Expos Gestion De Developpement
Institut International de Management (IIM) Exposé de Gestion de Développement THEME : Le secteur informel et développement économique : cas du Niger or 10 Sni* to View Chargé du cours : Mr Laoual Aboube Année Universitaire 2014-2015 Membres du groupe : réputation comme leader mondial a vu sa part progressivement monter dans le PIB comme dans les exportations pour représenter les trois quarts des exportations au début des années 80, aidé en cela par le boom des prix mondiaux et d’une demande mondiale en expansion.
Le boom de l’uranium a procuré au pays des taux de croissance de supérieurs ? ant pour la production que pour les exportations. Alors que l’émergence de produit dominant dans un pays est très souvent de nature à provoquer le syndrome hollandais (le secteur en expansion ayant tendance à étouffer les autres), au Niger, elle s’est accompagnée d’une relative diversification de Factivité productive avec l’émergence d’autres produits agricoles qui ont considérablement contribué à briser le monopole de l’arachide.
Cependant un notable revirement dans la conjoncture économique du pays fut noté dans les années 80 avec la baisse des cours mondiaux de l’uranium couplé à une sensible éduction de la production nationale. De plus, le rôle central de l’Etat et le caractère marginal du secteur privé national, malgré la stratégie d’import-substitution qui a été mis en place, sans compter les énormes déséquilibres provoqués par des politiques inappropriées et favorisés par un contexte international devenu défavorable, ont rendu nécessaire l’application des programmes d’ajustement structurel (PAS).
A cet égard, la trajectoire du Niger n’est pas significativement différente de celle des autres pays africains, voire du monde en développement. Cette conjoncture ortement défavorable, couplée à l’effet de la sècheresse ayant frappé tout le sahel dans cette période, a eu des effets dévastateurs sur 10 sècheresse ayant frappé tout le sahel dans cette période, a eu des effets dévastateurs sur les performances de croissance du pays qui se sont significativement détériorées, neutralisant dans une large mesure les avancees que le pays avaient connues au début des indépendances (PDES, 2012-2015) l.
Le Secteur Informel Du Niger a- Définition Le secteur informel est officiellement défini comme « un ensemble d’unités produisant des biens et des services en ue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées. Ces unités, ayant un faible niveau d’organisation, opèrent à petite échelle et de manière spécifique, avec peu ou pas de division entre le travail et le capital en tant que facteurs de production.
Les relations de travail, lorsqu’elles existent, sont surtout fondées sur l’emploi occasionnel, les relations de parenté ou les relations personnelles et sociales plutôt que sur des accords contractuels comportant des garanties en bonne et due formes (BIT, 1993). b- Caractéristique Le secteur informel présente une gamme variée d’activités ce ui fait qu’il est difficile de bien en définir les contours. On peut distinguer : L’informel de production (agriculture périurbaine, menuiserie bois et métal, BTP, etc. ; – L’informel d’art (bijouterie, sculpture, tissage, couture, broderie, maroquinerie, cordonnerie, peinture, etc. ) ; Cinformel de services (restauration populaire, transports urbains, coiffure, couture, ré aration mécanique ou électrique, etc. ) ; PAGF 10 etc. ). A côté de l’artisanat traditionnel, se développe l’informel de production qui vend des produits comparables aux biens et sewices modernes mais pour des pouvoirs d’achat plus fables t avec des moyens plus limités.
Les stratégies développées par l’informel de production nécessitent l’adaptation des acteurs, la recherche et mise en œuvre d’innovations technologiques, l’articulation avec le secteur moderne, etc. Trois types d’activités, l’agriculture urbaine et périurbaine, les activités de tissage et la menuiserie de bois, illustrent ci-après à leur maniere ces dynamiques dans des contextes bien différents. c- Secteur informel production et emploi au Niger En Afrlque, bien que les activités Informelles ne soient pas déclarées, des tentatives ont été faites pour estimer leur poids ans l’économie.
Nos estimations, ainsi que celles d’autres chercheurs, indiquent que plus de 80 peut-être même 90 de l’emploi total est informel. Les statistiques officielles du NIGER indiquent que jusqu’à 60 % du PIB du pays est produit par les activités informelles. D’autres études fournissent des estimations un peu différentes en fonction de la définition adoptée de Pinformel, mais toutes conviennent que le secteur informel occupe une place importante dans l’économie du Niger.
