Facteurs de risques et de protection
Les facteurs de risque ont un effet accumulait et interactif : une famille exposée à plusieurs facteurs de risque sera considérée comme étant une famille à risque élevé. De même, les enfants et les adolescents exposés à plusieurs facteurs de risque seront également considérés comme étant à risque élevé d’adopter une trajectoire de vie orientée vers la délinquance. 2] Ceci, non seulement parce que les facteurs de risque additionnent leurs effets, mais aussi parce qu’ils intériorisent entre eux, les effets de l’un multipliant les effets de l’autre et ainsi de suite; par exemple, l’abus d’alcool de la part des parents provoque des conflits familiaux qui, à leur tour, ont comme effet une augmentation des risques d’abus de substances. Ai. Au protection eue boy hydrocarbure I harpe 04, 2009 7 pages dynamiques, ils peuvent être modifiés grâce à des étant à risque élevé d’adopter une tar?octroie de vie Facteurs de risque en lien avec la dynamique et le fonctionnement de la famille délinquance[4], de la consommation de drogues,[5] de mauvaises performances académiques[6] et de l’adhésion aux gangs de jeunes[7]. ? Les adolescents en provenance de familles caractérisées Ar un manque d’ordre et de discipline sont quatre fois plus à risque que les enfants en provenance de familles structurées d’adopter des comportements délinquants l’âge adulte[8]. Dans le cadre de l’Enquête Internationale sur les Jeunes (JOIE), 56 % des jeunes ayant déclaré que leurs parents ne savent jamais avec qui ils étaient, ont manifesté un comportement délinquant au cours des 12 derniers mois, comparativement à 35 % chez les jeunes dont les parents ne savent pas toujours avec qui ils sortaient et à 12 % chez les jeunes dont les parents savent toujours avec qui ils sortaient[9].
La criminalité des parents ? Les études longitudinales de Petit-Bourg[AI] et de cambriole[11] montrent que la criminalité du père, de la mère, d’un frère ou d’une sueur est un puissant facteur de délinquance chez les garçons. ? Parmi les facteurs de risque liés à la criminalité des parents, la criminalité du père est l’un des plus influents : 63 % des garçons qui ont un père impliqué dans des activités criminelles risquent eux-mêmes d’être impliqués, comparativement à 30 % chez les autres garçons[1 2].
Les mauvais traitements durant l’enfance et la violence familiale La présence de violence au sein de la famille et le fait d’avoir été victime de mauvais traitements durant l’enfance 15 ans dont les parents ont une consommation excessive d’alcool ne sont pas plus à risque que les autres de boire[1 5]. ? Chez les jeunes de 15 ans, l’influence des pairs est un facteur de risque de consommation d’alcool plus prononcé que la consommation d’alcool des parents[16].
Facteurs de risque en lien avec les caractéristiques de la famille ? Pris isolément, les facteurs de risque en lien avec les caractéristiques de la famille ont des effets moins évidents Ur l’adoption de comportements délinquants chez les jeunes. Les effets négatifs découlent parfois d’autres facteurs, parfois d’une combinaison de plusieurs facteurs de risque[17]. Les garçons en provenance de familles séparées sont plus délinquants que les garçons en provenance de familles intactes, mais ils ne sont pas plus délinquants que les garçons en provenance de familles intactes mais conflictuelles.