ethnologie

essay A

l- Évolution et diffusion A) Evolution 1) Le contexte de Darwin L’évolutionnisme est une idéologie amenée principalement par Darwin qui dit que les espèces évoluent et ne sont pas arrivées comme ça. Ainsi, beaucoup d’animaux se ressemblent mais ne sont pas exactement les mêmes (ex : chevaux et zèbres). Les espèces sont en variabilité constante. De plus, tous les individus au sein d’une espèce sont différents. Idée selon laquelle le disparaissent. Les tra 2) Evolutionnisme et Morgan ne dit pas qu sont différents biolo physiquement ? r fi to vieu t les autres réditaires. humains oi le sont-ils C’est en fait, selon lui, qu’ils ne se sont pas développé au même Mthme, d’où les différences. Tous les Hommes ont pour lui la même intelligence et le même potentiel, mais certains sont plus évolués que d’autres. Les différentes étapes Morgan essaie de reconstituer l’Histoire de Phumanité pour trouver les moments où les humains ont eu des déclics » dégage 3 grandes étapes, chacune composée de 3 sous étapes • La sauvagerie (ancienne, moyenne, récente) avec comme soUs- étapes le langage, le feu et l’art

La barbarie (ancienne, moyenne, récente) avec pour sous-étapes la poterie, la domestication des animaux/ l’agriculture et la sidérurgie La civilisation (ancienne, moyenne, récente) avec comme sous- l’écriture, les inventions techniques (poudres, boussoles, papier, imprimerie) et les inventions industrielles (vapeur, électricité et surtout la notion d’une évolution accomplie) Les germes Il se pose également la question de la différence qu’il faut expliquer : nous sommes tous le développement d’un germe et la germe d’un futur développement. Les germes d’idées sont avorisés selon le mode économique du moment.

Les systèmes de parenté De plus, Morgan est le premier à faire la distinctlon entre deux systèmes de parenté : le descriptif et le classificatoire. Selon lui, le système de parenté utiliser est le reflet d’une étape de l’évolution et des mœurs en vigueurs. Critiques 0 par ces théories Morgan justifie quelque part la colonisation de ces pays « en retard » par les pays dits « civilisés Cela sonne comme une aide que les colonisateurs donneraient aux autres civilisations. 3) Tylor et Frazer Tylor est connu pour son idée sur la naissance de la religion

Selon lui, tous les Hommes auraient déduit des rêves et l’apparition de morts dans les rêves l’idée d’un haut-delà, d’une survie des âmes après la mort physique. Ils auraient ensuite étendu cela à des objets rituels et des tabous autour de ceux-ci et des ancêtres. Frazer, lui, dégage 3 stades : La magie avec la loi de la similarité (une chose semblable à une autre est la même chose) et la loi du contact (on touche quelque chose, on en garde une trace) La religion où l’on essaie de rationnalisé des faits inexpliqués La science où l’on e une trace)

La science où l’on explique les faits inexpliqués B) Diffusion Le diffusionnisme étudie la diffusion des idées etc. Il ne peut y avoir qu’une seule fois où une idée est inventée, après elle n’est que diffusée. Idée que l’Homme est en fait peu inventif et recopie les autres. Une invention et la façon dont elle est reçue dépend du contexte culturel de sa création. Dawkins C’est un évolutionniste. Il traite le gène qu’il définit comme « une entité qui se divise et se recombine avec une fréquence mesurable Les « mèmes » sont les équivalents culturels des ènes.

Ce sont des entités qui se reproduisent et qui sont l’objet. Ce peut être un air de musique, une religion, une marque de chaussure… 3 critères caractérisent la reproduction des mèmes : La longévité (durée) La fécondité (copie) La fidélité (fidélité des copies) Sperber Il travaille sur la contagion des idées, l’épidémiologie des idées et leur diffusion. Nous produisons tous des représentations mentales très nombreuses sur une journée. Peu d’entre elles vont devenir publics. Nous pouvons les diffuser en les disant.

