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Il est tétraplégique, cela est dû à des violences physiques subies dans son pays d’origine. est arrivé en France avec sa famille en novembre 2013. Ils sont entrés au CADA ( Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile ) en septembre 2014. L’enregistrement à I’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) s’est fait en décembre 2013. Ils sont convoqués à Paris à I’OFPRA le 5 juin 2014. a acquerir un français correct. Il n’exerce pas d’activités sportives. Lieu de vie : La famille est hébergée dans des appartements loués par Colomiers Habitat.
Cest un partenaire du CADA Lorsque j’interviens chez Mme M. , je constate que la pièce principale n’est pas investie. Ily a très peu de mobilier. un bahut aux portes cassées qui risquent de tomber à tout moment, un vieux canapé et un fauteuil, une table et deux chaises. Je ne vois pas de décoration. Et la pièce a une odeur de renfermé. Ceci me donne l’impression que la famille n’a pas intégré son logement. Sa mère héberge depuis son arrivée en CADA une famille déboutée du droit d’asile. Elle a très peu de contact avec les autres demandeurs d’asile du CADA. Le cadre de mon intervention:
Ma mission est d’ intégrer socialement et culturellement l. dans la société par le biais de la médiathéque. B. Analyse de la situation de départ a. Le constat: Dans un premier temps, je me suis rendue dans cette famille pour prendre des nouvelles de l’état de santé de la mère. L’équipe me propose d’accompagner Mme M. à l’hôpital de Rangueil à Toulouse pour un examen sur son diabète, décelé par son médecin traitant, car elle se plaint de douleurs dans la poitrine. Une chambre lui est réservée le temps des examens. L’équipe est prévenue par la famille déboutée que Mme M. a été péré du cœur..
L’équipe m’informe que la famille hébergée par Mme M. a appelé pour prévenir qu’elle s’est faite opérer du cœur ; par conséquent, je dés 2 hébergée par Mme M. a appelé pour prévenir qu’elle s’est faite opérer du cœur; par conséquent, je désire connaître le suivi de son état de santé Je l’appelle pour la prévenir de ma visite à son appartement. Arrivée chez elle, je lui demande si elle s’est assez reposée et si l’infirmière est venue pour faire ses soins. J’ essaye de savoir si elle a bien compris son ordonnance et si elle prends les bons médicaments en temps et en heure.
C’est à ce moment que je réussis à établir un contact, grâce au pilulier: elle me montre les jours de la semaine en français et me les traduit dans sa langue originelle ainsi je peux voir qu’elle a bien compris comment marche un pilulier. Elle souhaite me marquer sur une feuille les jours de la semaine pour les reporter sur les boites de médicaments, ce qui lui paraît plus facile à utiliser. Je remarque qu’elle est très fatiguée car en se levant du canapé, elle a des vertiges. Je lui propose de se reposer un moment en attendant l’infirmière.
Je demande à son fils de me donner une feuille blanche. herche dans son cartable. Je vois des feuilles volantes et chiffonnées. J’en profite pour regarder avec lui ses cahiers. Je constate qu’il n’écrit pas ses leçons. Des additions et du vocabulaire sont marqués sur une page de l’un de ses cahiers de cours et ne sont pas écrits sur les lignes. Lorsque j’essaye de lui poser des questions sur l’état de ses cahiers, il me répond toujours par oui. Je me demande s’il comprend ce que je lui dis. Je lui demande ensuite de me 3 toujours par oui. Je me demande s’il comprend ce que je lui dis.
Je lui demande ensuite de me montrer son cahier de textes. Je remarque qu’ il n’a pas marqué ses devoirs depuis le début de l’année. J’essaye de savoir si ses professeurs lui donnent des devoirs à faire à la maison. I me dit, avec des gestes et quelques mots sans sujet ni verbe, que «la professeur de français» comme il l’appelle, écrit au tableau les devoirs à faire chez soi. Il m’explique qu’il les écrit très lentement et que, lorsqu’il relève la tête pour écrire la suite, le tableau est déjà effacé. Je remarque par ses expressions qu’il en est désolé.
Il aimerait avoir la possibilité d’aller à son rythme pour comprendre les cours et oursuivre une scolarité normale. Je vois dans son attitude qu’il est attentif à ce que je lui dis et qu’il aimerait pouvoir s’exprimer correctement. Je m’aperçois de ses grandes difficultés dans la langue française. De plus, l’environnement familial ne l’incite pas à parler français car son frère se sert d’une tablette pour traduire le tchétchène. Ceci n’est pas un bon exemple pour lui et ne lui donne pas le goût de l’effort. Mais malgré tout, l. a envie d’apprendre et d’avoir les outils pour s’en sortir.
Cest à ce moment-là qu’ il me fait part de son désir de s’inscrire à la médiathèque de Colomiers. Analyse: A mon arrivée l. est présent et écoute la discution que j’entretiens avec sa mère. Il s’interresse à son état santé. est un adolescent qui se pose des questions sur son id 4 s’interresse à son état santé. est un adolescent qui se pose des questions sur son identité. Il est en surpoids, ce qui provoque une souffrance à l’égard de ses camarades au collège. Comme sa mère n’a pas investi les lieux, n’arrive pas à se projeter dans l’avenir.
