Evaluation de l’entreprise
OF p g Réalisé par : BAHASSI Hind BENCHAACHOUE Ikarm SADOU MAMADOU Amina Encadré par : M. Rachid AASRI Sommaire Introdu ction…. . . . . . . . 3 . Généralités sur l’approche patrimon iale.. . . . . 1. Principe 2. Contexte entreprise, à les réévaluer à leur valeur actuelle de marché et à en déduire les dettes, elles aussi actualisées à aujourd’hui. On parle également d’actif net réévalué (ANR).
Capproche liée au présent de l’entreprise repose, quant ? elle, sur le principe de comparaison. C’est la méthode dite des comparables. L’objectif est de déceler des entreprises cotées ou yant été cédées récemment, dotées des mêmes caractéristiques que la société à évaluer et d’appliquer à l’entreprise les multiples de valorisation observés sur ces transactions. Pour finir, l’approche liée au futur de l’entreprise. C’est la méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie.
Son application repose sur la détermination des flux de trésorerie disponible que l’on va actualiser. Il s’agit de définir la valeur actuelle des revenus futurs de l’entreprise. La difficulté réside dans la détermination du taux d’actualisation qui est fonction du niveau de risque pesant sur les revenus à venir de l’entreprise. Nous allons nous intéresser à la méthode dite patrimoniale en étudiant, tout d’abord, les raisons qui conduisent à choisir cette approche. uis, nous détaillerons sa mise en œuvre et pour finir, nous présenterons les limites inhérentes à cette méthode d’évaluation. . Généralités sur l’approche patrimoniale : La méthode patrimoniale est simple dans son principe car la valeur de l’entreprise est la somme de ses éléments d’actifs inscrits au bilan, diminué de ses passifs et corrigée pour tenir compte du contexte de l’évaluation. Les valeurs de chacun de ses éléments sont des valeurs réelles corrigées et non les valeurs omptables historiques.
Les méthodes patrimonial e vision de l’entreprise, 2 4 méthodes patrimoniales donnent une vision de l’entreprise, qui doit être complétée par d’autres approches pour aborder le « vrai » prix qui résultera de la négociation, c’est à dire le montant qui sera accepté par le cédant et qui sera financé par le repreneur. Une des forces de cette méthode réside dans sa simplicité conceptuelle. Elle repose en effet sur une simple somme algébrique des éléments d’actif et des engagements vis-à-vis des tiers de la société.
Centreprise apparait comme une superposition d’actifs et de ettes dont il faut définir la valeur de manière indépendante. Cette approche sera privilégiée dans les cas suivants : industries, holdings, distribution, activité de commerce et autres sociétés foncières. En revanche, elle sera exclue pour les sociétés telles que les SSII et les sociétés de prestation de services, dans lesquelles la place des « hommes » représente une part quasi exclusive, ainsi que pour les Start up pour une raison évidente d’absence d’historique suffisant.
C’est une approche qui gagne en pertinence lorsque les actifs de l’entreprise sont nombreux et échangeables sur des marchés dédiés. La méthode patrimoniale apparaît comme incontournable dans l’univers de l’évaluation d’entreprise, outil précieux de mesure du chemin parcouru et de détermination d’un seuil minimum de cession. 2. Contexte : Différents évènements dans la vie d’une Entreprise peuvent justifier son évaluation. En effet, répondre aux questions Quand évalue-t-on ? ? et « pourquoi évalue-t-on ? » permet d’avoir une approche différente des méthodes d’évaluation. Une évaluation d’entreprise peut intervenir à l’occasion d’une: Acquisition ou ventes de titres; nécessité pour les deux parties d’évaluer les titres pour déterminer le prix pa 0F 14 ventes de titres; nécessité pour les deux parties d’évaluer les titres pour déterminer le prix payé (qui peut être différents de la valeur calculée car il s’agit de valeur négociée).
Introduction en bourse ou augmentation de capital, prise de participation, fusion, cession d’une branche d’activité ou d’une filiale lors dune restructuration, rachat d’actions propres… Clôture de l’exercice, liquidation ou succession. En cas de liquidation, il faut satisfaire les différents créanciers de l’Entreprise. En cas de succession, il ne faut pas léser les héritiers. une évaluation répond aux besoins spécifiques de partenaires Aussi, il est important de savoir à qui de l’entreprise. l’évaluation est destinée.
Ces partenaires peuvent être : Cacquéreur ou le vendeur. Les associés pour une sortie du capital, et notamment lors d’un conflit interne au conseil d’administration. Le notaire chargé de la rédaction d’un acte de donation-partage incluant des titres de société, représentant le donateur et les héritiers. Chaque destinataire de l’évaluation aura des désirs différents quant aux techniques d’évaluation de l’entreprise, quant aux résultats escomptés, et quant à l’interprétation de ces résultats. Il. Méthodes de l’approche patrimoniale 1.
