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Automne 2011 Programmes de certificat Environnement macroéconomique 30-804-09 SOLUTIONNAIRE DES EXERCICES SUR LE MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES QUESTION 1 Les conditions économiques se sont considérablement détériorées au cours de l’année 2009, si bien que la récession à l’échelle planétaire a été beaucoup plus sévère que ce qui avait été prévu e tour d’horizon de la situation économiqu Toutes choses égales a) En 2009 au canad pas pu allons faire un bref 6 Swipelaviewn htp g enses publiques n’a compenser la chute de % de la construction résidentielle, la baisse de 1,5 % des immobilisations en structures non résidentielles et la réduction de 17,2 % des achats de machineries (source : Banque Royale). La progression des coûts unitaires a été relativement faible et la croissance réelle a diminué de % (source : Banque du Canada).
Expliquez et illustrez graphiquement l’impact de ces événements sur le marché des biens et services au Canada en 2009. Identifiez correctement vos axes de même que les changements impliqués. (3 points) Canada, comme prévu, la composition de la demande globale se modifie, la demande intérieure finale gagnant en importance au détriment des exportations nettes. Au troisième trimestre de cette année 2009, ces mouvements se sont traduits par une croissance du PIB plus faible qu’escomptée Banque du Canada, communiqué du 8 décembre 2009. marché des biens et services au Canada au troisième trimestre de 2009. dentifiez correctement vos axes de même que les changements impliqués. 3 points) Réponse : au troisième trimestre, la hausse de la demande intérieure finale a fait augmenter la demande globale (choc positif) mais les exportations nettes ont fait diminuer la demande globale (choc négatif), d’où une croissance plus faible du PIB réel (YI) qu’anticipée (Y2). Graphiquement, c) Aux États-Unis, l’année 2009 fut une année noire empreinte d’une grande morosité qui persiste toujours malgré les quelques signes de reprise : les dépenses en biens durables des ménages ont baissé de 4,3 %, la construction résidentielle a diminué de 20,1 et les dépenses en immobilisation des entreprises ont connu une contraction de 18,5 % (source : Banque Royale). Les salaires ont progressé faiblement, mais la productivité a baissé.
Expliquez et illustrez graphi uement l’impact de ces événements IE l’investissement des ménages et des entreprises ont contribué ? la aiblesse de la demande globale (choc négatif) et la hausse des coûts unitaires de main d’œuvre (résultant de la hausse des salaires et de la baisse de productivité) ont accru les coûts unitaires de production provoquant ainsi une diminution de l’offre globale (choc négatif); l’économie américaine s’est donc contractée en 2009. Le graphique : OG po DG YI d) Ce sont les pays émergents qui s’en sont le mieux tirés en 2009. L’Inde en particulier a connu en 2009 une croissance réelle qui devrait approcher les 6,0 %, grâce à une forte progression du secteur des services aux entreprises et ux ménages et à un secteur manufacturier dynamique qui a bien répondu à la demande intérieure. N’eut des exportations de 6,6 3 OF IE Selon la Banque du Canada, une offre excédentaire considérable persistait au sein de l’économie du pays au troisième trimestre… À mesure que les niveaux d’activité se redresseront au pays, Yoffre excédentaire se résorbera…
Rapport sur la politique monétaire, octobre 2009 e) Qu’entend-on par offre excédentaire? Expliquez brièvement. Illustrez graphiquement la situation de l’économie canadienne dans l’hypothèse où il n’y aurait pas d’offre excédentaire. Identifiez correctement vos axes. Réponse : l’offre excédentaire correspond à l’écart de production («output gap») qui s’est creusé avec la récession (d’où l’écart récessionniste). Dans le cas où il n’y aurait pas d’offre excédentaire, l’économie canadienne serait en situation de plein emploi,’ graphiquement, GRAPHIQUE UIVANTE 4 Marché des biens et services Solutionnaire baisser. Alors, la croissance réelle devrait diminuer de % au Canada en 2009.
