Enjeux UA
Au cours des dernières années, la pratique diplomatique s’est considérablement diversifiée et complexifiée, suivant en cela les évolutions des affaires internationales. Dans cet environnement dynamique et volatile, l’appareil diplomatique demeure plus que jamais un outil de premier choix à la disposition de l’Etat dans la détermination et la mise en œuvre d’objectifs de politique étrangère clairement définis.
Coutil diplomatique doit pouvoir contribuer à la mise en œuvre d’orientations extérieures basées sur des considérations et réalités nationales, régionales et globales; ceci afin de permettre ux Etats, particulièrement ceux d’Afrique, de faire face, par Swap next page le biais de politiques nombreux besoins d promotion d’un déve pe, , Les enjeux auxquels 2 matiques, aux et aux défis de la et social durable. tés les acteurs de la scène internationale ne cessent également de se complexifier dans des domaines aussi divers que la politique, la défense, la sécurité, l’économie, le commerce, la finance, la technologie, la culture, le droit, etc.
Dans ce contexte, l’observatoire a fait le choix de ne s’intéresser principalement qu’aux questions et njeux dans les domaines suivants: paix, Défense et Sécurité; Economie et Commerce; Droits humains; et Environnement. Aussi, si raccent est mis sur ces domaines et certains des enjeux qui les sous-tendent et les traversent, il est important de préciser que ces derniers sont abordés et analysés sous l’angle de l’action diplomatique afric Sv. ipe to africaine, en considérant l’Etat et ses structures comme des acteurs centraux et incontournables, tout en n’ignorant pas la contribution de plus en plus importantes, et jugée essentielle, des organisations intergouvernementales (notamment les egroupements régionaux), ainsi que celle que pourraient apporter ou qu’apportent des acteurs non étatiques (notamment les ONGs, les entreprises privées ou encore les peuples). Toutes les activités de robsewat01re portent sur et sont guidées par les enjeux ci-dessous présentés.
PAIX, DEFENSE & SECURITE Malgré les progrès réalisés, les efforts entrepris et les mécanismes de prévention et de résolution mis sur pied au cours des récentes années, le développement et la prospérité sur le continent africain, sont encore largement mis en péril dans lusieurs pays et régions du fait de l’instabilité que génèrent des situations de fragilité étatique, de crises politico-militaires, sociales et humanitaires, voire de conflits armés; faisant ainsi de l’instauration, du maintien et de la consolidation de la paix des défis permanents pour l’Afrique contemporaine.
C’est dans le cadre de ces défis qui sous-tendent la pratique de « Diplomatie de paix » que s’inscrivent l’approche et le travail de veille, d’analyse et de réflexion de robservatoire. Dans un tout ordre d’idée, bien que liée aux efforts de préservation, d’instauration ou de restauration de la paix et e la stabilité, les questions de défense et de sécurité, et la pratique qui en découle, à savoir celle qu’on pourrait qualifier de « Diplomatie de Défense et de Sécurité », ont leur propre spécificité. En effet, la coopération militaire ou sécuritaire classique 20F 12 ont leur propre spécificité.
En effet, la coopération militaire ou sécuritaire classique continue encore de représenter l’un des cadres d’interaction entre les Etats africains entre eux et leurs partenaires étrangers. Ce cadre, qui s’articule notamment autour d’activités de conseil et d’assistance technique, s’illustre aussi ar la tenue d’exercices militaires conjoints. Il s’inscrit également de manière croissante dans la volonté de doter le continent des capacités opérationnelles à même de lui permettre de mieux gérer par lui-même sa sécurité et sa stabilité.
Dans ce contexte, les enjeux tournant autour de la représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, de la lutte contre le terrorisme international, avec ses implications et manifestations dans la région du Sahel, de la lutte contre la piraterie maritime (notamment dans l’Océan Indien) ou encore e trafic international de drogue, la criminalité transfrontalière organisée et la prolifération des armes légères et de petit calibre apparaissent comme des défis incontournables posés à l’action diplomatique africaine et aux affaires africaines de manière globale.
Le suivi et l’analyse de ces enjeux constituent un pilier fondamental dans la réflexion qu’il est nécessaire de mener sur la place du continent dans le monde. ECONOMIE & COMMERCE Les échanges économiques et commerciaux occupent une place de plus en plus importante dans les relations internationales ctuelles. Cette réalité représente pour les pays africains, confrontés aux défis du développement économique et social, non seulement un réservoir d’opportunités, mais aussi de risques et défis.
En effet, le maintien puis raccro 30F 12 seulement un réservoir d’opportunités, mais aussi de risques et défis. En effet, le maintien puis l’accroissement de parts de marché, la diversification de partenaires économiques ou la création de valeur ajoutée à travers le commerce international constituent des objectifs spécifiques pour les Etats et leurs entreprises ationales dans leurs interactions avec les marchés régionaux et internationaux.
L’action diplomatique des Etats peut à ce titre s’inscrire dans le soutien à ces efforts en mettant notamment en œuvre une forme de « Diplomatie économique » ou en établissant un environnement favorable aux affaires et à la compétitivité de leur tissu économique et industriel. Dans l’environnement international actuel où la compétitivité est particulièrement importante, les Etats africains partent avec de nombreux désavantages et potentialités à développer ou à mieux mettre en valeur.