Méthodes statiques : L’actif Net Comptable & L’Actif Net Corrigé Ou Le processus de détermination de la valeur patrimoniale se décompose en plusieurs étapes clés. La mise en œuvre de la méthode patrimoniale s’appuie sur le bilan de l’entreprise, le bilan recense : à l’Actif : les biens possédés par l’entreprise, enregistrés à leur coût d’acquisition éventuellement diminué d’un amortissement (usure du matériel) ou d’une dépréciation (perte de valeur). au Passif : l’origine des 4 4 amortissement (usure du matériel) ou d’une dépréciation (perte de valeur). Passif : l’origine des ressources ayant permis à l’entreprise d’acquérir les biens recensés à l’actif. Certaines de ces ressources sont exigibles (l’entreprise doit les rembourser) et ce sont alors des dettes. corrections : le bilan de l’entreprise ne reflète que la valeur historique de ce qu’elle possède, c’est à dire l’argent, en monnaie de l’époque, dépensé par l’entreprise pour acquérir ce bien qui a ensuite été amorti comptablement sur la durée. Il est nécessaire de procéder à des corrections, ajustements, ré- évaluations, retraitements, etc. dont les plus fréquents sont les uivantes : ré-évaluation des biens ayant pris ou perdu de la valeur immobilier, terrain, fonds commercial, stocks etc. ré-intégration d’actifs financés en crédit-bail (sans oublier leur contrepartie au passif) intégration de passifs absents du bilan : c’est souvent le cas du pass’f social, c’est-à-dire les provisions pour départ en retraite de salariés, ou encore du coût de mesures de remise en état de site dexploitation, de dépollution, etc. uppression de non-valeurs : il peut y avoir au bilan des éléments sans valeur économique (frais d’établissement, frais de recherche t développement, terrains, etc. ) ou du moins pour le repreneur (aménagements Inadaptés, marques,etc. ) Intégration des passifs de liquidation si cette solution est réellement envisagée (indemnisation des salariés, paiement des frais, etc. ) Calculer IActif net comptable : L’actif net comptable est la différence entre l’Actif net et le pass’f exigible (provisions comprises).
On peut l’écrire : Actif net comptable = Actif net dettes exigibles – provisions pour risques et charges Actif net (va 4 comptable = Actif net – dettes exigibles – provisions pour risques Actif net (valeur des biens de l’entreprise) dettes à court, moyen et à long termes exigibles au moment de la cession – provisions (en dehors des provisions à caractère de réserve ? inclure dans les capitaux propres) = Actif net comptable Calculer l’Actif Net Corrigé L’Actif net comptable doit être corrigé en retraitant plusieurs postes du bilan afin de calculer l’actif net Corrigé : Immobilisations incorporelles Frais d’établissements a éliminer Droit au bail d’un commerce : comparer l’économie d’un loyer équivalent Brevets, licences : vérifier la durée des revenus à atteindre Immobilisations corporelles et financières Terrains : souvent à réévaluer
Bâtiments hors exploitation : prix du marché Bâtiments d’exploitation : réintégrer les biens en crédit- bail (évaluation par les experts) Participations financières : évaluer par comparaisons avec des transactions similaires Matériels et outillage: si un marché de l’occasion existe, les évaluer à cette valeur Actif circulant Stocks : vérifier les provisions pour dépréciation des éléments dactif, faire un inventaire contradictoire, vérifier la cadence de rotation des articles Créances : vérifier la solvabilité des clients et les provisions et tenez compte des impayés moyens Trésorerie : réfléchir en valeur moyenne Capitaux Propres subventions : faire la part 6 4 x propres (subventions de les réduire de l’impôt qu’il faudra payer) Passif exigible lister et évaluer les engagements hors-bilan (Indemnités de fin de carrière, garantie donnée, risque sur un projet, etc. réintégrer la part restant due en capital au titre des contrats de crédit-bail (pour faire pendant à la réintégration du bien ? l’actif) vérifier l’adéquation des provisions pour congés payés, des provisions pour litiges, etc Une fois réalisé ce travail de recensement et d’analyse, dont a profondeur dépendra de la phase de négociation dans laquelle se trouve le repreneur et de la mobilisation ou non d’un expert, les résultats pourront être récapitulés dans un tableau synthétique permettant d’expliquer le passage de la valeur comptable de l’Actif Net à celle qui semble plus pertinente pour apprécier la valeur des éléments constitutifs de l’entreprise • /- plus ou moins value sur fonds de commerce – augmentation du passif exigible +1- plus ou moins value sur immobilisations /- plus ou moins value sur matériels et outillages +1- plus ou moins value sur stocks = Actif net corrigé . Les méthodes statiques dérivées : La VSB & les CPNE La valeur substantielle : VSB La valeur substantielle brute est la valeur réelle des actifs nécessaires à l’exploitation à l’exception de la valeur de la clientèle (fonds de commerce).
