exposé sur la délocalisation

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Délocalisation en France La délocalisation en France est le transfert d’activités, de capitaux et d’emplois français dans des réglons du monde bénéficiant d’un avantage compétitif En économie, la délocalisation désigne le transfert d’activités, de capitaux et d’emplois d’une entreprise dans un autre lieu afin de bénéficier d’avantages compétitifs, c’est-à-dire de conditions économiques plus favorables •bas salaires, •droit du travail plus souple, ‘monnaie faible, •fiscalité plus légère, •dynamisme économ •existence d’un pôle •environnement…

La délocalisation a, e Snipxto iew r la baisse des coûts de transport et la mondialisation des capitaux et des marchés qui imposent une baisse des tarifs douaniers. Cette migration a lieu essentiellement du pays d’origine vers l’étranger, mais elle peut être aussi d’une zone urbaine vers une zone rurale, pour les mêmes motifs. Au sens strict, la délocalisation concerne toute l’activité et revient à séparer les lieux de productlon de ceux deconsommation.

Mais compte tenu de la division verticale du travail au niveau mondial, la délocalisation a souvent lieu par segment du processus d’activité. La menace de délocalisation d’une activité est parfois utilisée comme moyen de pression sur les syndicatset pour augmenter la durée du travail sans contreparties. Indépendamment de la baisse tangentielle des activités industrielles au profit du secteur tertiaire, en France, la perte est estimée à 250 000 sur la période 1970-2002 (Hervé Boulhol, 2004).

Caractéristique de la délocallsation en France Les petites et moyennes entreprises (PME), en France comme dans l’ensemble des pays, fournissent la majeure partie des emplois et du produit national brut, et sont largement moins sujettes ux délocalisations, en particulier lorsqu’elles proposent des produits et services à haute valeur ajoutée et lorsque leur actionnariat est contrôlé par les fondateurs, associés et salariés ou des investisseurs français, ancrés sur un terrltoire dont l’attractivité économique est soutenue (pôles de compétences, fiscalité, environnement scientifique et commercial… face à d’autres territoires concurrentsl Plus réactives que les grands groupes, elles sont aussi une source majeure d’innovations, d’où le soutien privé et public qui doit leur être accordé pour maintenir et développer les ctivités essentielles au bon fonctionnement socio-économique. l_Jn plan de relance par l’investissement (l’offre, l’activité) signifie un soutien en direction des entreprises, principales sources de maintien et de création d’emplois.

La plupart des pays de l’OCDE mettent en œuvre des politiques de soutien à destination des PME et des investissements innovants pour renouveler ou maintenir le taux d’activité. Face à la crise, le Fonds Monétaire International FM avait prévu que la croissance mondiale serait ramenée dès 2009 à un taux très faible jamals enregistré epuis la Seconde Guerre mondiale. Le BIT (Bureau international du travail) avait recommandé, dès 2008, de prendre des mesures d’urgences axées sur I international du travail) avait recommandé, dès 2008, de prendre des mesures d’urgences axées sur la création et la protection de l’emploi3.

Les activités de conception (recherche & développement, deslgn, marketing… ) demeurent compétitives sur le territoire français (même si la délocalisation de la émerge4), tandis que les centres de production dérivent vers les zones à faible coût de main d’œuvres,6. L’OCDE a prôné en 2009 un outien massif des États (politique keynésienne), et a placé, un temps, les États-Unis et la France parmi les pays les mieux positlonnés pour bénéficier de la reprise7.

Désormais le FMI recommande, selon un rapport, de réduire drastiquement les déficits publics (dette publiqueramenée à 60 % du PIB et non au-delà) et de recourir à un peu d’inflation8. La Banque Mondiale n’a toujours mentionné que la Chine et l’Inde comme principaux bénéficiaires de la croissance9, alors que la sous-évaluation du yuan se poursuit 10. Le chef de l’État français, alnsl que le président des États-Unis, ont oulevé « la question des taux de change » dans les arènes internationales et au centre du chômage croissanti 1,12.

