Essai Philosophique

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Collège Jean-de-Brébeuf Analyse philosophique L’identité humaine par Marie Lafleur Baccalauréat International Résumé session Mai 2012 Afin de débattre de la nature humaine, je me servis d’une annonce publicitaire faisant la promotion d’une automobile Ford Mondeo. Elle s’amorce d’abord par l’image d’un homme, puis de son organisme Int procédé se répète av un org questlon. La publicité Sv. ige to View suit : « La vraie beaut Analyse n squelette.

Ce ec Pautomobile en gan allant comme L’automobile est un objet couramment m diatisé afin d’inciter à sa vente. Son prix d’achat élevé réjouit les commerçants alors ue son utilité indéniable comble les consommateurs. Son «indispensabilité» en est d’autant plus soulignée que cet agent de félicité se voit présenté aux acheteurs par des publicités séduisantes. Ces dernières charment par les prises de position existentielles qu’elles incitent, soit la redefinition même de notre identité.

En effet, il est fréquent de noter l’usage à outrance des questions à polémiques comme stratagème médiatique afin d’accrocher l’attention d’un potentiel consommateur. Ici, la publicité automobile concernée se prononce sur la nature même u beau et la notion d’une métaphysique qualifiée «d’au-delà du visible». Cela pose une réflexion à juste titre. Comment approcher le sujet? Si nous abordons le problème sous une perspective platonicienne, il est juste d’affirmer que le beau beau est inhérent au vrai.

Ainsi, que pouvons-nous affirmer avec certitude sur notre identité? N’avons-nous pour toute valeur qu’une façade ou possédons-nous une dimension propre transcendant la réalité sensible? pour ce faire, il nous faudra comparer le physicalisme au mentalisme en tentant de déterminer lequel est le plus applicable dans notre réalité erceptible. Puis il nous faudra analyser la théorie particulière de Thomas Reid et enfin aborder le modèle du surhomme de Nietzsche. Afin de répondre efficacement à ces questions, il est primordial d’en définir les concepts.

La problématique en est d’autant plus évidente qu’elle est soulevée même au niveau de sa sémantique. En effet, discerner les limites de nos constituants identitaires varie selon les écoles de pensées. Assurément, nous avons tous une part physique tangible; l’objet de nos perceptions est concret et notre présence charnelle est matérielle, pour soi et les autres. Ainsi, si nous accordons le moindre crédit à nos perceptions, il nous est possible de prouver notre existence à l’autre en se présentant à ses yeux.

II est de même recommandé de concrétiser cette notion en l’appuyant d’un autre sens; le toucher par exemple, en serrant aimablement la main du sceptique. Certains persistent à croire que se fier à nos perceptions combinées et soutenues d’un bon jugement critique n’est tout de même pas une certitude absolue, ce qui n’est pas tout à fait justifiable pragmatiquement. Bien sûr, toute preuve sensible n’est pas imparable contre les spéculations théoriques. L’exemple d’Hilary Putnam2 des cerveaux dans imparable contre les spéculations théoriques.

L’exemple d’Hilary Putnam2 des cerveaux dans une cuve remet déjà en cause les fondements même de nos constituants physiques et de nos perceptions, mais, à tltre utilitaire, il est juste de reconnaitre l’existence d’un individu, supportée d’arguments sensoriels puisqu’ils sont cohérents avec notre réalité perceptible et, conséquemment, applicables en circonstances réelles. Il est certes rare de se savoir capable de nier l’existence d’un individu si celui-ci vous menace muni d’un canon à votre tempe.

La bouche d’un fusil contre la tête et la main du malfaiteur sur votre épaule, le scepticisme sur l’essence même du criminel ne sera plus de mise. De plus, il n’est pas dit que les théories complètement idéalistes, soit l’avis selon lequel nous ne sommes qu’essence puisque la réalité n’est ultimement qu’une conception mentale, ne sont pas sans faille. Ne s’en tenir qu’à notre aspect tangible relève d’un dogme intitulé le physicalisme3 qui rejette toute doctrine allouant de l’importance à une «âme».

Selon les physicalistes purs, la conscience n’est qu’un simple enchainement de stimuli euronaux au sein de notre cortex qui nous permet de régir notre corps et ce que nous quallfions de «pensées». Bien que l’idée soit alléchante par sa simplicité, elle prétend toutefois défier les limites de la science actuelle. Dans les faits, il n’y a pas encore eu de localisation précise de la conscience, qui n’est qu’un terme imparti aux manifestations mentales des hommes encore peu explicables par la science.