Ainsi, si l’accès au marché pour les biens (industriels et agricoles) et services occupe une place importante dans toute action de « Diplomatie économique et commerciale », dans une perspective de développement, une importance particulière est également accordée aux initiatives et efforts visant: à la mobilisation des ressources nécessaires au développement et à la réduction de la pauvreté; à la prise en compte des capacités des pays africains, au regard de leurs spécificités socio-économiques, face à la nécessité de mettre en œuvre les ajustements pour leur ermettre de répondre aux défis de la compétition économique; au renforcement du cadre institutionnel et de régulation en phase avec les réalités socio-économiques; et à la réduction de la vulnérabilité liée à la vo 4 2 avec les réalités socio-économiques; et à la réduction de la vulnérabilité liée à la volatilité des cours des matières premières. La « Diplomatie économique et commerciale » s’articule ainsi autour de thématiques et enjeux de plus en plus complexes dont il est impératif que les Etats africains appréhendent les contours, les tenants et les aboutissants.
Pour ce faire, outre tout ce qui a été évoqué plus haut, l’observatoire porte un intérêt particulier aux efforts fournis ou à fournir par les pays africains afin de renforcer la coopération économique et commerciale par les canaux suivants: Coopération bilatérale: qu’elle soit intra-africaine ou avec des partenaires extérieurs à l’Afrique. Dans ce cadre, outre la coopération bilatérale Nord/Sud (notamment avec les Etats-Unis, les Etats européens et le Japon) une attention particulière est accordée aux liens de plus en plus croissants avec les puissances ?mergentes ou des partenaires non traditionnels telles que le Brésil, la Chine, l’Inde, Israël ou la Russie. Coopération régionale: à travers notamment Fl_lnion africaine (particulièrement le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique -NEPAD), les actions des Communautés Economiques Régionales (CEDEAO, CEMAC, COMESA, SADC, UEMOA, etc. , la contribution d’institutions financières de développement (tels que la Banque Africaine de Développement -BAD- ou encore la Banque Ouest Africaine de Développement —BOAD) et d’institutions telles que la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). De même, une attention spéciale est accordée aux enjeux relatifs aux relations interrégionales économiques et commerciales entre l’UE et l’Afrique 2 enjeux relatifs aux relations interrégionales économiques et commerciales entre l’UE et l’Afrique ou certains de ses ensembles sous-régionaux (notamment au regard des Accords de Partenariats Economiques -APE- entre VUE et les Etats ACP). Dans ce cadre, la diversification des partenaires commerciaux et le renforcement de l’intégration régionale, notamment du commerce intra-africain, représentent pour le continent des njeux primordiaux.
Coopération internationale: dans le cadre des négociations de l’OMC relatives au cycle de Doha pour le développement. De même, les relations avec des institutions financières internationales (Banque mondiale et FMI) constituent un des aspects non négligeables de la « Diplomatie économique et commerciale » de l’Afrique. DROITS DE L’HOMME Depuis 1945, avec notamment l’adoption de la Charte des Nations Unies qui faisait du « respect universel et effectif des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous », un des principes et buts principaux de l’ONU, ainsi qu’un objet de a coopération internationale, la question des droits humains est devenue un enjeu et l’un des champs autour duquel s’est développée la pratique diplomatique contemporaine.
C’est à ce titre que l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Déclaration Universelle des droits de Ihomme en 1948. La Déclaration, avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses deux protocoles facultatifs, ainsi que le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels forment ensemble la Charte internationale des droits de l’homme. La pratique diplomatique dans le domaine des droits humains s’inscrit ainsi 6 2 des droits de Phomme. s’inscrit ainsi dans le cadre du respect et du suivi des obligations morales et juridiques auxquelles ont à ce jour souscrit la très grande majorité des Etats.
La forme particulière de pratique diplomatique qui en découle, connue sous le nom de « Diplomatie des droits de [‘Homme », a ainsi pour objectif de promouvoir et protéger les droits humains, à travers l’instauration d’un dialogue constructif entre les Etats, acteurs à qui il incombe la responsabilité première d’œuvrer au espect des droits de l’Homme. Cette pratique est mise en œuvre par le biais d’un certain nombre de mécanismes institutionnels juridictionnels et non juridictionnels de promotion et de protection des droits et libertés fondamentaux. Même si ces cadres sont principalement intergouvernementaux, certains permettent tout de même un accès à un nombre de plus en plus croissant d’acteurs non étatiques, tels que les ONGs et même à des individus.
Ces mécanismes sont présents à deux niveaux Régional: avec notamment la Commission Africaine des Droits e l’Homme et des Peuples et la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dont la mise sur pied permet de nourrir des espoirs en matière de renforcement de la promotion et de protection des droits humains sur le continent. De même, le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) et le Tribunal Spécial pour la Sierra Leone (TSSL) apparaissent comme le résultat d’initiatives diplomatiques visant à lutter contre l’impunité dans des cas de crimes graves. International: avec le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et ses différents mécanismes