Expliquez et illustrez graphiquement l’impact de ces événements sur le marché des biens et services au Canada en Identifiez correctement vos axes de même que les changements Réponse : La récession américaine reflète une demande intérieure faible qui entraîne une baisse de nos exportations; ajoutez à cela la diminution des dépenses d’investissement des entreprises et la baisse d’activité dans le secteur résidentiel et vous avez une forte contraction de la demande globale. À son tour, la diminution de la productivité du travail fait augmenter les unitaires de main d’œuvre et incite les entreprises à réduire leur (baisse de l’offre globale).
Résultat : une récession qui s’aggrave en vertu d’une baisse du PIB réel de 2,5 Graphiquement, durables, la construction résidentielle et ‘investissement des entreprises; cette politique devrait favoriser croissance de la demande globale et du PIB réel l’an prochain. D’autre part, l’intervention gouvernementale s’est traduit par une augmentation des dépenses publiques (infrastructures surtout) et une baisse générale des impôts sur le revenu (particuliers et entreprises); celle-ci devrait encourager la consommation et l’investissement, une autre source de croissance de la demande globale. Graphiquement, c) Aux États-Unis, les bonnes nouvelles se font rares en cette année 2009! En juin dernier, un économiste de Harvard affirmait que l’économe alade est branchée sur le respirateur artificiel des pouvoirs publics. Mais, cette thérapie ne suffira pas à relancer l’économie américaine en 2009.
Celle-ci est affectée par une réduction importante de la demande intérieure, en particulier dans la construction 6 OF IE ne fera qu’empêcher féconomie de s’enfoncer davantage. Ceci se traduira par une croissance négative du PIB réel : -2,9 Du côté des prix, l’évolution relative des salaires et de la productivité engendrera un taux d’inflation nul; dans ce contexte, seul une hausse des salaires supérieure à la hausse de la productivité (ou encore une baisse de la roductivité) permettra la réalisation de ce résultat. Ceci se traduira graphiquement par une baisse des courbes de demande globale et d’offre globale de même ampleur. Voici le graphique DG’ YPE d) Les économies émergentes seront celles qui s’en tireront le mieux en 2009.
Elles connaitront certes un ralentissement de leur croissance suite à la contraction des échanges commerciaux, mais la demande intérieure demeure somme toute dépenses publiques contribueront à faire croître la demande intérieure. De plus, les 8 chinoises profiteront de la vigueur de la demande intérieure dans économies émergentes asiatiques. Résultat : une augmentation significative de la demande globale et du PIB réel en chine pour 2009. Illustration graphique 9 Marché des biens et servi BOF IE même de la déflation. Graphiquement, États-Unis 2009 . Baisse de la consommation et de l’investissement ndice des prix du P. l. B. DEFLATION : TAUX D’INFLATION NEGATIF Baisse de la demande globale P. l. B. réel 10 b) Selon d’autres, la demande intérieure aux États-Unis devrait diminuer de 1,5 % en 2009. Les exportations baisseront de 4,8 gt.
Les gains de productivité seront nuls et les salaires augmenteront, bien que plus faiblement qu’en 2008. Résultat : la croissance réelle sera négative et le taux d’inflation sera faible. Illustrez graphiquement et expliquez brièvement l’impact de ces événements sur le marché des biens services aux Etats-Unis en 2009. La diminution de la demande intérieure et des exportations américaines gouvernement pour soutenir l’économe, qui comprennent notamment un réinvestissement massif dans les infrastructures publiques, des réductions fiscales pour les particuliers et les entreprises et des mesures pour soutenir le développement économique. 1 c) La croissance réelle pourrait ainsi atteindre 0,6 % en 2009 si l’on s’en tient ? ce profil financier du 4 novembre 2008. Illustrez graphiquement expliquez brièvement l’impact de ces événements sur le marché des biens et services au Québec en 2009. e réinvestissement massif du gouvernement du Québec dans infrastructures publiques ainsi que les mesures pour soutenir le développement économique devrait permettre à la demande globale de croître faiblement (0,6 %); quant aux mesures fiscales, elles inciteront les ménages à consommer davantage et les entreprises à accroître leurs investissements; ceci devrait soutenir la demande globale de l’économie québécoise. Illustration gra hi ue : 0 6