Elaboration De Guide Pratique 1

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OF p g Sommaire Remerciements……… influent sur la satisfaction trouvée quotidiennement à cette activité comme sur les formes et degrés de fatigue et qui dans la durée induisent des conséquences qu’on peut qualifier de répercussions. Ces conséquences peuvent directement provoquer certaines maladies ou comme facteur de risque en favorisant d’autres tout en ayant une influence sur le bien-être.

Le personnel au travail en général et de santé spécialement, est confronté à différents facteurs de risques liés aux contraintes particulières de son domaine et à la non adaptation du milieu de ravail à ses capacités, parmi ces facteurs on trouve le « mal de dos h, considéré comme un problème de santé majeur, tant par son ampleur que par son évolution vers la chronicité, entravant aussi bien la vie quotidienne que professionnelle, causant absentéismes et exclusions d’emploi par invalidité.

Au Centre Hospitalier Hassan Il de Fès, les statistiques (si vous avez la modestie d’aller faire un tour au service Rhumato pour les chercher) des consultations du service de Rhumatologie montrent que les problèmes du dos (cervicalgies, dorsalgies ou lombalgies) constituent la première cause de consultations des rofessionnels toutes catégories confondues.

Ceci affecte principalement les sujets âgés (encore statistiques) avec prévalence chez le sexe féminin, mais aussi les sujets jeunes selon le type de travail exercé (XX% des consultations pour cervicalgies chez les techniciens et les médecins exerçant au service de laboratoire, YY% des consultations pour dorsalgies chez les infirmiers, les kinésithérapeutes et les aides-soignants, des consultations pour lombalgies chez les médecins en spécialité de chirurgie) voUs devez IMPERATIVEMENT chercher ces statistiques Ce constat montre que, même si les 20F 14 ous devez IMPERATIVEMENT chercher ces statistiques !!!!

Ce constat montre que, même si les professionnels sont capables de prodiguer des conseils d’hygiène et de prévention à leurs patients (surtout kinésithérapeutes et rhumatologues), n’en bénéficient pas eux même pour des raisons inconnues. C’est sur cette lumière que dest basée la définition de la méthodologie servant à élaborer notre guide pratique traitant sur la prévention du « mal du dos » chez les professionnels de santé. (on ne décrit pas de cette façon : ce genre de problèmes).

Dans ce guide, nous allons nous intéresser à tous les aspects de a situation du travail en milieu de santé dans différents domaines d’exercice. C’est une phrase de trop ! Dans cette optique, les professionnels de santé au travail étant confrontés au quotidien à des risques sanitaires divers, c’est la raison pour laquelle on s’est penchés dans notre projet sur toutes les facettes de cette problématique afin d’aboutir en particulier à l’élaboration d’un guide pratique ambitieux en se basant sur l’aménagement du dos du personnel de santé.

Cobjectif de ce travail est d’apporter des mesures et des recommandations concrètes d’amélioration des conditions e travail (on ne va pas agir sur le milieu de travail, mais sur le professionnel de la qualité de travail faisant l’objet de l’attention du personnel exerçant dans le domaine de la santé, avec comme principal but : réduire la pénibilité et la gravité du « mal du dos (le genre de phrases qu’il faut peut être m’expliquer un jour d’où vous les sortez !!! >> notamment les problèmes dorsalgiques, et puis de déterminer les recommandations à suivre pour réduire la pénibilité et la gravité de ce problème. Population cible Tout le personnel de la santé (médecins, kinésit 30F 14 énibilité et la gravité de ce problème. Tout le personnel de la santé (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, aides-soignants Objectifs : Amélioration de la qualité de travail du personnel de santé et favoriser leur disponibilité ainsi que leur efficacité.

Comment : dentification des facteurs de risque Formulation des recommandations L’apport d’un outil de formation et d’information pour le personnel Introduction : Les problèmes du dos constituent un véritable fléau de santé publique, tant au niveau de l’altération de la qualité de vie personnelle que professionnelle des personnes atteintes. On appelle rachialgie toute sorte de douleur liée à rarthrose vertébrale (lombalgie, dorsalgie, cervicalgie). D’après les statistiques, le symptôme de la rachialgie peut être d’une grande fréquence car ça peut toucher jusqu’à des personnes qui souffriront au moins une fois dans leur vie. vous sortez ça d’où ??? } Au fait, la plus grande majorité des personnels de santé ont fait l’expérience de la douleur due à la rachialgie. Pourtant, il est souvent très difficile de décrire le vécu du phénomène de la douleur, d’en donner une définition précise et d’expliquer es causes de ces douleurs. Ainsi, le contrôle de cette douleur est l’élément primordial, il exige avant tout d’appréhender cette douleur, de l’estimer, de la classifier et d’adapter une thérapeutique multidisciplinaire. Les objectifs thérapeutiques se présentent comme suit : 4 4 contact précoce avec le médecin du travail.

