Fiche de lecture le sang noir
Entrée en matière Le Sang noir est considéré comme le chef-d’ouvre de loués glouglou. Écrit en 1 935, c’est une des ouvres les plus connues des années 1930. loués glouglou (1899-1980) « homme de parole », auteur du Sang Noir, de La maison du peuple ou du Pain des rêves est né le 15 janvier 1899 à Saint brique une petite ville de province qu’il quittera pour y revenir sans cesse et dont il fera dans ses livres le centre du monde.
Fils de cordonnier, il n’oubliera jamais la honte que sa famille ha subi en raison du militantisme actif de son père, socialiste. Homme du peuple, celui qui refusera toujours la notion de traiteur engagée, restera toute sa vie du côté des exclus mais refusera de s’encarter dans un parti. A Saint-brique, loués glouglou, tout jeune homme, se lie d’amitié avec le professeur et philosophe égorges plante, dont il fera le crêperie du Sang noir. AI y rencontre aussi Jean Grenier qui lui fera connaître Max jacobin et albâtre Camus.
Paradoxale a priori, une autre grande amitié se nouera avec Indre malaria, une relation d’homme à homme, indépendamment des choix politiques ou des responsabilités du ministre du général de gaule. Dans le Sang Noir, l’action se déroule en une seule journée toute l’action se déroule en vingt quatre heures), en 1917 l’arrière des combats, dans une petite ville de province ( premier bu via bonbon 14, 2009 | 9 pages il n’oubliera jamais la honte que sa famille y a subi en priori il s’agirait de Saint-brique).
Même si la guerre se situe en arrière plan, elle est g d la D’ailleurs, le titre même Le Sang Noir, semble s’pic sang rouge du front et des combattants. Le sang no révèle plutôt le caractère malsain et hypocrite qui se développe à l’arrière. loués glouglou est très engagé à gauche, son père et socialiste. En effet, la dénonciation de la classe privilégiée, situe. Explicite à l’arrière est décrite tout au angon du livre.
Le thème abordé par le livre est avant tout la condition humaine, le roman est en faite une critique de la soc hypocrite de l’époque en particulier chez les élites (militaires, fonctionnaires, républicains,… ) qui la guerre. L. Glorieux procède en réalité à une dénonciation « ri de la guerre », en décrivant l’atmosphère malsaine d l’arrière du front. La trame est plutôt psyché-sociologique, puisque le traite des différents rôles sociaux, rapports entre les classes sociales, les différentes mentalités, conviction intérêts dans la société…
La Problématique L’enjeu de l’auteur est en quelque sorte de refléter c delà des combats et des notions positives habituelle comme le patriotisme ou encore l’héroïsme, la guerre l’arrière du front à un caractère malsain et fétide. En titre souligne bien ce climat: à l’inverse du sang rouge par les poilus sur le front, coule le sang noir dans lice la société à l’arrière. -a dé os En ex oh de tar Ce delà pp professeur qui jouit d’une reconnaissance générale part des personnalités de la ville, et qui provoque Ul de jalousie chez certains.
Ce personnage peu sympathique avec un physique est un être blasé, vivant dans une certaine marginal (avec mai, sa concubine, une illettrée Gironde) mai! Être confronté au monde extérieur à travers de non événements au cours de la journée. Du reste, de no personnages et des épisodes parallèles se greffent du personnage de crêperie. Sa seule préoccupation semble être sa rédaction de livre, un recueil de pensées qu’il appelle « chromosome crêperie qui ne comprend décidément rien à la vie d contemporains finit par se suicider. En dehors de ce personnage très loufoquerie, apparaît! Également d’autres protagonistes qui représentent afférents caractères que l’existence de la guerre an se développer. On a donc nabote, le bourgeois qui pense que la g est le moyen de s’assurer une trajectoire personnel babouin, qui est complètement aveuglé par son patriotisme. Ou encore français, le réactionnaire défi communiste qui écrit des poèmes prônant à la rêve et la rébellion. crêperie, personnage central du roman, voit donc os univers, qu’il voudrait isolé, transformé par la guerre n’était pourtant ici que le décor de l’ouvre.
Celle-ci va même joué un rôle décisif dans le dénoue après avoir assisté à la mutinerie à a gare, il prend refuser qui jouit d’une reconnaissance générale de la part des personnalités de la ville, et qui provoque un peu Ce personnage peu sympathique avec un physique ingrat, est un être blasé, vivant dans une certaine marginalité (avec mai, sa concubine, une illettrée Gironde) mais qui va être confronté au monde extérieur à travers de nombreux événements au cours de a journée.
Du reste, de nombreux personnages et des épisodes parallèles se greffent autour Sa seule préoccupation semble être sa rédaction de son livre, un recueil de pensées qu’il appelle « chromatiques » crêperie qui ne comprend décidément rien à la vie de ses En dehors de ce personnage très loufoquerie, apparaissent également d’autres protagonistes qui représentent les différents caractères que l’existence de la guerre amène On a donc nabote, le bourgeois qui pense que la guerre est le moyen de s’assurer une trajectoire personnelle. Patriotisme.
Ou encore français, le réactionnaire défaitiste communiste qui écrit des poèmes prônant à la révolution crêperie, personnage central du roman, voit donc son univers, qu’il voudrait isolé, transformé par la guerre, qui n’était pourtant ici que e décor de l’ouvre. Celle-ci va même joué un rôle décisif dans le dénouement : après avoir assisté à la mutinerie à la gare, il prend la mutinerie à la gare, il prend conscience de sa lâcheté, ce qui le pousse à provoquer le duel avec nabote, duel qui n’aura pas lieu, et qui le poussera au suicide.
