Expos Mythe Du Progr S

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Jean-Charles GALLAY LI DSP QUESTIONS CONTEMPORAINES Le 01/10/2012 Le mythe du progrès Avant tout propos, il convient de définir les termes de notre sujet. Le terme de mythe est défini de la manière suivante, c’est un récit allégorique et fictif permettant d’exposer une doctrine. En ce qui concerne le Progrès, celui-ci nous vient du terme latin « progressus » q progrès est caractéri de l’humanité ou de moins dans une cert une amélioration, un développement. or fi to View d’avancer Le e : c’est l’évolution t supérieur ou du rict, ce mot implique ste un simple

Le mythe du Progrès associe donc ces deux notions, c’est donc l’idée selon laquelle l’Humanité tendrait vers un état supérieur, meilleur ou non, grâce aux différentes formes de Progrès. Ce mythe est ancré en chacun de nous et en particulier dans notre devenir, en effet, chaque individu a tendance à vouloir progresser. Historiquement, le progrès est une notion très peu ancienne car il caractérise l’entrée de l’Homme dans la Modernité. L’Homme a bénéficié de plusieurs évolutions technologiques et sociétales qui lui ont permis d’avancer.

Jusqu’au XIXème siècle, la pensée dominante sur le progrès emble y lire les signes de constantes améliorations de la connaissance et de la maîtrise de la nature (progrès scientifiques), des mœurs, de la politique (progrès de civilisation). Le mythe du Progrès est donc une notion relativement ancienne. Problématique : Peut-on encore croire au mythe du Progrès ? Cest ce qu’il conviendra d’étudier en faisant d’abord apparaître que le mythe du progrès est tout simplement essentiel pour « Homme, puis nous verrons que ce mythe a progressivement terni et qu’il n’a plus lieu d’être. ) Le mythe du Progrès : condition de l’évolution de liHomme Tout d’abord, on peut envisager différents types de rapports entre science et mythe. Sur un mode évolutionniste ou progressiste, le mythe est une pensée « primitive » qui est remplacée par la vraie pensée, la science. On peut également envisager les choses sur un mode dialectique, c’est à dire que mythe et science sont deux formes de la raison humaine qui se complètent. Quoi qu’il en soit an peut dire que la science est une évolution du mythe.

Au XIXème siècle, Hegel et Auguste Comte par exemple voient, dans le progrès (de la raison humaine, des sciences, de la ivilisation), une sorte de loi inscrite dans l’ordre de la nature et de la vie. Il y a, en effet, chez Auguste Comte la présence du progrès dans sa théorie des trois états. Rapidement, cette théorie repose sur le fait que l’esprit humain évolue en passant par trois étapes (théologien, métaphysicien et positif) au cours de la vie de l’Homme.

Avec cette théorie basée sur un progrès, Comte veut être un rénovateur social grâce à des bases scientifiques. Si il y a évolution alors on peut en déduire qu’il y a progrès, du mons pour l’époque. Chez Hegel, on remarque que le développement de l’Esprit se fait ans la négation. Ceci constitue donc un progrès beaucoup plus rapide qu’une succession de découvertes, qui selon lu progrès beaucoup plus rapide qu’une succession de découvertes, qui selon lui apparaissent comme un progrès mais lent.

Par ces deux exemples, on remarque donc que le progrès est oblgatoire pour l’Homme car il lui permet de s’améliorer ou d’apprendre à se connaitre. Voilà pourquoi le progrès est nécessaire à l’Homme. Le progrès est-il nécessaire ? Certes le progrès n’est pas toujours linéaire et pas seulement quantitatif : les hommes, leurs passions, eurs buts individuels, conduisent à un certain nombre de désordres et régressions. Mais quand on regarde l’Histoire, c’est souvent la loi du progrès qui l’emporte.

Par exemple, la théorie d’Adam Smith avec ses recherches sur l’origine des nations ont conduit à un progrès économique qul a élaboré la science économique. On constate donc que le mythe du progrès ne peut pas être complètement rejeté car il apparaît à certains moments de l’Histoire comme une réalité. Le fait de ne plus croire au progrès engendrerai la stagnation de l’Homme aussi bien intellectuellement que socialement, même économiquement. Le mythe du progrès peut continuer à perdurer car comme son nom l’indique c’est un mythe.

C’est à dire quelque chose de fictif en quoi l’Homme peut croire indéfiniment. Ce mythe prend en quelque sorte l’apparence d’une religion, en effet cela réside dans la croyance des Hommes en ce mythe Si cela correspond à une croyance, comment l’Église a-t-elle réagit ? Dans un premier temps de manière hostile comme avec toutes les autres doctrines qui proposaient quelque chose de différent et basé sur une croyance. Mais sous le pontificat du pape Léon XIII, l’encyclique Rerum novarum, il e