Exposer sur la jussie

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Espèces invasives et agriculture La Jussie Définition d’une plante invasive : Une espèce est dite invasive ou envahissante lorsqu’elle se reproduise naturellement dans un domaine géographique dont elle n’est pas originaire, elle devient un agent perturbateur et nuit à la diversité biologique. Ces « invasives » peuvent perturber les milieux naturels et être source de désagrément pour les activités humaines (qualité de l’eau, irrigation, agriculture, pêche… ou la santé publique Ripe View next page (allergies, toxicité, tra Plantes invasives : To plantes invasives son rés„ introductions le plus otamment dans les mettent en péril la biodiversité. nvasifs, les ntre suite à des sont adaptées, ertaines d’entre-elles Animaux invasifs : Les animaux invasifs en région Centre sont par définition des espèces introduites qui se sont très bien adaptées à notre région, cependant elle posent problèmes car elles concurrencent les espèces de ce milieu.

Présentation de l’espèce choisie, son lieu d’origine et leurs caractéristiques : La Jussie ou Ludwigia, est une plante aquatique, provenant d’Amérique du Sud ou du sud des États-Unis qui fut introduite en France entre 1820 et 1830 pour décorer des bassins ‘agréments et des aquariums. Elle appartient à la famille des oenothéracées ou onagracées avec deux espèces. Elle est devenue un redoutable envahisseur des milieux naturels humides et aquatiques calmes. Depuis le début des années 1990 dans étendue vers le Nord, envahissant les lieux humides calmes jusqu’au delà de la frontière belge.

Il existe d’autres espèces de Ludwigia en France, la Ludwigia palustris ou Ludwigla des marais qui est une petite plante vivace basse ; ses tiges et ses feuilles sont teintées de rouge et elle produit de minuscules fleurs verdâtres sans pétales mais ne omporte aucun risque invasif. Il est fortement recommandé de ne pas utiliser la jussie comme plante ornementale en raison des risques de prolifération et de propagation incontrôlables. Elle produit de longues tiges, qui se développent horizontalement dans l’eau, sur l’eau ou même la boue.

Des racines spongieuses se développent sur les tiges immergées. La floraison, longue, débute en été, ses grandes fleurs (5 cm de diamètre) de couleur jaune lumineux sont spectaculaires. Les 5 pétales sont rétrécis à leur base qui est teintée d’orangé. Les fleurs sont solitaires, la ige florale est droite et peut s’élever de 20 à 100 cm au-dessus de la surface. Le fruit est une capsule cylindrique. Les graines sont très petites. Sa reproduction par bouturage la rend redoutable : le plus petit brin de plante peut reformer un individu entier..

Cette plante se développe très rapidement sur un sol humide ou directement dans l’eau. Elle peut doubler sa masse toutes les 2 semaines si les conditions sont bonnes et forme des herbiers très denses, inextricables, qui éliminent les autres plantes, notamment la myriophylle servant d’abri à la faune et aliment de base des poissons. Leur lien avec des activités humaines • Le premier lien avec l’homme et l’importation de plante exotique dont elle même. Le seul moyen de la faire disparaître es 2 l’homme et l’importation de plante exotique dont elle même.

Le seul moyen de la faire disparaître est de l’arraché, donc si l’homme ne l’arrache pas elle prolifère. Comment lutter contre la Jussie : un exemple de lutte contre la jussie : La Fédération départementale des chasseurs de Loire-Atlantique, gestionnaire d’une partie du lac de Grand-lieu, confrontée au problème de la jussie, a entrepris depuis juillet 2003 une vaste opération pour imiter la prolifération de la plante. Pour la partie aquatique, la jussie a été enlevée de façon manuelle : travail minutieux puisqu’il faut ramasser toutes les boutures pour éviter une prolifération. our les berges, elle a été traitée de façon chimique. En deux mois, ce sont 170 tonnes de matière fraîche qui ont été ramassées pour faire du compost dans un endroit à l’abri des risques… le compost obtenu avec la jussie est testé pour voir y a des repousses… Cette opération, soutenue par l’appui du Conseil régional, devra être répétée pour éviter un retour trop mportant de la jussie sur le lac de Grand-lieu, qui doit rester une zone humide d’importance internationale pour l’accueil des oiseaux migrateurs.

En Amérique, au moins 4 charançons qui se nourrissent de la sève de cette plante ont été identifiés comme acteurs possibles d’une lutte biologique contre certaines Ludwgias Invasives, mais chaque espèce montre des préférences pour un taxon ou plusieurs taxons de Ludwigia plutôt que d’autres, et le risque qu’il s’attaque à d’autres plantes, potentiellement autochtones, doit être étudié avant un usage dans l’environnement.