En Afrique de l’Ouest, les secteurs d’activité les plus importants et qui connaissent les plus forts taux de croissance sont en général ominés par l’informel : le commerce de gros et de détail, le transport, la restauration, la reproduction de disques compacts et de cassettes, la menuiserie, la construction et l’immobilier, etc. Le Niger ne fait pas exception de ce point de v 0 menuiserie, la construction et l’immobilier, etc. Le Niger ne fait pas exception de ce point de vue-là. La part de l’informel dans la valeur ajoutée dépasse les 60% dans la plupart des années. Le secteur primaire est majoritairement dominé par l’informel.
L’agriculture, l’élevage, la foresterie sont presque entierement informels. Dans le tertiaire, la part de l’informel eprésente presque 5 fois celle du formel. Il n’y a que dans l’industrie que nous trouvons des parts un peu équivalentes pour les deux secteurs. Cela est probablement dû à l’influence des industries extractives qui sont formelles pour l’essentielle. Lorsqu’on considère l’emploi, les mêmes tendances confirmant la prépondérance de sont observées pour la plupart des pays de la sous-réglon, mais là encore, avec le Niger fait partie des pays qui jouent les premiers rôles avec le Bénin.
Or, le Bénin est un Etat entrepôt où l’activité principale est le commerce avec le géant nigérian voisin. Une analyse détaillée des données sur les caractéristiques de l’informel révèle une forte corrélation entre les critères les plus usuels définissant l’informel. Ces critères sont : la taille de l’activité, la non tenue de compte sincères, le non enregistrement, la mobilité du lieu de travail, l’absence de couverture sociale, le non-paiement d’impôt et le non accès au crédit bancaire.
Selon l’OIT, le secteur informel est constitué d’entreprises de petite dimension, dont la taille est inférieure à 10 employés, et qui ne sont pas enregistrées auprès d’une administration donnée. La logique derrière cette approche est que les petites activités sont forcément informelles, car manquant la capacité inst PAGF s 0 est que les petites activités sont forcément informelles, car manquant la capacité institutionnelle et l’organisation nécessaire pour disposer des documents comptables et financiers requis pour se faire reconnaitre par le fisc, le service de la statistlque et les autres services publics.
Enfin le faible accès au crédit est aussi un critère distinctif de l’informalité. Le crédit bancaire semble être pour l’informel, comme pour la plupart des petites entreprises une option resque fermée ; ce qui les confine à des formes de prêts assez informels, qui se limitent aux emprunts auprès d’amis ou de parents ou les tontines et font généralement face à des taux d’intérêt relativement élevés. Le faible accès de l’informel au crédit pourrait aussi s’expliquer par le fable niveau d’éducation des acteurs.
Mais la raison déterminante semble résider dans l’impossibilité dans laquelle la plupart des acteurs concernés se trouvent pour pouvoir rassembler la documentation comptable et financière Requise par les banques dans les dossiers de demande de prêts. L’emploi informel est réputé plus précaire et vulnérable que l’emploi dans le secteur moderne ; De plus, le nombre d’heure de travail dans l’informel fait plus que le double de ce qu’il est dans le formel pour certalns secteurs.
Il s’y ajoute que l’auto-emploi constitue la composante principale de l’emploi informel, avec plus de des personnes employées s’auto- employant. Les travailleurs informels n’ont pas de couverture sociale. Cela est connu. Et la moitié des enquêtés se disent indifférents à la création ou non d’une mutuelle de sécurité sociale. La vulnérabilité de l’emploi informel se manifeste aussi 0 d’une mutuelle de sécurité sociale.
La vulnérabilité de l’emploi informel se manifeste aussi dans le nombre d’accidents de travail par jour. Jusqu’à 43% des enquêtés disent avoir connu plus de 7 accidents par an. Il. Développement économique du Niger a- historique La revue des performances économiques est axée sur une analyse du cadre macroéconomique, de la situation des secteurs porteurs de croissance et des infrastructures économiques. L’histoire économique du Niger indépendant a connu trois grandes périodes l_Jne économie rurale de 1960 à 1975.
Sur cette période, ‘économie du Niger dominée par le secteur rural, 6% seulement de la population réside en milieu urbain, le PIB est issu pour environ 60% du secteur agricole et IAdministration représente, pour sa part, 7% à Le caractère très rural de l’économie est parfaitement symbolisé par sa faible monétarisation. En 1 965 la masse monétaire du pays est de 7,4 milliards de FCFA, soit du PIB environ.