De plus, il ne comprend pas la langue française, ce qui le freine dans son insertion sociale. Par conséquent, ceci l’empêche de arler avec ses camarades à l’école, et d’avoir des contacts plus concrets. Jai évoqué le problème de surpoids. l. a des complexes sur ses formes. L’adolescence est une période où il doit être propriétaire de son corps. Il a le soucis de ne pas apparaitre comme les autres. Comme il sort peu et ne pratiquent pas d’activités physiques, il ne rencontre pas de personnes de son âge en dehors des cours. Il risque une exclusion sociale et un repli sur lui même.
S’il évoluait sur la compréhension de la langue française en cours de FLE, il se sentirait moins exclus par ses pairs. Je vais donc le suivre dans sa démarche d’inscription la médiathèque. Le CADA a pour mission d’accompagner les enfants et adolescents vers une culture socio culturelle. Du fait de ses difficultés à comprendre et à parler le français, à s’organiser dans ses cours à l’école, et à ne pas être intégré socialement, je vais me servir de son besoin d’aller à la médiathèque individuellement. Ceci renforcera les cours et les sorties avec la professeur de FLE à la médiathèque.
Partie 2 Je l’implique dans sa demande en lui faisant r S FLE à la médiathèque. Je l’implique dans sa demande en lui faisant remplir le dossier d’inscription. Ceci dans le but qu’il soit acteur de ses envies et d’être autonome lorsqu’il viendra seul à la médiathèque. La bibliothécaire nous accueille pour l’inscription de l. Elle lui explique le fonctionnement de la médiathèque, en précisant le nombre de livres et le temps qu’il peut les emprunter. Je m’assure qu’il a bien compris, grâce a un ticket remis par le personnel d’accueil après l’enregistrement des livres qu’il aura choisi.
Le nombre de livres y est inscrit ainsi que la date de retour des livres, qu’il doit appliquer. Le respect de cette date l’implique auprès la médiathèque et dans ses actes. Nous isitons l’établissement, je lui précise les différents domaines de littérature. Il me fait part que les romans sont trop compliqués a lire pour lui, ce que je conçoit, alors je l’emmène vers les livres pour adolescent. Je l’incite à ouvrir les livres selon les couvertures qui l’intéresse. Il prendra de l’autonomie sur la recherche de ses livres en fonction de ses goûts.
Mais je m’aperçoie que la lecture même du livre le fait douter pour en choisir un. Alors je le sollicite à découvrir d’autre livres sans lecture. II trouve un livre sur les aviateurs qui l’intéresse. J’en profite de son contentement pour lul roposer des livres dédiés à la petite enfance; ils sont clairs, avec des idées simples pour évoquer et relier des mots sur des images et ceci dans le but de lui apprendre plus rapi simples pour évoquer et relier des mots sur des images et ceci dans le but de lui apprendre plus rapidement la langue française.
Il fait part avec le sourire que ce sont des livres pour petits et que ce n’est pas de son âge. Mais je lui explique que s’il en a besoin pour apprendre à lire, écrire et comprendre le frança•s afin de le parler plus facilement, alors ses livres peuvent lui être utile. Il choisit un livre d’une vingtaine de pages. Je lui propose de s’en servir pour réécrire les mots plusieurs fois et reconnaitre les significations. Il semble satisfait de cet exercice. Pour la continuité de ma mission, je reprendrais avec lui le mercredi suivant, le travail qu’il aura accompli en autonomie.
Il trouve un livre avec une couverture attrayante a ses yeux. Elle représente une peinture d’un jeune garçon debout prés d un arbre qui semble être un monstre souriant. Il me fait part d’une question sur l’arbre: il aimerait en savoir plus sur l’histoire. Je lui explique que s’il veut connaitre l’histoire, il peut la lire à son rhythme. Cest un livre écrit par ce garçon, dessiné sur la couverture en forme de journal. Il y écrit la date d’une écriture manuscrite et poursuit en quelques lignes son histoire. La page précédente illustre ses écrits.
Le Livre comporte une dizaine de pages et illustrations. Cette écriture me semble éducative et ludique pour l. Il le prend avec plaisir, et m’assure qu’il le lira pour connaître l’histoire de ce garçon et de cet arbre. Je vois un adolescent qui s’ouvre à la le connaitre l’histoire de ce garçon et de cet arbre. Je vois un adolescent qui s’ouvre à la lecture et à ce qui l’entoure. Une exposition d’objets anciens est mis à disposition à la médiathèque. I. m’invite à le suivre pour regarder ce qui est exposé.
Il me montre les objets et il me demande de lui expliquer ce que c’est et à quoi ça sert. De petites affiches décrivent les objets. Je l’incite à les lire doucement. Il découvrir l’environnement de la médiathèque ? Je l’aide dans son autonomie pour s’épanouir au travers la culture française. l. me fait part de son désir de faire des recherches sur les ordinateurs disponibles. Je lui montre les exercices qu’il suit avec son professeur de FLE. II pourra s’exercer en autonomie en dehors des cours. Cela lui permettra de se perfectionner pour ses cours.
Partie Ill J’ai fait découvrir la médiathèque à l. selon ses besoins. Il peut s’améliorer en français pour une meilleure intégration sociale. La médiathèque est lieu qu’il connaît dèjà, ce qui lui permettra de devenir plus autonome sur ses recherches et son apprentissage. Je n’ai pas pu suivre dans le temps cet adolescent. Mais son envie d’apprendre le français à son rythme lui permettra de revenlr régulièrement à la médiathèque. CONCLUSION Je pense que les centre socio-culturels, comme la médiathéque, sont des tremplins pour l’autonomie et l’insertion sociale.