Filie re ble dur
Victor BIGOTEAU Dossier filière Blé dur 6 p g Mastere 1 : Chef de projet commercial pour l’industrie agroalimentaire et services associés Table des matières l. Présentation de l’évolution de la production de blé dur en France et dans le monde 1 1) De ses débuts à nos jours 1 2) La production en France 1 3) La production de blé dur en Europe et dans le monde 4 Il. Le producteur et sa culture de blé dur 6 1) Le choix de cultiver du blé dur 6 Faisabilité liée à plusieurs facteurs 6 Ill.
La culture du blé dur7 1) Semis 7 blé dur en France et dans le monde 1) De ses débuts à nos jours Le blé dur est une céréale très ancienne, datant de la préhistoire, qui est en somme un hybride du blé classique, le blé tendre. Il est davantage connu pour son fort taux de gluten et de protéines qui lui permettent des caractéristiques différentes de celles du blé tendre. A son origine il n’était cultivé uniquement dans le bassin méditerranéen grâce à sa forte capacité à résister aux sécheresses.
Ce sont aujourd’hui ces pays du bassin méditerranéen qui importent en grandes majorités les productions de la France et de l’Amérique du Nord. Aux jours d’aujourd’hui, la production de blé dur est d’environ 36 illions de tonnes produites dans le monde, avec des qualités très variantes. Elle est baisse, car en 2006 la production avait atteint près de 40 millions de tonnes dans le monde. 2) La production en France La France est le deuxième producteur de blé dur dans l’Union Européenne derrière l’Italie. La France produit par an environ 2 millions de tonnes, mais cette production est en dents de scie.
En effet, prenons pour exemple la campagne de 2010/2011, les quantités produites étaient astronomiques grâce aux conditions climatiques quasi parfaites pour la production du blé dur. Ainsi e très nombreux stocks ont été réalisés en France, mais aussi dans le monde. La conséquence directe de ces stocks est bien sur la chute des prix du blé dur car l’offre était bien supérieure à la demande. La surface cultivée en France est d’environ 334 000 hectares pour la campagne 2013/2014. Cette surface est très variabl 2E France est d’environ 334 000 hectares pour la campagne 2013/2014.
Cette surface est très variable comme dit précédemment car les producteurs ensemencent les champs en fonction du prix actuels des céréales. La surface en France varie entre 300 000 hectares et jusqu’à 500 00 en 2010. Cette surface est répartie entre des hectares produits dans le sud (secteur Montpellier, Toulouse, et Marseille en majorité). Puis vient le secteur Beauce, près d’Orléans dans le bassin parisien avec 26% des surfaces en Frances. Et pour finir, viennent des secteurs secondaires comme Poitier ou Nantes.
En revanche, la production en tonnes s’inverse entre les principaux secteurs Sud et bassin parisien, car le rendement à l’hectare est bien supérieur par rapport aux régions du sud. En effet la Beauce produit 36%, contre 43% pour le secteur Montpellier, Toulouse et Marseille Ainsi avec un prix équivalent entre blé dur et blé tendre, un producteur céréalier aura plus tendance à choisir un blé tendre car ce dernier a l’avantage d’avoir un meilleur rendement que le blé dur, et surtout moins de charges opérationnelles à l’hectare.
Pour parler des rendements à l’hectare en France, il y a un gain d’environ 10 quintaux (de 40 à 50/ha) pour les régions du Sud depuis les années 80. pour le secteur d’Orléans, il y a un gain d’environ 20 quintaux (de 45 à 65/ha). L’irrigation participe beaucoup à cette augmentation de rendements. Grâce à ses données, nous pouvons comprendre que les roducteurs sont très sensibles aux prix des céréales et à leurs tendances à augmenter ou à diminuer. Il est sont très sensibles aux prix des céréales et à leurs tendances ? augmenter ou à diminuer.
Il est très important d’ajouter que la production française possède les meilleures caractéristiques en terme de qualité (taux de protéines, moucheture, pourcentage de grains mitadlnés). L’évolution génétique participera dans les années à venir ? développer de nouvelles variétés, d’abord plus résistantes aux stress hydriques, puis plus résistantes aux différentes maladies présentent sur le blé dur. Au niveau évolution génétique, le blé dur possède un très net retard par rapport au blé tendre.
