporelle. Cest la relation permanente avec ce que nous nommons l’imagiQDO RX 3D1_JROH FAIHVW OSIDFWLRQ ODvWUH Ces différents sens constituent entre autres la voie et la voix de la conscience, mais seul celui qui atteint le sens anagogique eut avoir une claire vision de la réalité spirituelle des symboles fondamentaux d’un Ordre Initiatique. LE SYMBOLE SUR LE PLAN DU CORPS MENTAL.

Chaque état de manifestation comporte son organisation symbolique, il nous faut donc bien définir et spécifier ce qu’est l’univers de chacun de ces plans, pour éviter la confusion qui entraîne immanquablement l’erreur. Définir la symbolique mentale est important dans le processus de la connaissance de soi. Il n’est pas question ici de s’engager dans les sciences et thérapies qui concernent cet état tel que la psychologie, la psychiatrie ou la psychanalyse. Ni d’aborder les aspects de l’univers paranormal qui ne sont que des extensions particulières de cet état.

Mais d’essayer de situer ce plan et son action par rapport aux symboles fondamentaux de la science sacrée. Le symbole au plan mental est l’organisateur de la santé physique, psychologique et mentale; De lui dépend l’équilibre de l’individu et chacun a une spécificité, une dimension particulière. Les symbo 2 dépend l’équilibre de Les symboles de cet état sont une production de la matière vivante et vont donc couvrir les plans du subconscient et de la conscience sans atteindre la supra-conscience.

Ceci pose la première règle d’une véritable démarche initiatique; une transformation ne peut commencer qu’après la réalisation de l’équilibre du plan mental, les sciences de cet univers tel la psychanalyse s’arrêtent commence l’Initiation. Cette phase d’équllibre se trouve entièrement résumé par la symbolique alchimique du cabinet de réflexion, ainsi que celle de la mort du vieil homme. La conscience est le lieu central, le guide et porte qui permet de passer d’un état à un autre, c’est aussi le lieu de rencontre avec l’âme.

La conscience sera donc à ce niveau le emède de tous les conflits et de tous les déséquilibres de ce plan. Dans notre intimité nous faisons tous l’expérience de tout un champ de stimulations et de fantasmes, l’étude la plus intéressante à ce niveau est le rêve, la dimension onirique est une production sommeil léger où s’exprime sous forme symbolique la dualité fondamentale de la manifestation corporelle, mais en aucun cas cette dimension ne peut atteindre ou émaner du sommeil profond, qui est lui du domaine de l’indifférencié.

Ce sommeil met en action l’univers de l’âme d’où l’er de Freud dans son PAGF s 2 a voie qui permet la connaissance du plan mental. Nous voyons ici toutes les confusions qui s’établissent ? travers le sens des mots, à commencer parce que nous mettons dans les termes corps, âme et esprit. Le travail qu’effectuent les sciences du niveau mental est parfaitement défini par le terme di INDIVIDUATION, processus qui équilibre toutes les tensions intérieures du corps physique.

Pour les Traditions Initiatiques, il s’agit de I’LJNIFICATION ou osmose entre le corps, l’âme et l’esprit, ces deux derniers termes étant pris dans le sens religieux de manifestation de l’invisible, étant bien ntendu que le corps est contenu dans l’âme et l’âme dans l’esprit. La vision inversée du monde occidental moderne nous mène tout droit dans un athéisme fondamental, dans une plongée vers l’infrahumain et en dernier lieu vers les dérives sectaires où la pensée disparaît sous la force d’un intellectualisme castrateur .

Nous savons par expérience qu’une des modalités première de fonctionnement du mental est la division à l’infini, ce que notre rite nomme « l’univers du multiple » et c’est cette division qui est productrice des dysfonctionnements que nous reconnaissons ? ravers la volonté de puissance, l’orgueil, la possession des biens GX PRQGH HVVF«’H BHV WHQVLRQV QDLVVHQW OHV SDVVLRQV OHV KDLQHV les violences L’arrêt de ce processus déstabilisateur commence le jour de notre éveil à la conscience de la transcendance, qui se concrétise par la montée des marches du temple et à l’action de frapper trois grands coups.

Le premier acte « OPERATOIRE » de l’initié est donc un retournement complet frapper trois un retournement complet et définitif qui réalise dans l’instant cette Unification. Cette réalisation est représentée en symbolique raditionnelle par des expressions tel que « dominer le tigre » ou « maîtriser le cheval fougueux » (voir le tableau de Dali, la tentation de st Antoine). Contrairement à la vision moderniste, le plan mental ne peut être producteur d’une transformation spirituelle, pour la raison simple qu’il est soumis à la matière, au temps et à l’espace.

La 4 dimension de l’Etre n’est pas dans l’exister mais dans la réalité du royaume intérieur où ces notions sont soit absentes, soit transformées. Le symbole qui domine le corps mental est le cerveau, producteur en tous genres d’éléments psychiques, nous llons maintenant passer dans le domaine du symbole central traditionnel commun à touWHV O HV FLYLOLVDWLRQV OH FOXU véritable de toutes les transformations, ou les symboles deviennent action .

LE RITE ET LE SYMBOLE Nous accolons ces deux termes car ils sont indissolublement liés, en effet tout rite comporte obligatoirement un véritable univers symbolique. De même les symboles ne peuvent être véhiculés, transmis et mis en action que par un rite. Rites et symboles ont commun la transmssion d’une influence spirituelle, qui est une émanation de l’âme universelle.

Cette influence provoque l’éveil ? onscience, puis la reconnaissance de la réalité intérieure et enfin le rétablissement de l’Etre dans son ra aume, ce qui est en général 7 2 dans son royaume, ce qui est en général H[SULPP SDU O RXYHCMNI_JH CX FOXU 7RXW HVW FRQWHQu dans la phrase rituelle » remettez-vous en la main qui vous guide », cette main est celle du maître intérieur que nous possédons tous, tel Dante dirigé par Virgile Pour entreprendre une Initiation nous avons précédemment défini une première qualification qui est celle de l’équilibre du corps mental, ce que nos rituels définissent comme « libre et de bonne

POXUV ODLV LO HVW WRXW DXVVL LPSRUWDQW CH PHWWUH HQ DFWLRQ OD persévérance, la vigllance et la fidélité, pour pouvoir développer l’attention et surtout l’écoute, écoute de la vie intérieure, du monde non visible et invisible, ceci doit devenir l’état normal pour effectuer le travail initiatique. Le mot de méditation résume bien cette activité, activité qui n’a rien avoir avec l’examen de conscience ou le dialogue interne que développe le mental.

Rite, symbole et influence spirituelle ne peuvent être bien saisis qu’à partir du moment où l’expression rationnelle est épassée, où l’individualité est sublimée au profit d’une foi, d’une transcendance. D’où le rattachement à un principe absolu et à sa manifestation, énoncé sous le vocable de « croyance en Dieu, Grand Architecte de l’Univers », Dieu révélé intérieurement à chacun d’entre nous.

Le corollaire immédiat de cette foi est la découverte de la réalité de l’âme et de son immortalité. Seul, ces deux articles suffisent à la qualification initiatique et à sa régularité, ils nous relient à travers l’espace et le temps à la Tradition Primordiale et rendent réellement opératif 9