Fiche De Lecture Cri De La Mouette

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Le cri de la mouette I Introduction Le Cri de la mouette est un roman autobiographlque d’Emmanuelle Laborit avec la collaboration de Marie-Thérèse Cuny, paru en septembre 1994 chez l’éditeur Robert Laffont, traduit en neuf langues. Emmanuelle Laborit est née le 18 octobre 1971 à Paris.

Née sourde, Emmanuelle Laborit est la petite-fille du scientifique Henri Laborit (1914-1995) et la fille du psychanalyste et psychiatre Jacques comédienne elle a re théâtrale, en 1993, p du silence », elle est à avoir reçu, en Franc or 1′ to nextÇEge Aujourd’hui tion nfants sourde Elle devient aussi l’ambassadrice de a langue des signes en France (CSA). Son livre autobiographique Le Cri de la mouette, publié en 1994, obtient le Prix Vérité de la ville du Cannet dans la même année.

C’est une récompense mettant à l’honneur des hommes et des femmes d’exception, témoin de grands évènements de notre temps et forts d’une conviction ou d’une détermination hors norme leur permettant d’accomplir leur engagement. La jeune femme a également été membre du Comité de parrainage de la Coordination Française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. C’est association a pour but de favoriser le passage d’une culture e la violence à une culture de la non-violence pour le bien des enfants et des adolescents du monde entier.

En 2003, elle prend la tête de l’établissement International première sourde à écrire un livre autobiographique ou elle y retrace ces souvenirs d’enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte. Ce récit montre le combat d’Emmanuelle pour faire connaitre les droits des personnes déficientes auditives, ainsi que la reconnaissance concernant la langue des signes. J’ai choisi ce livre car dans mon stage j’ai pu rencontrer des personnes déficientes auditives, qui étaient également porteuse ‘une déficience psychique ou intellectuelle. Ne connaissant pas le langage des signes j’ai rencontré des difficultés pour communiquer avec eux.

Cette situation m’a beaucoup frustrée étant donné que ces personnes essayées de communiquer avec moi. Le personnel de l’établissement rencontre également des difficultés de communication, car peu de personnes connaissent le langage des signes. Selon certaines situations des intervenants extérieurs étaient appelés. A travers ce livre j’ai voulu comprendre l’univers des sourds, pour essayer dans mon stage d’établir une relation de confiance avec les usagers déficients auditifs. J’ai voulu également à travers cette lecture essayer de comprendre l’univers des sourds.

Il RESUME Durant ces premiers mois de vie la surdité d’Emmanuelle n’est pas encore connue de son entourage. Réagissant aux vibrations extérieures ce n’est qu’à l’âge de neuf mois que le diagnostic tombe « Emmanuelle est sourde profonde Les spécialistes conseillent aux parents d’appareiller la jeune fille et d’entreprendre une rééducation orthophonique précoce. Ces premiers essaient de communication orale sont perçues par sa famille comme des cris d’oiseaux on lui donna alors le surnom e « mouette » Son apprentissage de la communication débuta avec la méthode Borel-Moissony avec une orthophoniste jusqu’â ses deux ans.

Grâce à cette prise en char e mère-fille la mère d’Emmanuelle appris qu’il était possible tion avec celle-ci . de mimiques. Pendant son enfance l’organisation de la société du monde lui est totalement étrangère, cependant elle se questionne beaucoup et veut comprendre ce qui se passe autour d’elle. Les échanges avec ses parents ne sont pas toujours bien compris par la jeune fille. Sa mère devient son seul lien en présence de personnes dès u’elle perd son attention elle retourne dans son « noir silence Ces souvenirs d’enfance se mélangent beaucoup durant cette période car elle n’a pas vraiment la notion du temps.

Jusqu’à rage de sept ans il ny a pas de mots pas de phrases dans sa tête seulement des images. L’apprentissage des concepts est très dur pour Emmanuelle car pour comprendre une situation elle est obligée de la visualiser. Ne connaissant pas d’adultes sourds la jeune fille souffre d’un manque d’identification et pense qu’elle n’a pas d’avenir. Avec son père les relations sont différentes il n’y a pas vraiment de communication. Cependant celui-ci lui fit découvrir la musique et taus deux partage cette passion.

