entreprises marocaines et nouveaux modes de financement
Université du Québec à Chicoutimi / ESIG 7ème cohorte. INTRODUCTION…. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE L’ ENTREPRISE MAROCAINE… LE FINANCEMENT AU MAROC. A/ Le financement par fonds propres. or47 Sni* to View autofinancement… augmentation de capital… „ 3, Les quasi-fonds propres… • • a/ Les avances en Comptes Courants d’ Associés (CCA)…. b/ Les prêts participatifs… • • • c/ Les titres participatifs… . 4, Le capital-risque… a/ Définitions… c/ Le marché au comptant et le marché à terme… „ d/ Le marché central et le marché des blocs… Les conditions de fonctionnement du marché boursier marocain. • • 3, La modernisation du système du marché boursier. a/ Les différentes étapes de modernisation de la bourse de Casablanca depuis 1993 telle que chronologiquement avancées par le factbook 2000 publié par la SBVC.. b/ Les six intervenants institués par la réforme 1993, modifiée et complétée en 1996. c/ activité sur le marché boursier au Maroc… D/ Le système bancaire marocain… 1, La refonte du système bancaire… „ a/ Le cadre institutionnel… b/ Les aspects de la réforme… ?? • , Activité sur le marché bancaire marocain… épargne… b/ Les crédits octroyés… c/ es paramètres principaux de l’ emprunt. E/ Le marché monétaire PAGF c/ Les certificats d’ investissement… d/ Les obligations convertibles en actions (OC)….. . 2, Les Titres de Créances Négociables ( TCN)…. a/ Les émissions de TCN…. b/ Activité sur le marché marocain des emprunt obligataire… • a/ Principe, conditions et procédure d’ émission de emprunt obligataire… b/ Le marché de l’ emprunt obligataire au Maroc… . autres sources de financement… • • 1, Le crédit-bail… Le crédit-bail mobilier… • • b/ Le crédit-bail immobilier… . c/ Le marché du crédit-bail au Maroc… . 2, Les crédits fournisseur et Acheteur… a/ Crédit Fournisseur… PAGF OF 10 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 début des années 80, l’entreprise marocaine se débat dans un environnement changeant. Ces mutations du champ économique ont commencé par le programme d’ajustement structurel, sulvi par les réformes de l’environnement juridique et fiscal et la libéralisation de secteurs stratégiques. Cette nouvelle donne offrait des opportunités et des défis.
Opportunités car la libéralisation révélait des niches d’investissements et donc de croissance, et défis car les réformes et la mondialisation imposaient de nouvelles normes de conduite, forçant quelque part l’entreprise au changement. Sachant tirer profit des nouvelles règles du jeu, l’entreprise sait améliorer son encadrement, jouer notamment de la baisse des taux d’intérêts engendrée par la libéralisation du secteur bancaire pour alléger son endettement… L’évolution de l’économie marocaine depuis l’indépendance a toujours placé l’entreprise dans une position assive…
Sous le protectorat, sa naissance et son évolution ont été placées sous la tutelle de l’administration coloniale. Depuis l’Indépendance, l’Etat initiateur, encadreur et surtout protecteur de l’économie, a certes contribué ? émergence de l’entreprise marocaine qui a vu son espace s’élargir, ses formes se diversifier. Mais du fait de ambiguité des rapports qu’il a tissés avec elle, l’entreprise marocaine n’a jamais réussi ? intérioriser les valeurs intrinsèques, ni à s’imposer en tant que telle.
Cest l’Etat qui a défini et maîtrisé le cadre socio-politique du ransfert de la propriété coloniale à la propriété nationale dans le cadre de l’opération de marocanisation des activités économiques, dans la remière moitié des années 70 ; PAGF S l’investissement privé dans le cadre des codes d’investissement, promulgués dès les années soixante et surtout en 1973 ; Financé par les surplus phosphatiers du début des années 70 et plus tard par l’endettement extérieur, l’Etat est devenu le principal client de l’entreprise à travers les marchés publics, élément majeur dans le lien organique qui, au cours du temps, est devenu un lien entre la politique udgétaire et l’entreprise marocaine. Enfin c’est l’Etat qui a institutionnalisé des relations d’associations avec la CEE, relations qui ont déterminé les rapports entre l’entreprise marocaine et les marchés extérieurs. L’entreprise marocaine s’est développée dans un cadre sclérosant, il n’a pas été permis à l’esprit d’initiative d’éclore. Cette entreprise ne pouvait pas être réellement entreprenante.