La société Arvalis est la principale entreprise créatrice de nouvelles variétés dans le monde de l’innovation génétique dans le monde du végétal. Nous allons désormais observer les différences et les équivalences entre le blé dur français et le blé dur europée 3) La production de blé dur en Europe et dans le monde CEurope au cours de années 2000 produit près de 26% du blé dur. C’est le premier producteur mondial devant l’Amérique du Nord et centrale avec 24%, puis viennent les pays de l’Afrique de Nord (Syrie et Turquie en majorité).
En Europe le principal producteur est l’Italie à cause de sa très forte consommation par personne et par an que nous détaillerons dans un prochain chapitre. Mais cela est à relativiser car l’Italie a parfois recours à l’importation, car ses rendement n’étant pas suffisant (environ 30 quintauWha). L’Espagne et la Grèce participent aussi à cette production mais en moindres mesures car malgré des surfaces importantes, les rendements sont très faibles. 4 2E production mais en moindres mesures car malgré des surfaces importantes, les rendements sont très faibles.
Grâce à ce graphique, nous observons que chaque pays européens suivent une même ligne de production, et évoluent en fonction des années avec des conditions climatiques plus ou moins favorable à la culture du blé dur. Il est de même pours les pays d’Amérique centrale et du Nord. En effet ces pays ont une surface énorme à leur disposition (Amérique centrale et Amérique du Nord), mais ne cultive pour réaliser des gros rendements et de la qualité contrairement à la France. Ces faits résultent des caractéristiques des exploitations et du potentiel des terres exploitées.
Du fait de leurs tailles, les xploitants passent moins de temps par hectare contrairement en France où il est privilégié la qualité à la quantité. La production Française est donc la production privilégiée pour les pays importateurs, qui souhaitent de la qualité pour pouvoir ensuite produire leur nourriture. Nous avons ainsi vu la production de blé dur en France, dans l’Union Européenne, et dans le monde. Mais revenons désormais au point central de cette production, le producteur. En effet, le producteur est le premier acteur de cette production.
I participe du semis, à la vente en passant par la récolte. C’est onc lui qui assure la qualité de ses grains, des rendements de ses parcelles, et la vente de sa récolte à différents moments de l’année, en fonction de ses besoins en trésorerie, des prix proposés par les coopérat- iants, ou les acheteurs s E proposés par les coopératives, les négociants, ou les acheteurs directs pour l’export Il. Le producteur et sa culture de blé dur 1 Le choix de cultiver du blé dur Faisabilité liée à plusieurs facteurs Pour le producteur plusieurs facteurs rentrent en jeu.
Tout d’abord le facteur primordial pour le producteur du blé dur sont les caractéristiques des ses terres. En effet pour pouvoir produire du blé dur, les terres doivent se réchauffer rapidement à la sortie de l’hiver. C’est pourquoi la première région productrice de blé dur est localisée dans le sud de la France grâce à un climat plus chaud. La granulométrie des terres doit être de préférence argilo-calcaire pour un bon réchauffement sortie hiver et début printemps pour que la plante reparte rapidement.
Le second facteur est au niveau des cours des céréales. Plus les cours du blé tendre sont proches des cours du blé dur, moins il y aura de blé dur, car dans les grandes régions céréalières comme a Beauce, le blé tendre offre souvent un meilleur rendement, souvent proche des 80qulntauWha de moyenne. De plus le blé dur est beaucoup plus difficile à cultiver, car très sensible à des maladies comme la fusariose, le piétin échaudage, la mosa-l@ue… Un contrôle phytosanitaire bien plus précis doit être réalisé.
Si le blé dur est affecté par une des ces maladies, la qualité à la récolte et le rendement y seront fortement affecté. Soit par une baisse si importante de la qualité que la récolte sera rétrogradée en tant que blé fourrager (pour Falimentation animale) et donc une chute de son prix. Soit par une chute de 6 E blé fourrager (pour l’alimentation animale) et donc une chute de son prix. Soit par une chute de rendement qui casserait la marge brute pour le producteur.
Ainsi il faut que le producteur s’y retrouve tout d’abord financièrement, en se dégageant un revenu grâce à ses productions, mais aussi dans son exploitations, en conservant des parcelles propres pour les cultures des années suivantes, en assurant un bon précédent pour pouvoir garantir une bonne implantation pour la culture suivante. puis pour des raisons de logistiques, le producteur peut ou ne ourra pas produire de blé dur sur son exploitation, car il n’y aura peut-être pas forcément le stockage suffisant pour garder sa production jusqu’à la vente par exemple.
