Femmes
Ce philosophe veut nous montrer que Le document f est extrait du livre « Hommes, femmes avons-nous le même cenreau ? écrit par Catherine Vidal en 2007. Cette neurologiste veut nous montrer des préjugés 3. Citations « La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » Marie Olympe de Gouges. « La femme a le droit de monter à l’échafaud ; elle doit avoir pourraient-ils exercer des droits dont on n’a jamais imaginé e priver les gens qui ont la goutte tous les hivers, et qui s’enrhument aisément ? Nicolas de Condorcet. « Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu’au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur demander pardon. ‘ Alfred de Vigny. « Si la coutume était de mettre les petites filles à récole, elles apprendraient aussi parfaitement. » Christine de Pisan. 4. Portrait du philosophe Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de Condorcet, perd son ère très jeune ; sa mère, très dévote, lui fait suivre ses études chez les jésuites.
Son premier ouvrage sur le calcul intégral, publié à 22 ans, a beaucoup de succès. Son aptitude pour les mathématiques se révèle très tôt et lui permet d’entrer à l’Académie royale des Sciences dès l’âge de vingt-six ans. Son professeur et ami d’Alembert lui fait connaître Voltaire et l’économiste Turgot qui est contrôleur général sous Louis XVI. Turgot le nomme inspecteur général de la Monnaie en 1774, fonction que Condorcet occupera jusqu’à la Révolution. La curiosité insatiable de Condorcet l’amène à s’intéresser à la philosophie et à la politique.
II collabore à l’Encyclopédle, défend les droits de l’homm 2 philosophie et à la politique. II collabore à l’Encyclopédle, défend les droits de l’homme et de la femme et s’oppose l’esclavagisme. En 1777, Condorcet est nommé secrétaire de l’Académie des Sciences, et en 1782, secrétaire de l’Académie française. Condorcet, alors illustre savant et déjà ouvertement républicain, est l’un des acteurs importants de la Révolution française dont l espère qu’elle conduira à la reconstruction rationaliste de la société.
Elu au conseil municipal de paris, représentant de Paris au sein de l’Assemblée législative en 1791, il siège avec les Girondins. Les 20 et 21 avril 1792, Condorcet présente à l’Assemblée un rapport et un projet de décret sur l’organisation générale de l’instruction publique. Mais cette présentation, ayant lieu le jour même de la déclaration de guerre de la France au « roi de Bohême et de Hongrie », n’est pas suivie d’effet. Les idées très ovatrices de gratuité, d’obligation, de laïcité et d’universalité de l’enseignement qu’il défend ne seront mises en application qu’un siècle plus tard.
Condorcet défend activement la cause des femmes et notamment le droit de vote, (« De l’admission des femmes au droit de cité » en 1790). Sa liberté de pensée de lui vaut de fortes inimitiés. Quand les Girondins perdent le contrôle de l’Assemblée, Il cri 3 pensée de lui vaut de fortes inimitiés. Quand les Girondins perdent le contrôle de l’Assemblée, il critique la proposition de ouvelle Constitution du jacobin Marie-Jean Hérault de Séchelles, ce qui le fait condamner pour trahison.
Un mandat d’arrêt, lancé contre lui en octobre 1793, l’oblige à se cacher chez Mme Vernet à Paris. Ce répit de cinq mois permet à Condorcet d’écrire « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain », ouvrage qui préfigure les thèses d’Auguste Comte sur le positivisme. Ne se sentant plus en sécurité à Paris, il tente de fuir, mais il est arrêté le 27 mars à Clamart. Il se serait suicidé deux jours plus tard dans a cellule pour échapper à la guillotine.
Pour l’historien Jules Michelet (1798-1874), Condorcet est le « dernier des philosophes » du XVIIIe siècle. Authentique esprit des « Lumières », Condorcet affiche un rationalisme confiant dans les capacités de l’homme à progresser et pense que le progrès ne peut se mettre en place sans qu’une priorité soit donnée l’instruction générale, d’où ses réflexions, très en avance sur son temps, sur la création d’une école publique, laïque et gratuite. 5. Etude d’une arme littéraire : Le réquisitoire