Notre capacité d’organisation temporelle mentales des hommes encore peu explicables par la science. Notre capacité d’organisation temporelle, par exemple, demeure n aspect confus des neurosciences. Directement reliée à la mémoire, cette habileté assure la continuité de notre personne par un encrage concret au passé. Bien que nous puissions changer physiquement au cours d’une vie, nous évoluons consciemment en raison de la connaissance de nos antécédents.

De même, notre imagination créatrice ne peut être réduite ? un encadrement purement physique, puisqu’elle se manifeste sans explication et varie chez chacun. Enfin, le libre-arbitre pose le plus important problème au niveau de ladite conscience. Tel que l’exprime John Searle4, les physicalistes ont comme osslbillté d’invoquer le déterminisme afin d’en remettre le libre- arbitre à une notion purement scientifique, soit le mouvement des particules élémentaires.

Cependant, cette conjecture omet une prémisse de base à toutes nos décisions, soit la conscience «d’avoir pu faire autrement». Dans les faits, si nos comportements étaient prévisibles et que nous ne pouvions, par exemple, contredire une prévision en faisant le contraire des attentes, le terme «imprévisible» en référence à l’humain tomberait en désuétude puisque ses dires seraient aussi facilement nticipés que les réponses programmées d’une machine. Nous ne pouvons ainsi omettre cet aspect crucial de notre identité imparfaitement rendu par les physicalistes.

De là, le mentalisme sied à ces manifestations mentales en fondant sa théorie sur ces démonstrations abstraites d’un esprit humain transcendant le tan mentales en fondant sa théorie sur ces démonstrations abstraites d’un esprit humain transcendant le tangible. En nous en référant uniquement au physicalisme, il est possible de raisonner l’homme au même titre qu’une machine qui reçoit des signaux électriques afin d’enclencher ses mécanismes elon ce qui se trouve sur son disque dur.

Auquel cas, les actes de l’homme programmé par sa génétique et l’environnement dans lequel il aura évolué en reviendraient au même procédé ‘individu réagirait en fonction des signaux neuronaux machinal. L qui enclencheraient toute prise de décision quelle qu’elle soit. John Searle propose à cet effet un argument s’illustrant d’un exemple pour satisfaire la comparaison homme/machine se nommant la «chambre chinoise»5. expérience consiste essentiellement à offrir un texte en chinois à un individu ne parlant pas la langue dans une chambre isolée et de lui donner fin de le traduire tous les livres de référence dont il nécessitera, puis, une fois le texte traduit, de réécrire une réponse en chinois pour un lectorat extérieur maîtrisant la langue. L’intérêt de cette mise en situation fictive est qu’elle compare le processus employé par l’homme à celui d’une machine. En quoi y a-t-il une différence? Il y a que la machine, aussi efficace soit-elle, n’admet aucune compréhension.

La machine retransmet un message respectable dans son allure sans que quiconque puisse affirmer, toutefois, qu’elle ait eu conscience d’un seul mot chinois par la compréhension. L’homme saura, avec le temps, assimiler le vocabulaire par son intelligence tandis que la ma saura, avec le temps, assimiler le vocabulaire par son intelligence tandis que la machine n’évoluera pas dans son processus de traduction, elle en demeurera toujours fixée aux références avec lesquelles elle a été programmée.

Qui plus est, même si l’homme peaufine son programme pour perfectionner son fonctionnement, la machine ne pourra jamais évoluer de façon autonome telle que le fait l’humain. Ainsi, admettre que l’homme est équivalent à une machine pourvue d’intelligence artificielle est évocable. Dans ce débat sur l’identité, nous avons tenté d’en distinguer les constituants et ainsi définir l’homme par la somme de ses parties.

Cette démarche s’avéra fort éclairante sur les diverses écoles de pensée se prononçant sur le sujet, mais il n’en reste qu’en raison des problèmes soulevés dans chaque doctrine, nous ne pouvons en tirer de conclusion définitive. Thomas Reid, assez savamment, désigne cette tentative de réduction sous le terme de futilité. En effet, selon lui, l’identité personnelle «ne peut rendre compte d’elle-même par un autre terme que le sien. La ature de l’identité enraye toute tentative réductrice d’appeler à une notion autre qu’elle-même pour expliquer comment un indlvidu conserve sa nature avec le temps.

Il s’agit dun principe simple et indivisible»6. Pour appuyer ses dires, il associe l’identité personnelle à l’essence ontologique des monades de Leibniz, soit sa simplicité irréductible. ‘identité personnelle suit la définition même des monades en cela qu’elle est, pour Reid, telle que le décrit Leibniz, «éternelle, indécomposable, individuelle, su] qu’elle est, pour Reid, telle que le décrit Leibniz, «éternelle, ndécomposable, individuelle, suette à sa propre loi, dépourvue d’interactions et reflétant l’univers dans une harmonie préétablie»7.