Au niveau de ce guide destiné spécifiquement au personnel de santé, nous vous proposerons des méthodes efficaces où on vous apprendra à vous observer vous-mêmes, pour trouver la source de votre douleur. Pour cela la sensibilisation dans un contexte rofessionnel sera la clé pour éviter toute évolution prolongée ou le passage à la chronicité, ainsi une méthode rigoureuse sera développée dans ce guide pour dire non à la douleur et réapprendre un sentiment postural sain pour que votre dos soit enfin soulagé.

Afin d’avoir un cadre agréable et assez satisfaisant afin de travailler dans les meilleurs conditions. Au système osseux que l’on dénomme rachis ou colonne vertébrale, s’associent des muscles, des tendons, des ligaments et des disques intervertébraux qui vont permettre à l’homme non seulement d’adopter une position en tation verticale, mais aussi de se déplacer et d’effectuer des mouvements. Dans cette charpente osseuse que constitue le squelette, les articulations servent de traits d’union entre les pièces osseuses, ce qui permet la mobilité des membres.

Le cartilage articulaire permet la résistance à l’usure grâce au liquide synovial qui assure sa lubrification et sa protection. Sous le contrôle du système nerveux, les muscles et tendons mobilisent les se ments de membres avec une dépense 4 station debout. Si le corps de la vertèbre supporte le poids et assure la stabilité, l’arc postérieur des vertèbres onstitue, lui, un véritable bras de levier qui permet un mouvement de bascule des vertèbres les unes par rapport aux autres contribuant à la bonne exécution des mouvements.

Situé entre deux vertèbres, le disque intervertébral agit comme un système pneumatique amortisseur. Sa partie centrale ou nucléus pulposus contient une forte proportion d’eau qui diminue avec l’âge. Placé comme une noix entre les branches d’un casse-noix, le disque, au moment d’une contrainte, évacue de l’eau pour la récupérer par la suite. Cela lui permet de distribuer la pression sur toute la surface du corps vertébral.

L’anneau fibreux du disque intervertébral qui entoure le nucléus pulposus est formé, quant à lui, de fibres circulaires empilées en couches concentriques et se confond dans ses zones les plus superficielles avec une partie du système de haubans, les ligaments vertébraux. 5 Les articulations inter-apophysaires des vertèbres sont recouvertes d’un cartilage articulaire et d’une synoviale qui tapisse la face interne des capsules. Ce système de lubrification donc l’usure des surfaces articulaires les unes contre les autres.

Parallèlement, la moelle épinière possède une certaine élasticité e qui lui permet de s’étirer lors d’un mouvement de flexion vers l’avant ou de se raccourcir en accordéon, par exemple Io ement de la tête vers 6 4 la mobilité des différents étages vertébraux,’ de l’intégrité enfin des disques intervertébraux dépend l’amortissement des chocs et des contraintes mécaniques exercées sur le rachis. Car c’est la forme des os, la musculation et le degré de tension des ligaments qui déterminent la diversité des mouvements.

Mais le rachis ne constitue pas uniquement une charpente osseuse. Il a également pour rôle d’assurer la protection du système nerveux central onstitué de deux structures, le cerveau et la moelle épinière prolongée par les raclnes nerveuses. À la sortie du cerveau où les cellules nerveuses étaient déj? protégées par une véritable armure constituée par la boite crânienne, les axones de ces mêmes cellules vont, en effet, se réunir au niveau du trou occip’tal dans la moelle épinière.

Certains y resteront confinés, d’autres y voyageront avant d’en sortir pour rejoindre leur point d’impact. Ce trajet s’effectuera le plus souvent en plusieurs étapes, c’est-à-dire avec des relais à différents étages de la moelle ?pinière. Les cellules qul demeureront dans la moelle épinière s’organiseront en colonnes, d’où leur nom de cellules colonnaires, tandis que les cellules qui enverront leurs axones hors de celle-ci, constitueront les cellules radiculaires.