Elle débute sa scolarité dans « une classe dites d’intégration » dont elle n’a pas de souvenir. Puis vers l’âge de cinq six ans elle rentre dans une classe oralisée avec des enfants sourds, ou le langage des signes n’est pas pratiqué. Elle sait dire quelques mots et imite ce qu’elle voit sur les lèvres des gens. En effet à cette période le langag 12 En effet à cette période le langage des signes est interdit dans l’enseignement. ce n’est qu’à l’âge de 7 ans qu’elle apprend la langue des s’gnes uite à une intewiew entendu par son père à la radio.

Mr Laborit souffrant trop de ne pas communiquer avec sa fille décide de l’amener à Flnternational Visual Théâtre (théâtre des sourds de Vincennes). Tout d’eux rencontre Alfredo Corrado acteur et metteur en scène sourd fondateur du théâtre. Grâce à cette rencontre Emmanuelle découvre qu’elle a un avenir possible. Ce théâtre propose des ateliers de communication parents-enfants ou on apprend le langage des signes. Elle vit ce moment comme une renaissance et veux faire partager sa découverte autour d’elle.

Elle apprend également l’existence du pronom ? je » lui permettant de se construire une identité. A cette même époque Emmanuelle a une petite sœur, avec qui elle tisse des liens très fusionnels. Durant cette période Emmanuelle se sent seul et a l’impression que les personnes autour d’elle ne font pas d’efforts pour communiquer avec elle. Le théâtre lui permet de réallser une aventure extraordinaire celle de voyager à Washington « la ville des sourds Y. Elle y rencontre plusieurs personnes sourdes qui lui permettent de comprendre, d’admettre qu’elle est sourde. Moment déterminant pour Emmanuelle lui faisant prendre onscience qu’elle est un être humain capable de communiquer même si son langage est différent de celui de ces parents. A onze ans malgré sa réusslte à l’examen d’entrée d’une école publique l’administration lui refuse l’entrée du fait de sa surdité. Ce refus est très mal vécu par la jeune fille qui le vit comme un « acte de racisme donc dans une école privée spécialisée dans l’éducation des sourds qu’elle sera acceptée.

Cependant dans ses cours l’enseignement se fait de manière oralisé, elle essai de communiquer en langage des signes mais on lui interdit formellement. Au fur et à mesure du temps Emmanuelle se désintéresse de ses cours lui donnant l’impression qu’on veut lui enlever « son identité de sourde La colère d’Emmanuelle face aux injustices infligées C’est par la société aux sourds grandit de plus en plus. Avec ses amis sourds la jeune fille se sent libre, libre de s’exprimer en signant, libre de critiquer et de provoquer la société.

Commence alors durant son adolescence une longue période de révolte ou elle se désintéresse totalement de l’école et participe à des manifestations pour la reconnaissance de la langue des sgnes. sa amille s’inquiète de son comportement de ses déboires avec l’alcool ainsi que de son comportement inconscient. A cette période la jeune fille est révoltée contre le système qui d’après elle exclut les personnes sourdes de la société. PAGF s OF Puis un jour elle décide de laisser derrière elle cette crise d’adolescence turbulente pour reprendre sa vie en main.

Elle se replonge dans ses études afin de décrocher son baccalauréat. Cependant elle continu de militer contre l’ostracisme social dont sont frappés les personnes déficientes auditives. Elle refuse même de subir une opération qui lui permettrait ‘entendre jugeant qu’elle l’a dépossèderai de son identité, de sa stabilité. Elle se remet au théâtre qui fut sa passion pendant son enfance, en décrochant un rôle de figurante dans un film. Puis un jour un metteur en scène lui propose le premier rôle dans la pièce les «enfants du silence Mais la jeune fille doit passer son Baccalauréat d’abord.