Ainsi beaucoup de facteurs entrent en compte pour pouvoir produire et aussi vouloir produire du blé dur sur son exploitation Ill. La culture du blé dur 1 Semis Faire lever tôt et rapidement (IO à 15 jours) 250 plantes/m2 bien réparties et protégées contre les parasites. La période idéale pour un blé dur d’hiver est entre le 20 octobre, et le 25 novembre. Date de Semis La période idéale de semis est courte et un semis précoce st la première condition de réussite d’un blé dur : meilleur enracinement, plus d’épis plus fertiles, moins d’échaudage…
Mais avant la période idéale, les risques sont forts : gel en avril, jaunisse, maladies, verse… Pour les semis les plus précoces (début de période idéale), il faut semer des variétés tardives. Après la période idéale, le rendement diminue, plus rapidement en zone tardive et en terre séchant, dans ces c idéale, le rendement diminue, plus rapidement en zone tardive et en terre séchant, dans ces conditions il faut favoriser les variétés précoces.
La qualité du semis est fondamentale, il faut que la graine soit ? environ deux à trois centimètres de profondeurs, dans le terre la plus fines possible, et avec de petites mottes en surfaces. Ces conditions sont très difficiles à obtenir en années pluvieuses. En revanche dans les années saines, avec peu de précipitations en automne il est plus facile d’obtenir ces conditions. Densité du semis Plus on sème tôt et sur un sol bien préparé, plus on peut économiser de semences. Pour calculer la quantité de semences en kg/ha, il faut multiplier le nombre du tableau ci-dessous par le
Poids de 1000 grains des semences et divisez par 100 (exemple 320 grains/m2 x 50g/100=1 60kg/ha) Date de semis Bonne préparation Préparation médiocre Précoce 280 320 Moyenne 340 380 Choix de la variété Les variétés ont des tolérances différentes aux principaux risques régionaux : mauvaise implantation, échaudage climatique, maladies foliaires, piétin échaudage, verse, moucheture, mitadinés. Il faudra ainsi choisir la variété voulue en fonction du potentiel agronomique de ses parcelles, du climat en fonction de notre région et des sensibilités variétales.
Soit le rendement, la ensibilité au stress hydrique, la sensibilité aux maladies les plus souvent présentes des nos cham s 4) Fertilisation azotée doit absorber 3,5 unités d’azote pour produire 1 quintal de grain à 13-14% de protéines. Le sol en fournit un peu mais l’essentiel doit-être couvert par des apports d’engrais. ‘absorption de l’azote suit la croissance du blé, faible pendant le tallage, elle croît pendant la montaison quand la plante pousse vite. L’engrais est d’autant mieux valorisé que les apports suivent ce rythme.
Quantité et Fractionnement Les meilleurs résultats (rentabilité + qualité + environnement) ont obtenus en moyenne en suivant ce tableau. Rendement (q/ha) 3 feuilles Fin tallage Fin montaison -de 40 40 ou o 60 à 80 20 à 40 40 à 60 80 à 110 40 à 70 110à140 60 à 90 + de 80 140 à 170 80 à 100 Climat A l’automne, plus il pleut, d’azote dans le sol, il faut désherber (mécaniquement ou au glyphosate) pour réduire les populations de ray-grass et éliminer les vivaces.
Le labour est aussi un bon outil de désherbage. Un blé bien implanté est moins sensible à la concurrence des adventices. Il faut appliquer les herbicides tôt, sur des adventices jeunes : ils seront plus et ‘auront pas besoins d’être fortement dosés. La plupart des adventices ont fini de lever quand le blé atteint 3 feuilles, en particulier le ray-grass. Un semis précoce se désherbe en décembre.
Sil y a de la folle avoine, du chardon ou des renouees, il faut un 2ème traitement au printemps. C’est ce qu’on appel un rattrapage Climat et efficacité L’efficacité des herbicides est bien supérieure quand l’air est humide (+ de 60%) et la température minimale supérieure à COC. 2 périodes réunissent ces conditions : la fin d’automne et le début de printemps. Mais le mois de mars, sec et froid, est souvent défavorable. 6) Protection contre les maladies
Le blé dur étant très sensible à de nombreuses maladies, nous observerons une grande partie de ces maladies et leurs conséquences sur la culture du blé dur Le piétin verse Les symptômes : Cattaque de cette maladie commence en automne-hiver tout d’abord par un brunissement du bas des tiges de céréales. Puis la tâche prend une forme ovale allongée dans le sens de la tige avec des bords peu nets. On peut aussi remarquer une spécificité pour le piétin verse qui est la présence d’un stroma (plaques mycéliennes grises ou noires qui émettent des spores) au milieu de la tache. Pour l’observer il 0 6