Enterrement à Ornans
Analyse tableau Le curé (10) : habillé en grande pompe, il porte le costume funèbre et lit les textes de son livre contenant les prières à lire chaque jour par les prêtres) qu’il tient à la main. Il fait face au révolutionnaire de l’autre côté de la fosse. Le fossoyeur (13) : Si son regard, à mi-hauteur de la toile, tourné vers le groupe des « officiants de l’au-delà » et de la haute croix, nous entraîne vers l’univers spirituel de la cérémonie, le reste de son corps tourné vers la fosse nous attire vers le « monde d’en as et sa réalité : l’ensevelissement du cadavre.
Les quatre porteurs( de tenues noires et d soutiennent le cercu leurs visages du mor plusieurs jours avant ra gants blancs, rds ronds. Ils ric et détournent osait le corps ilence des morts est peut-être évoquée ici par le peintre). Les cinq sacristains : ils se tiennent en arrière du curé, à gauche du cercueil et sont vêtus de blanc. L’un d’entre eux est le porte- croix ; c’est un propriétaire-vigneron (7). Les deux autres en (5) et 6) sont respectivement un musicien et un artisan cordonnier.
Les deux enfants de chœur : le premier (8) lève la tête vers le porteur, dont il vien page vient de toucher le chapeau avec son cierge. Le second (9) au premier plan porte le vase d’eau bénite. Les deux bedaux( 11-12): employés laits d’église, ils s’assurent du bon déroulement des cérémonies religieuses.. La couleur rouge de leur costume et de leur toque les fait sortir tout droit d’une toile italienne du bas Moyen Âge, cependant on a retrouvé dans la acristie de l’église d’Ornans une de ces toques.
Le groupe des hommes : au premier plan les bourgeois et notables, un juge de paix (14), le maire d’Ornans Prosper Teste (1 5), un ancien gendarme devenu prêteur sur gages tenant un mouchoir à la main (17) et un meunier enrichi (19) ainsi qu’un avocat (20), ami de Courbet. Au second plan figurent deux amis d’enfance du peintre : un rentier céllbataire (16) et un bourgeois aisé (18). Les deux révolutionnaires : ils portent le costume porté par les évolutionnaires entre 1792 et 1793 (c’est-à-dire au moment de la 1er république ) soit un demi-siècle plus tôt.
Nous sommes en 1849 et Courbet a assisté à l’avènement de la 2nde république Le premier (21) porte des guêtres blanches et le second au premier plan (22) des bas bleus. La main tendue vers la fosse, ce dernier semble officier en même temps que le curé en face de lui. Ce face-à-face incongru entre la République et l’Église est à mettre en lien avec l’engagement politique de Courbet qui sera PAG » OF d