Ainsi, si nous acceptons les prémisses de Reid, sur quoi pouvons- nous nous fier pour nous définir et se forger dignement en tant qu’homme? Ici, faire appel à soi-même restreint notre marge de manœuvre, il est donc plus sage de tendre vers le mimétisme ou du moins la comparaison raisonnée. Nietzsche proposa sa vision du Surhomme8 en modèle à suivre, comme visée inhérente ? chaque homme. En effet, pour ce philosophe, l’homme idéal e doit de sulvre un dépassement moral perpétuel. Ainsi, le surhomme promet une humanité en constant progrès intellectuel par des valeurs sans cesse plus nobles.

Il n’y est pas question d’un individu à la force brute exceptionnelle, ni même au physique parfait, seulement à la mentalité toujours perfectionnée. Bien sûr, s’en remettre au mimétisme est une déresponsabilisation équivalente à celle promue par les religions qui clament de suivre leurs saints. En effet, se fier à autre qu’? soi-même pour se définir en revient à dénigrer notre unicité qui est au fondement même de notre individualité. Cette valeur intrinsèque est essentielle et non négligeable.

Similairement, agir autrement que comme nous-mêmes équivaut à se mentir à soi, à revêtir un masque face à l’autre, ce qui est loin d’être idéal. Il est préférable en effet de définir notre identité propre non sur un modèle préétabli, mais plutôt sur de bons jugements logiques et cohérents. La théorie propre non sur un modèle préétabli, mais plutôt sur de bons jugements logiques et cohérents. La théorie de Thomas Reid ne nous permet pas de discerner nos constituants identitaires, ce qui nous mène à l’impasse.

De même, le physicalisme et le mentalisme offrent des vues assez extrémistes qu’il est difficile dadmettre sans compromettre notre liberté de jugement, puisqu’il nous faut nier des preuves évidentes du contraire. Ainsi, accorder du crédit aux parts de certitude dans chaque dogme et en faire une doctrine nuancée assure l’humilité intellectuelle et la vision la plus adéquate sur le sujet. Dans le cas de Hidentité, le dualisme critique reflète cette prise de position. Nombre de mots : 1617 Thème commun : Qu’est-ce qu’être humain? Thème spécifique : Les fondements de l’épistémologie Bibliographie

BRUECKNER, Tony, Brains in a vat, Stanford Encycopledia of Philosophy, Stanford University, CSLI, Metaphysics Research Lab, 2004. HILARY PUTNAM, Le cas des cerveaux dans une cuve, extrait de Raison, vérité et histoire, Édition de Minuit, Notes de cours, Serge Saint-Laurent, 8 pages, 2011. SEARLE, John, Le libre arbitre, Notes de cours, Serge Saint Laurent, tiré de Du cerveau au savoir, 33 pages, 2011. CLÉMENT, Élisabeth, DEMONQUE, Chantal, HANSEN-LCVE, Laurence, KAHN, Pierre, La philosophie de A à Z, Éditions Hatier, Paris, 2000, 479 pages. VAN DE LAGEMAAT, Richard, Theory of Knowledge, Cambridge

University Press, Grande Bretagne, 2005, 472 pages. COLE, David, The Chinese nt, Stanford pac;FarlFq Chinese Room Argument, Stanford Encycopledia of Philosophy, Stanford University, Metaphysics Research Cab, 2009. COPENHAVER. Rebecca, Reid on Memory and personal Identity, Stanford Encycopledia of Philosophy, Stanford University, Metaphysics Research Lab. 2009. WIKIPÉDIA, Gottfried Leibniz, L’Encyclopédie libre, 1 page, 2011 NIETZSCHE, Friedrich, Also sprach Zarathustra, Chemnitz, 1883. PLAN PROVISOIRE Introduction: Élaboration mineure sur les stratégies médiatiques de commerce Mention de la publicité automobile

Appel au complexe identitaire de tout individu Clarification de mes arguments Premier paragraphe: Opposition du physicalisme au mentalisme Élaboration sur les ecoles de penséesD Qu’est-ce qu’elles impliquent? Qu’est-ce qu’elles signifient? Problèmes de chacune des théories (sélection des plus pertinents) Laquelle propose le moins de problèmes? Deuxieme paragraphe: Face à l’insolubilité du débat en se basant uniquement sur l’individu, mention de Pidentité en fonction des autres Concepts existentialiste et déterministeD Opposition aves les autres pour se définir Peut-on vraiement espérer se définir si tout est déjà joué?