On y ajoute la valeur des biens en Crédit Bail, puisque ces biens participent à l’exploitation. Cidée phare de ce type de calcul est de dire que seuls les capitaux propres financent l’entreprise. Ainsi, valoriser une entreprise par cette méthode consiste à rémunérer l’existant de l’entreprise. A la différence de la méthod ui estime le futur, cette éthode des CPNE, qui estime le futur, cette méthode évalue le passé. La VSB comprend la totalité de l’actif servant à l’exploitation, corrigé de la surévaluation et de la sous-évaluation de certains biens, augmenté des endettements. Elle se calcule comme suit VSB=ANCC+D à CMLT+Compléments de substances (biens de location, bien de crédit, effets escomptés non échus… + Frais d’établissement-Frais de réparation à engager pour maintenir certains biens en état de fonctionnement En Résumé, la méthode de la valeur substantielle est l’inventaire des biens existants (actifs), c. -à-d. e la substance existante de l’entreprise. La valeur substantielle nette représente la valeur réelle des capitaux propres, c. -à-d. les valeurs fiscales des actifs corrigée par les réserves latentes, réduite par les dettes et les engagements de l’entreprise. La valeur substantielle peut être perçue comme limite inférieure d’une évaluation d’entreprise, étant donné que la substance existe matériellement au moment de l’évaluation.
Application : Soit une entreprise dont les informations se présentent comme suit Actif Immobilisé Stocks 28 840 (valeur réelle 36 600) 15 800 (valeur réelle 15 200) Créances de l’actif circulant 10 000 (valeur réelle 9980) Trésorerie-Actif 300 Dépenses de remise en état de certains actifs immobilisés : 500 Valeur de remplacement d’un matériel prêté par un fournisseur dans l’attente de la livraison d’une commande : 260 Les immobilisations hors exploitation ressortent 720 (valeur bilan) ou 1 460 (valeur de marché). Travail à faire : Calcul de la valeur substantielle brute. Solution Actif comptable réel B4 Calcul de la valeur substantielle brute. 2080 (=36600+ 15200+9980) Dépenses de remise en état + 500 Matériel prêté exploité Actifs hors exploitation Valeur substantielle brute + 260 – 1460 61380 Les Capitaux Permanents Nécessaires à l’Exploitation: CPNE La notion de capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE) a été introduite par Barnay et Calba. Elle représente la masse de capitaux permanents nécessaires pour financer les investissements et le besoin en fonds de roulement afin que l’entreprise soit en équilibre financier. Les CPNE sont constitués de la somme des immobilisations nettes nécessaires à l’exploitation, valorisées à un « coût d’usage », et du fonds de roulement normatif (nécessaire à la mise en valeur de ces immobilisations).
Elle se calcule comme CPNE Immobilisations nécessaires à l’exploitation (y compris biens en crédit-bail ou loués) + BFR d’exploitation (généralement le BFR normatif). « Les CPNE sont donc composés d’une partie de capitaux propres et d’une partie de capitaux d’emprunt. » L’approche par les CPNE paraît être plus pragmatique et plus réaliste que celle basée sur la VSB. En effet, elle est basée sur une logique selon laquelle on rémunère ce dont on a besoin, tandis que la VSB admet quelques limites du fait qu’elle ne donne pas la valeur des fonds propres, mais seulement la masse des apitaux nécessaires pour créer une entreprise ayant les mêmes caractéristiques que l’entreprise concernée. La difficulté majeure de détermination des CPNE étant correcte du Besoin en Fonds de Roulement(BFR).
Reprenons l’exemple précédent: Soit une entreprise dont les informations se présentent com informations se présentent comme suit Créances de l’actif circulant 10 000 (valeur réelle 9 980) dans l’attente de la livraison d’une commande : 250 e niveau de chiffre d’affaires prévisionnel est de 60 000 DH hors taxes. Le besoin en fonds de roulement est égal à 60 jours de hiffre d’affaires hors taxes. Actif immobilisé 36600 Dépenses de remise en état 500 +250 Immobilisations hors exploitation -1450 Besoin en fonds de roulement (60 000X60/360) +10000 Capitaux Permanents Nécessaires à l’Explo•tation 45900 Solution : 3. Méthode mixte : le Goodwill Dans une logique d’évaluation, le goodwill mesure la valeur des actifs immatériels non évalués directement par l’ANC. La méthode du goodwill est une méthode de valorisation dite mixte qui vise à corriger les valeurs patrimoniales our tenir compte de la rentabilité économique a treprise. 0 4