Mais il existe aussi des représentations publiques et culturelles. Il en étudie les microprocessus de transmssion. L’idée est selon lui transformée en étant transmise. De plus il faut que le contexte soit propice à la diffusion. Si elle est associée à une mémoire extérieure (image, livre) ou une institution elle aura plus de chance d’être transmise. mémoire extérieure (image, livre) ou une institution elle aura plus de chance d’être transmise. ll- Fonction Dans le fonctionnalisme on veut s’intéresser à comment fonctionne une société dans l’instantané.

On ne cherche pas à expliquer les différences entre les hommes, simplement ? comprendre le fonctionnement des sociétés. A) Le fonctionnalisme de Malinowski l) Culture Chaque élément d’une culture accomplit une fonction vitale, un rôle à accomplir dans le fonctionnement du tout, de la même façon dont un organe participe au bon fonctionnement du corps. Chaque élément à un travail qui complète celui d’un autre etc. La culture est un instrument qui permet à l’Homme de résoudre ses problèmes. Elle est censée donner satisfaction aux besoins de l’Homme. C’est un tout indivisible. ) Besoins La culture permet l’adaptation de l’Homme qui est conditionné par ses besoins biologiques dont la satisfaction est nécessaire à la survie. Un besoin correspond à un instinct que l’on partage avec les animaux. Ily a trois étapes au besoin . L’instinct L’acte qui assouvie le besoin La satisfaction Il y a 11 séquences vitales : le besoins d’oxygène, de manger, de boire, l’appétit sexuel, la fatigue, l’activité, la somnolence, uriner, déféquer, la peur et la douleur. Métabolisme : interaction avec le milieu qui nous apporte et à qui ous rejetons.

Chaque besoins entraine d (ex : besoins sexuel parenté ; besoins de bien être construction d’habitations etc. ) Il y a des besoins primaires et d’autres secondaires. A partir de ces besoins [‘Homme créer une représentation culturelle qul contribue à modifier ses attentes et à en créer de nouveaux : ce sont les secondaires. 2 sortes de besoin secondaires : Les besoins dérivés 0 Féconomie qui organise les ressources, la réglementation des activités collective, l’éducation car besoin de transmission et l’organisation politique qui définit l’autorité.

Les besoins impératifs intégrants C] besoins de comprendre le monde, de penser que l’on contrôle le hasard, de partager un rythme de vie entre individus. 3) Institutions Institution : phase culturelle. C’est la fonction et la contribution partielle à l’activité totale de la culture. 6 éléments de l’institution : La charte Le personnel Les règles et normes L’endour matériel La fonction L’activité spécifique avec des résultats B) Le fonctionnalisme de Radcliffe-Brown Il n’est pas d’accord avec Malinowski qui fait de la société un corps et la transforme en étude biologique.

La biologie doit rester une méthode. La culture est selon lui trop vaste et il préfère se pencher sur les relations et la structure sociale. Malinowski pense en termes de cause, R-B lui pense en termes d’effet. Chez lui il y a trois axes d’étude : La structure Le processus La fonction doit avoir une e de système social de système social dans lequel il y a des règles. C’est un arrangement ordonné de relations sociales. Elle révèle l’importance des statuts sociaux. A Pintérieur de la structure il y a donc la fonction de celle-ci et le processus par lequel elle existe.

Structure : Relations sociales changeables et observables Mais la forme structurale reste la même et est inobservable Il y a un principe structural immuable dans toutes les cultures, il est universel. C) Critique 1) Critique du téléologisme de ces théories Des processus ou organisations sociales sont réalisées en vue de faire quelque chose. Cette façon de penser n’est pas légitime si le chercheur ne montre pas que ces activités, par un système de cause à effet, sont un système en vue de quelque chose. Expliquer la cause n’est pas expliquer l’effet et vice versa.

Une fin ‘est pas l’origine. 2) Critique de l’argument tautologique Raisonnement circulaire dans lequel les éléments sont expliqués les uns par rapports aux autres. Le tout existe car les éléments existent, les éléments existent car le tout existe. Dans le fonctionnalisme même, il y a des éléments qui n’ont pas de fonctions, qui sont afonctionnels. On reproche de ne pas expliquer le contenu culturel. 3) La notion de totalité Pourquoi penser les cultures comme un tout uni ou tout est en accord avec tout ? Il y aussi des conflits internes aux cultures, elles ne forment pas un tout harmonieux.