L’arachide constitue le moteur de l’économie monétaire du Niger durant toutes ces années, de par son importance dans les exportations (50% à 70%), les recettes publiques (5% à 10%), les revenus paysans et le commerce oderne (par l’intermédiaire de la SONARA) et informel avec les acheteurs d’arachide. Le boom de l’uranium de 1975 à 1982. Dès 1976, les conditions climatiques se rétablissent et les récoltes céréalières redeviennent proportionnées aux besoins.
Mais la période est surtout marquée par la mise en exploitation de l’uranium. Celle-ci débute en 1971 avec une production d’environ 2 milliards de FCFA mais elle prend de l’ampleur à partir de 1975 avec une production de 11 milliards, po 7 0 milliards de FCFA mais elle prend de l’ampleur à partir de 1975 avec une production de 11 milliards, pour atteindre son maximum e 102 milliards en 1982. L’uranium représente alors près de % des exportations. Une économie sous ajustement de 1982 à 1990.
A partir de 1 982, le Niger s’engage dans une politique d’ajustement structurel destinée d’une part à contenir les déséquilibres internes et externes, d’autre part à maîtriser les réponses du côté de l’offre, donc à relancer la croissance sur des bases élargies et renforcées. Cette politique doit s’appuyer sur une limitation des charges et une mobilisation accrue des ressources ; elle comprend aussi des réformes visant à renforcer le rôle du secteur privé dans ‘économie et à restructurer le secteur parapublic. – Plan de développement économique et social (PDES) Le Niger a initié plusieurs programmes dans le cadre du plan de développement économique et social, avec l’objectif d’impulser une croissance soutenue et inclusive. Dans ce cadre, la mise en œuvre de l’initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens) a contribué à l’augmentation de la production irriguée. Le pays s’est doté d’une charte nationale de bonne gouvernance dans la gestlon des ressources minérales et a atteint en 201 2 le statut de conformité totale de l’initiative pour la transparence des ndustries extractives (ITIE).
Mais le développement du secteur privé à même d’accompagner la diversification de l’économie nécessaire pour la croissance inclusive reste un défi. Le Niger n’a pas entrepris de réforme majeure en matiere d’amélioration du climat des affaires. Il a vu la part du secteur privé moderne s’effriter au cou 0 d’amélioration du climat des affaires. Il a vu la part du secteur privé moderne s’effriter au cours des deux dernières décennies, au profit du secteur informel.
L’insertion du Niger dans les chaines de valeur mondiales (CVM) st timide en raison d’un appareil de production peu développé. Les secteurs des industries agroalimentaires, extractives et manufacturières peuvent toutefois offrir à terme des perspectives de développement. A condition de mettre en œuvre des politiques visant à améliorer l’environnement des affaires et à favoriser une plus grande interconnexion entre les secteurs d’activités, notamment le secteur minier et le reste de l’économie.
Ill. Secteur Informel : frein ou facteur de développement économique du Niger l. Frein Le secteur informel est un frein au développement économique u Niger par ces raisons : Ce secteur contribue peu aux dépenses publiques locales liées ? l’urbanisation (eau, électricité, voierie… ). De nombreuses activités de l’informel ne sont pas ou sont peu assujetties aux impôts et taxes ; la valorisation foncière est très peu taxée, tandis que les impôts locaux ne sont pas payés régulièrement.
Il en résulte que les collectivités locales disposent de budgets qui ne reflètent en aucun cas le dynamisme économique des villes. Le non enregistrement du PIB produit laisse le pays toujours derrière au niveau du classement de l’IDH. La pratique anarchique. Une flexibilité dans l’écoulement des produits stupéfaits et interdits par la législation Nigérienne. Développement des contre façon 2.
Facteur de développem Le secteur informel joue un rôle un très important dans l’économie du Niger à travers des explications et tableau illustratif ci-dessous : – 80 peut-être même 90 de l’emploi total est informel -70% du PIB est produit par les activités informelles. Valeur ajoutée totale Montant (milliards francs CFA) % du total Valeur ajoutée du secteur formel Valeur ajoutée du secteur informel Montant (milliards franc CFA) 749 192 10,97 1557. 9,023 Conclusion L’économie informelle traduit les capacités de résilience de sociétés à faible productivité face aux chocs extérieurs. A bien des égards, son développement peut être considéré comme la réponse apportée au défi de la croissance de la population, donc de la demande d’emplois souvent au détriment de l’accumulation du capital. Le secteur informel est devenu depuis 1980 le principal pourvoyeur d’emploi urbain, même si les entreprises modernes assurent encore 80 % de la valeur a•outée non-agricole, et il devrait le rester à l’avenir. 11)