ETUDE DE DOCUMENT. DISCOURS DE Abdelaziz Bouteflika LE 26 AOUT 2006
Le 20 aout 2006, à l’occasion de 50ème anniversaire du congrès de Sommam, le président Abdelaziz Bouteflika prononce un discours à Bejaïa. Ce congrès occupe une place importante dans l’histoire de l’Etat Algérien puisque c’est à ce moment qu’est posé une sorte de chartre de la révolution dans laquelle est stipulée l’indépendance totale du pays. Ce discours relève alors d’un devoir de mémoire nationale concernant la guerre d’Algérie et son aboutissement à l’Etat Algérien libre. En quoi ce discours est-il représentatif de l’utilisation de la émoire de la guerre d’Algérie par l’Etat Algérien ? our répondre à cette question, nous verrons d’abord en quoi la mémoire de la guer d’un même passé et que cette mémoire p en place. le peuple autour n nsuite, nous verrons Sni* to le pouvoir politique 44 ans seulement après la date de l’indépendance de l’Algérie, nombreuse encore sont les personnes qul ont vécus cette guerre. Ce discours est donc pour elles particulièrement parlant et émotionnellement fort : « Tous les citoyens de ce pays se souviennent. » Le président cherche à fédérer les algériens autour d’un souvenir commun.
Ce discours marque aussi une volonté d’inonder chacun de ces algériens ayant participé à la libération de l’Algérie d’une fierté de la victoire. Mais l’on peut facilement contredire l’unité nationale mise en avant avec l’oubli volontaire de la part d’Abdelaziz de parler des pieds noirs et surtout des harkis. L’unité du peup peuple algérien est d’abord soulignée par l’utilisation du déterminant « Tout » qui est le premier mot du discours et par la présence du déterminant possessif « Notre » à trois reprises.
On retrouve aussi dans ce discours le groupe nominal « Dans son nsemble Abdelaziz marque donc une volonté de conférer le peuple algérien. La dernière phrase de cet extrait « alors même que notre droit à l’existence en tant qu’Etat national n’était pas encore reconnu » ajoute que l’unité du peuple algérien est même plus forte qu’une simple unité nationale puisqu’elle existant avant même la création de leur Etat.
Mais Abdelaziz omet volontairement de rappeler l’existence des pieds noirs qui sont des français nés et résidant en Algérie ainsi que celle des harkis qui sont des algériens qul se sont battus our la France et donc pour l’Algérie française. Ces personnes, représentant pourtant une part importante de la populations ne sont pas mentionnés par le chef de l’Etat car elles sont le contre exemple de l’unité nationale pour l’indépendance de l’Algérie.
Ils ont d’ailleurs été mal traités voire tués dans leurs propre pays qui était rAlgérie. La guerre d’Algérie se révèle en faire comme une véritable guerre civile en Algérie Le sentiment de fierté est omniprésent dans les paroles de celui qui est le chef de l’Etat Algérien depuis 15 ans. Elle est soullgnée ar la longueur et la dureté de la guerre. La très longue phrase qui est au centre de cet extrait ainsi que la répétition de « sept ans » traduit la longue durée du conflit.
La cruauté de la guerre est mise en avant par des adjectifs comme « démesurée « incom PAG » OF d conflit. La cruauté de la guerre est mise en avant par des adjectifs comme « démesurée « incommensurablement » et par le comparaison des deux armées ennemies qui montrent une inégalités des forces en présences : « Quelques dizaine de milliers de djounouds » contre la « formidable armada coloniale forte de entaine de milliers d’hommes La supériorité quantitative et techniques de l’armement militaire de l’armé française est aussi mentionnée.
Malgré toutes ces difficultés, les combattants de l’Algérie indépendante sont tout de ressortis vainqueurs de ce conflit, ce qui leur donne un bon droit supplémentaire pour être fière de leur œuvre. La mémoire de la guerre d’Algérie permet aussl à Abdelaziz Bouteflika de liguer les algériens autours d’un parti politique étant bien entendu le sien. pour cela il entreprend une schématisation positive de l’action de son parti, le Front National de Libération. Ceci a pour but de légitimer son pouvoir de président et de rappeler son action pour la libération de son pays.
Le FLN, dont est issus Abdelaziz Bouteflika, est le parti le plus connu et les plus important s’étant battu pour l’indépendance de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika est aussi un membre du conseil de la révolution. Il est alors difficile de contester qu’il est l’un des acteurs de la victoire de l’Algérie indépendante. Il ne manque d’ailleurs pas le rappeler dans son discours : « Notre Armé de Libération Nationale organisés dans le cadre du Front e Libération Nationale, imposa en 1962 à FEtat français des négociations à ses conditions. ? Le président de la république se met alors dans négociations à ses conditions. » Le président de la république se met alors dans une position de légitimité historique dans le fait d’être à la tête du pays puisque c’est grâce à son parti que l’Algérie a obtenu son Indépendance. Cependant, pour faire passer cette idée, Abdelaziz Bouteflika simplifie énormément l’action du FLN dans sa lutte pour l’indépendance afin de n’en montrer que les bons côtés.
En effet, pour s’assurer le soutient de sa population le FLN instaure la peur et élimine tous les autres partis et courants nationalistes. De plus, une fois au pouvoir de rAlgérie libre, le gouvernement FLN fonde un parti unique, ce qui est tout à fait contraire à la démocratie et la république aujourd’hui en place en Algérie. On remarque donc que Abdelaziz Bouteflika chercher a positiver l’image de l’action du FLN dans les mémoires. Pour cela, il schématise les faits et centre la victoire de l’Algérie indépendante sur la seule action du FLN.
Abdelaziz Bouteflika se sert donc de la mémoire de la guerre d’Algérie pour rassembler le peuple algérien autour d’une même culture nationale mais il s’en sert surtout pour mettre en avant son parti politique et donc se légitimer à la tête du pays qu’il a poussé vers l’indépendance. Il se présente donc à la fois comme dirigeant de [‘Algérie ayant un devoir de mémoire mais aussi comme un personnage important qui a contribué ? l’indépendance de son pays. Il tente de rassembler les différentes mémoires en une seule mémoires nationale, qui met son parti sur un piédestal.