L’adhésion du pays au Programme d’Ajustement Structurel qui s’est traduite par le désengagement progressif de l’Etat de la sphère économique et par la réduction e l’impact de la dépense budgétaire, n’a pas été synonyme de maturité pour l’entreprise marocaine. L’aspect structurant de ce programme est resté limlté : l’entreprise publique a tarder à rénover son fonctionnement, l’environnement institutionnel de l’appareil productif a tarder à être réformé. Cela constitue une entrave à la bonne marche de l’entreprise dans le cadre de la transparence. Ainsi, l’économie et l’entreprise marocaines n’ont pas été préparées aux bouleversements actuels. L’entreprise marocaine reste donc fragile. Travail élaboré par Mr Chafik CHTIBI. 2 PAGF 6 OF ette. La question du financement de l’investissement impose la connaissance du marché financier, de son organisation, et de son fonctionnement.
Au cours des dix dernières années, les autorités monétaires marocaines ont mis en œ uvre une importante réforme du système financier relatif aussi bien au financement direct qu’au financement indirect de l’économie nationale. La réforme du marché financier marocain avait pour objectif de renforcer la mobilité de l’épargne et d’améliorer son allocation par le développement de la concurrence et le recours accru aux mécanismes du marché insi que par l’incitation au développement de la finance directe et de l’appel à l’épargne publique Le choix de financement à long et moyen terme de l’entreprise et le choix des investissements définissent sa politique financière.
Le choix de financement à terme doit veiller à mettre en place les ressources : Suffisantes par rapport aux besoins évalués d’ investissement et d’ exploitation courante ; Adéquates en terme de durée de disponibilité en égard à la nature des investissements et de leur capacité ? générer des fonds ; Au bon moment en respect du lanning d’ ngagement et de déseng fonds ; PAGF 7 ajoutée, charges d’ exploitation… ) qui donnent naissance ? son Excédent Brut d’ Exploitation. Ce dernier est ensuite modulé par : ? Des décisions d’ ordre fiscal induisant la politique d’ amortissement choisie ; ? Des décisions financières structurant le financement de l’ entreprise et les charges financières induites ; ? Des décisions et des évenements à caractère exceptionnel bien que répétitifs : ? Des décisions de distributions qu’ elles soient légales ou discrétionnaires qui structurent la répartition des résultats.
Rappelons la détermination comptable de la capacité d’ autofinancement (CAF) : Résultat Net + Dotation d’ exploitation + Dotation financière Dotation non courante Reprise Reprise financière Reprise non courante + VNA Produits de cession CAF Autofinancement (AF) = CAF – Dividendes distribués. OF des actionnaires dans leurs entreprises ou leur projet. incitation au renforcement des fonds propres des entreprises marocaines, dans une économie libérale plus ouverte, est un facteur de consolidation, d’ adaptation et de mise à niveau face à la concurrence internationale. Par définition, l’ ugmentation de capital est une vente d’ actions nouvellement émises et offertes aux investisseurs, en contre partie de leur apports, en numéraire ou en nature, à la société émettrice. ction peut être définie comme un titre financier qui représente une part de capital et par suite de valeur d’ actif net qui porte un double droit que sont le droit de vote et le droit au dividende, mais qui comporte aussi obligation, le cas échéant, de faire face aux engagements de la société à hauteur de sa valeur. C’ un titre de propriété et non une créance remboursable ; il est par ailleurs essible. Toute augmentation de capital se traduit, pour les actionnaires anciens en cas d’ ouverture du capital, par un partage de pouvoir et de bénéfice par action avec les souscripteurs nouveaux. ‘ augmentation de capital est généralement fermée au niveau de la PME, dont les actionnaires majo itaires sont souvent soucieux de la présentation de leur indépendance et de leur contrôle. Elle est ouverte pour les sociétés cotées en bourse ou tout investisseur accède à la p uscrire. evêt plusieurs formes qui n’ pas toutes les mêmes implications en terme de ont essources et de structure financière. On distingue augmentation de capital en numéraire , augmentation de capital en nature (apport d’ immeubles, de fonds de commerce, apports en industrie… ) augmentation de capital par incorporation de réserves ; augmentation de capital par inversion de dettes. Seules les deux premières formules se traduisent par des apports effectifs en capitaux pour P entreprise. Les deux autres formes n’ apportent pas d’ actifs supplémentaires et ne font que modifier la structure financière du passif. A titre d’ illustration, donnons quel s sur l’