L’OCDE, dans une étude publiée début 2010, invite la Chine à augmenter aussi ses dépenses socialesl 3. Malgré un contexte de parité euro-dollar et yuan défavorable, les PME innovantes qui se développent au niveau international, à travers des sociétés implantées dans différents pays, maintiennent leur leadership et sont les plus aptes à soutenir la reprise économique, si les activités stratégiques (R&D, conception, marketing, design, finance… demeurent sur le territoi ctivités stratégiques (R&D, conception, marketing, design, finance… ) demeurent sur le territoire français, d’où le soutien à un enseignement supérieur et à la recherche, les incitations fiscales et les aides pour favoriser le retour et le maintien des investissements et des centres stratégiques sur le territoire14. Les pôles de compétitivité créés en 2005 devaient freiner les délocalisations et créer des centaines de milliers d’emplois d’ici à 2010…

Aujourd’hui, les licenciements et délocalisations (vers l’Europe Centrale et l’Asie, zones à bas coûts et ? lus forts taux de croissance) s’amplifient cependant de la part des grands groupes, issus le plus souvent de fusions-acquisitionssuccessives, et souvent à capitaux multinationauxl 5. Les secteurs industriels sont les plus touchés, tandis que les secteurs high tech et ceux du tertiaire à forte valeur ajoutée tirent, pour l’instant, leur épingle du jeu16.

Le secteur industriel connait une profonde mutation face à la globalisation et à la compétition que se livrent les entreprlses sur les coûts salariaux (dumping ; les cotisations sociales, santé et vieillesse, sont les plus élevées en France par rapport aux utres pays, de même la taxe professionnelle sur les investissements productifs) et par conséquent sur le prix et les marges réalisées sur les produits vendus.

Un abaissement sensible de cette pression fiscale est poursuivi pour atteindre des niveaux comparables aux autres pays. Par ailleurs, l’avenir passerait par l’émergence de nouveaux leaders, le développement de nouvelles filières, de nouvelles façon de juger de la rentabilité diu PAGF leaders, le développement de nouvelles filières, de nouvelles façon de juger de la rentabilité d’une activité, de travailler et de roduire intégrant des notions de développement durable conclliant économie et attentes sociétales.

Dans le contexte des délocalisations poursuivies ou envisagées par de grandes entreprisesl 7,18, le gouvernement tente d’imposer ses choix grâce à sa participation en tant qu’actionnaire, tout en se défendant d’engager une forme de protectionnismel 9,20,2122,23. Ce phénomène démontre le paradoxe de la politique industrielle à mener au regard des pays à bas coûts et aux exigences de Bruxelles pour éviter toute distorsion de concurrence24,25. Les premières victimes sont les PMI soustraitantes26.

D’autres fleurons de haute technologie délocalisent en Inde leur activité de La plupart des pays font aujourd’hui face à un regain de protectionnisme pour protéger les emplois sur leur territoire31 . L’organisation Mondiale du Commerce (OMC) est souvent prise à parti32,33,34,35. L’OMC défend la libéralisation totale du commerce international pour permettre aux pays pauvres d’exporter vers les pays riches, dans un contexte de chute historique du commerce mondia136.

La commission européenne surveille les dérives potentielles qui fausseraient les règles de concurrence au sein de l’UE37,38. Le ministre français de l’Industrie, Christian Estrosi, prône les relocalisations ou le maintien de la soustraitance en France pour protéger les équipementiers de qualité39,40. Les déboires de constructeurs automobiles avec des usines délocalisées, obligés de rapatrier les déboires obllgés de rapatrier les modèles défectueux, pourraient changer la donne41 Certaines contraintes européennes peuvent peser sur la compétitivité45,46,47,48.

Aux côtés d’une industrie en recomposition, les secteurs tertiaire et quaternaire seraient voués ? progresser dans les prochaines années pour satisfaire au plus rès les besoins devenus de plus en plus identitaires et immatériels selon un rapport récent de Daniel Cohen49 (Sortie de crise : vers de nouveaux modèles de croissance), commandé par le Premier ministre et la secrétaire d’État à la prospective : •les sep. ices cognitifs et investissements immatériels (connaissances, recherche, enseignement supérieur, conseil en entreprise, publicité, marketing, technologies de l’information… ) •les services collectifs à fortes économies d’échelle, publics ou prlves ; •les services immatériels de consommation finale (culture et atrimoine historique, tourisme… ) •les services logistiques d’intermédiation.

Selon le rapport, la société entrerait dans « une phase de « synthèse créative » où les technologies s’agencent entre elles (développement des interfaces, hybridation) de manière à mieux correspondre aux besoins des individus, et rencontrent une demande de masse solvable.  » La crise actuelle, marquée par le resserrement du crédit, serait susceptible d’amplifier le recul des dépenses d’innovation, remettant en cause les investissements à long terme les plus prometteursSO,51.