Tout au long également de ce trajet se créeront des boucles de rétrocontrôle venant s’ajouter aux jeux d’efférences et d’afférentes, c’est-à-dire aux fibres descendantes véhiculant des informations du appropriée de l’ordre donné et de moduler le contrôle de l’information envoyée à une ou plusieurs terminaisons nerveuses proches ou lointaines. Par conséquent, il est impératif que la moelle épinière soit particulièrement bien protégée afin que tout ou partie de l’information ne risque pas d’être perdue au cours d’un trajet qui peut s’avérer très long.

De même, peut-on concevoir que la vitesse d’exécution de l’ordre donné par le cerveau ainsi que la vitesse de propagation d’une information le long des nerfs, dans un sens ou l’autre, puissent également jouer un rôle primordial ? La moelle épinière s’entoure donc d’un jeu de feuillets protecteurs qui sont, de 6 l’intérieur vers l’extérieur, l’arachnoide, la pie-mère et la dure- ère ainsi que d’un jeu d’os mobiles, les vertèbres, qui ne sont soudées que dans l’extrémité distale du corps, ce qui permet d’effectuer aussi bien des mouvements de flexion, d’extension que de rotation.

De par leur forme, les vertèbres, dont la dynamique et l’architecture ont pour but d’assurer l’intégrité d’une structure très fragile, le système nerveux central, constituent donc un véritable bouclier protecteur. Enfin, à leur sortie de la moelle épinière, les filets nerveux descendants, dont certains d’entre eux, se sont entrecroisés au niveau du plexus nerveux, continuent, our quelques uns également leur tra’et le long de la colonne vertébrale, mais cette B4 motricité, tous ces éléments concourent à l’exécution rapide et coordonnée des mouvements.

En tant que gaine de protection de la moelle épinière, le rachis est une structure anatomique profondément située et qui, de ce fait, ne se laisse pas facilement examiner. par ailleurs, le rachis est pourvu de récepteurs nociceptifs (c’est-à-dire de récepteurs à la douleur) qui le rendent sensible à la douleur. Enfin, lorsque l’on sait que les forces de pression s’exerçant sur les disques ntervertébraux augmentent de 200 % lors du passage de la position allongée à la position verticale et de 400 % lors du passage en position assise dans un siège confortable (Fig. -1), on conçoit qu’à travers tous les mouvements effectués quotidiennement, aussi bien dans un cadre professionnel que dans un environnement extra-professionnel, le rachis soit soumis à des contraintes mécaniques extrêmement importantes. Ces contraintes risquent à la longue de fragiliser tout ou partie de sa structure, surtout si certains gestes professionnels imposent une posture physiologiquement anormale. Description du rachis Le rachis vertébral ou colonne vertébrale se subdivise en cinq grands étages (Fig. -2) qui vont de l’extrémité supérieure à l’extrémité inférieure • l’étage cervical (C) constitué de 7 vertèbres cervicales numérotées de haut en bas de Cl à C7, • l’étage dorsal (D) comprenant 12 vertèbres dorsales numérotées de Dl à 012, terme de rachialgie s’applique à toute manifestation douloureuse siégeant au niveau du rachis vertébral, sans préjuger de la cause de ce symptôme. Dans la pratique, trois territoires sont concernés dans les rachialgies les territoires ervical, dorsal et lombaire.

Suivant le point d’origine de la douleur, on discerne donc : les cervicalgies ou douleurs cervicales s’étendant de la première vertèbre cervicale (Cl ) à la charnière cervico-dorsale représentée par la dernière vertèbre cervicale et la première vertèbre dorsale (C7-D1); les dorsalgies ou douleurs dorsales s’étendant de la charnière cervico-dorsale (C7-D1) à la charnière dorso-lombaire représentée par la dernière vertèbre dorsale et la première vertèbre lombaire (Dl 2 LI); • les lombalgies ou douleurs détendant de la charnière dorso- lombaire (D12.

L1) ? a charnière lombo-sacrée (L5-S1). Il existe un consensus international sur les délimitations de ces trois territoires, tant chez les cliniciens que chez les épidémiologistes. Parmi la population active, on constate que la lombalgie est la pathologie rachidienne dominante chez les travailleurs manuels, alors que les employés de bureau développent plus souvent des cervicalgies. Les dorsalgies se rencontrent plus rarement et sont d’ailleurs peu Sagissant de la lombalgie, les cliniciens s’accordent, dans leur majorité, à classer sous le terme de  » lombal ies communes les lombalgies qui ne sont pas 0 4