La guerre agit sur crêperie, tout comme sur les autres personnages, comme un révélateur et un catalyseur des sentiments cachés ou ignorés. crêperie se rend compte que la guerre n’est pas un accident de l’histoire, mais l’essence même de l’homme. crêperie ressemble à égorges plante, ancien professeur de loués glouglou.
D’ailleurs l’auteur ne s’est pas caché de ce modèle, son ancien professeur de philosophie à Saint-brique, lequel défendait l’individualisme, et se suicida, tout comme crêperie, en 1925 La Résolution ou les Résolutions C’est à travers le calvaire du professeur de philosophie Merlin, dit crêperie (à cause de la Critique de la raison pure), le tableau d’une société de pharisiens, de grotesques, de haïssables, en face de gentils, de révoltés, de victimes. crêperie est un être révolté. Il est la caricature d’un homme à la fin d’une civilisation, un homme extrêmement pitoyable.
Moqué par ses élèves, avant avec une goûtons, sachant qu’une révolution se lève l’Est, trop tard pour lui, haï par tous les patriotes de l’arrière, il veut se battre en duel, dans un dernier sursaut. Et, comme on le prive de ce duel et de son honneur, il ne lui reste plus que le suicide. crêperie qui, la nuit, dans son sommeil, entend une voix de femme lui demander : » Pourquoi as-tu envie de pleurer « , est une des figures les plus présentes qu’un romancier a demander : » Pourquoi as-tu envie de pleurer « , est une des figures les plus présentes qu’un romancier ait jamais créées.
AI a beau sortir du roman, grossissement vautré dans une rock lamentable, agonisant, lentement escorté à travers la ville, jusqu’ l’hôpital, par deux agents cyclistes, il ne sera jamais oublié. Il y a des moments forts comme le passage où Claire après avoir soigné son mari va voir le député farfelu pour essayer de sauver son fils (p. 542-543) ? Il ne trouvait pas les mots, à la fois accablé et complice devant cette femme qui était aussi un juge. Il eut voulu qu’elle ne fût pas venue. Ce lâche désir, il le justifiait par sa propre douleur.
Il eut un instant de haine contre elle, comme si elle n’avait plus été une femme et une mère pleine de douleur mais un al à lui, une blessure dans sa chair… Elle pâlit d’un coup, de cette pâleur surnaturelle des femmes après l’accouchement. Il vit sous ses yeux s’opérer cette transformation du visage vers une beauté absolument pure, comme transparente : le visage qu’elle devait avoir dans l’amour et sûrement celui qu’elle aurait dans la mort.. Les Informations J’ai trouvé ce livre un peu long, mais l’auteur a une belle qualité d’écriture et on se laisse emporter par l’histoire malgré les descriptions.
Au début j’ai pensé pouvoir lire en diagonale car passages trop descriptifs, mais non j’ai tout relu. Roulant en une journée, en 630 pages pour décrire une époque et un quotidien ordinaire qu’il n’ pas connu l’auteur a néanmoins réussi a capter mon attention malgré certaines longueurs. Il s’agit bien là dans roman noir, très sombre cependant les personnages loufoquerie et peu sympathiques et leurs portraits, ainsi que certains événements m’ont fait énormément rire même si l’auteur utilise de l’humour noir, son ironie est très efficace.
Juste un mot sur crêperie qui, en se débattant dans une recherche éperdue de fidélité et de vérité à lui-même ma suscité la compassion, c’est un personnage à la fois attachant tout en étant insupportable, bien qu’ la fin il ma presque paru sympathique. Sinon j’ai trouvé que l’analyse de la guerre et de la société cet époque, à l’arrière du front est assez frappante, on observe cependant que l’auteur est relativement pessimiste, il y a un peu de trop de superflu à mon sens, mais finalement l’auteur profondément de gauche dénonce l’idéalisme en général qu’il soient nationaliste ou révolutionnaire.
Camus affirmait par ailleurs que ce roman se situait « au- delà du désespoir et de l’espoir ». Le Livre est très riche, l’auteur nous parle de l’Homme, de a place, de son destin, du rôle de la société face l’individu, de la vie, de la mort, des institutions (armée, église, administration… ), du pouvoir, de la guerre, de la famille, de la condition féminine (p. 84-385), de l’éducation (si chère à loués glouglou ; sans éducation, c’est la misère assurée et, dans la misère on père à loués glouglou ; sans éducation, c’est la misère assurée et, dans la misère on perd sa dignité), et bien sûr, en nous rappelant les valeurs essentielles : l’amour véritable et fraternel et le respect de l’individu, il nous décrit ignifugèrent la complexité de la nature humaine, du pire au meilleur, au travers de tous les personnages et, en particulier, de crêperie.
Pour conclure, le livre est une analyse psychologique des habitants d’une petite ville de province pendant la Grande Guerre. Certains passages glacent le sang. D’autres sont loufoquerie et prêtent à rire. Les descriptions des personnages sont vraiment savoureuses et la lecture de ce récit est fort sympathique. La richesse mais aussi la rigueur du style de loués glouglou est très agréable et ce roman est vraiment bouleversant tant l’auteur paraissait en avance face aux préjugés de son temps.