Diplôme obtenue Emmanuelle commence les répétitions de la pièce qui raconte le défi de deux mondes, celui d’un entendant et celui d’une sourde, l’histoire est un mélange de révolte, d’amour, et d’humour. Le metteur en scène Jean joue le rôle de ‘entendant, lui et Emmanuelle tombe amoureux. La pièce est un succès et Emmanuelle Laborit est nominée pour le Molière de la révélation théâtrale. Le grand soir arrive Emmanuelle et sa famille se tiennent dans la même salle, elle est la première sourde à être nominée.

Jean est à ses côtés, l’enveloppe se déchire 6 2 Jean est à ses côtés, l’enveloppe se déchire et son nom retentit dans la salle, émut elle rejoint la scène. C’est avec une énorme émotion qu’elle remercie son public et sgne devant tous le signe de l’union, symbolisant l’union de la ulture sourde et celle des entendants comme sur l’affiche « des enfants du silence Ill DEVELOPPEMENT Ce récit permet au lecteur d’avoir un aperçu historique de la situation des personnes déficientes auditives en France dans les années 70-80.

Au début de la formation un aperçu des PAGF 7 2 travaillent à la requalification de la langue des signes. En 1991, la loi Fabius favorise le choix d’une éducation bilingue pour les sourds, la LSF et le français écrit/oral, marquant ainsi la fin de l’interdiction de la Langue des Signes Française(LSF) ayant lieu depuis le congrès de Milan. La Loi ne 2005-102 du 11 février 2005 reconnaît la LSF comme langue à part entière ».

Difficile de croire qu’il fallut attendre les années 90 pour autoriser cette langue. Pourtant « le cri de la mouette » nous explique ce qu’a symbolisé pour Emmanuelle la découverte de la langue des signes à l’âge de sept ans « c’est une nouvelle naissance, la vie qul commence « je vais comprendre le monde avec les yeux et les mains Y. On peut donc constater de par ses dires qu’il était très dur pour elle de communiquer au sein de son entourage n’ayant aucun mayen d’expression.

Elle exprime aussi les souffrances que ressentent es personnes sourdes lorsqu’elles se retrouvent en société « je suis solitaire, je m’ennuie dans un monde qui parle autour de moi « il me semble que les autres ne font pas beaucoup d’effort pour communiquer Le besoin de communiquer est fondamental pour se sentir exister. Le langage des signes lui a permis de trouver son mode de communication lui permettant de se sentir exister.

Puis vint la période de l’adolescence, Emmanuelle doit rentrer en sixième dans un collège publique, mais radministration sy oppose. « Ce refus est une injustice profonde. Je le vis comme un acte de racisme Voilà des mots bien fort et bien violent qu’emploie Emmanuelle pour décrire sa situation, mais en même temps l’accès dans cette école lui est refusée parce qu’elle est situation, mais en même temps l’accès dans cette école lui est refusée parce qu’elle est sourde.

Mais on peut se poser la question de comment aurait elle fait pour suivre les cours si on lui avait accepté l’entrée, même si elle sait lire sur les lèvres. A cette époque-là les dispositifs concernant l’éducation inclusive n’existaient pas encore. Finalement la jeune fille intègre une classe spécialisée ou la angue des signes n’est pas accepté, elle doit donc oralisée. « A treize ans, je suis contre le système, contre la manière dont les entendants gèrent notre société de sourds.

J’ai le sentiment d’être manipulée, on veut effacer mon identité de sourde. » Le choix d’une éducation dite bilingue n’était à cette époque-l? pas encore envisageable. pour un enfant sourd profond accéder à une communication orale est un inconvénient majeur étant donné qu’il ne s’agit pas d’une méthode naturelle d’acquérir la langue. Alors que la langue des signes est plus facile d’accès t d’acquisition, car elle est visuelle et corporelle.

Emmanuelle vit donc très mal le fait qu’on lui impose une éducation orale à celle des signes qu’elle gère parfaitement. Tout au long de son récit Emmanuelle Labont nous fait part de sa révolte face à la société. « Cest la société qui me rend dépendante des entendants A mon sens cette phrase pourrait faire référence aux normes de la sociéte, ou l’a « normalité » est d’entendre. Considérant ainsi le fait d’être sourd comme un handicap dont les personnes sourdes refuse le terme. Sen suit pour la jeune fille une crise d’adolescence assez virule PAGF