écriture d’invention Into The Wild

essay A

Christopher McCandless Fairbanks, Alaska Stamped trail Carine McCandless Annandale, Virginie 3500, Poplar st magic bus, le 29 avril 1992 Ma chère sœur, Cela fait maintenant deux ans que je suis parti. J’ai beaucoup voyagé et rencontré sals, J’ai mes propres eu avec nos pare mêmes. Mon départ que je le fasse. La pe p g es. Comme tu le re conversation que n’avions pas les édité mais il fallait ma vie dans un monde de consommation où le pouvoir et l’argent sont les seuls moyens d’exister me rendait fou. Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité ? haque instant » disait Thoreau et c’est ce que j’ai fait pour vivre dans un présent que je pouvais choisir. Je suis parti avec ma voiture jusqu’en Arizona, je l’ai laissée là- bas car elle s’est fait emporter par la crue d’une rivière lors d’un orage. J’ai finalement détruit tout mes papiers d’identité, ainsi je m’éloignais un peu plus de cette société.

Désormais je m’appelle Alexander Supertramp. Je suis allé jusqu’au Nord d to next page de la Californie où j’ai rencontré Jan et Rainey, un couple hippies qui m’a aidé à affronter ma peur de l’eau. Je suis resté avec eux endant quelques jours, ils ont été très accueillants mais je voulais continuer mon périple. J’ai atteint le Dakota du Sud en septembre 1990, j’ai travaillé dans des champs de mais sous la direction de Wayne, un homme sympathique qui refourguait des décodeurs trafiqués.

Je lui ai parlé de mon objectif qui était d’aller vivre en Alaska je voulais me perdre dans la nature car j’avais compris ce que dit Thoreau, qu’il faut avoir perdu le monde pour se trouver soi-même » Wayne m’a tout d’abord pris pour un fou mais il m’a présenté un de ses amis qui m’a appris la chasse, le découpage de la viande et a façon de la conseruer. Après l’arrestation de Wayne, je suis reparti vers l’Arizona. Lorsque j’ai voulu descendre le fleuve Colorado en kayak et on m’en a interdit l’accès. Voilà encore une situation qui m’a énervé au plus haut point !

Comment l’homme peut il croire une seule seconde que c’est lui qui contrôle la nature ? Depuis quand se permet-il de la réserver, pour son simple plaisir ? « Une des premières conditions du bonheur, c’est que le lien entre Ihomme et la nature ne doit pas être rompu.  » Si cette phrase de Tolst 2 OF s bonheur, c’est que le lien entre l’homme et la nature ne doit pas être rompu. Si cette phrase de Tolstoï est correcte, et je pense qu’elle l’est, alors il y a bien longtemps que l’homme et la nature ont perdu leur lien. Je n’en ai donc fait qu’à ma tête. J’ai pris un kayak et j’ai descendu ce fleuve.

J’ai croisé deux Danois assez drôles qui m’ont conseillé d’aller jusqu’au Mexique. Cette rencontre fût courte car la police du fleuve était à ma poursuite, j’ai donc quitté les lieux au plus vite. J’ai continué mon chemin jusqu’au Mexique mais sans mes papiers d’identités je n’ai pas pu franchir la frontière. Je me suis alors remis en route vers le Nord en prenant clandestinement n train de marchandises qui se dirigeait vers Los Angeles. Arrivé là-bas, j’ai tout d’abord voulu m’installer dans un foyer d’accueil, mais voir la misère des quartiers pauvres et ces building monstrueux m’était impossible.

Je ne supportais pas ces inégalités. J’ai repris un train, mais un homme de la police antl- clandestins m’a violemment fait comprendre que je n’étais pas le bienvenu. J’ai donc poursuivi ma route en faisant du « stop » En décembre de l’année dernière, j’ai retrouvé Jan et Rainey par hasard dans un campement. Je suis resté quelques temps avec eux et 3 OF s Jan et Rainey par hasard dans un campement. Je suis resté quelques temps avec eux et aussi avec Tracy une adolescente du camp. Je me suis entraîné physiquement pour réussir à survivre en Alaska.

Jan m’a considéré comme son fils tout le long de mon séjour, mais une fois que j’aie été prêt à partir elle m’a laissé réaliser mon objectif. Lors d’une des dernières étapes de mon voyage, j’ai rencontré Ron, un homme âgé qui vivait seul chez lui depuis la mort de son fils et de sa femme. Ron m’a demandé si j’avais une famille et j’ai répondu que non. Pourquoi ai-je menti ? Et bien simplement parce que tout ce ue je voulais ce n’était pas une nouvelle voiture et vivre dans un milieu où le matérialisme est poussé aux limites du ridicule humain, mais la vérité.

Ce que maman et papa n’ont jamais compris. « Plutôt que l’amour, que l’argent, que la foi, que la célébrité, que la justice… donnez-moi la vérité » encore une fois les paroles de Thoreau sont en accord avec ma pensée. Ron m’a appris à travailler le cuir. Tout au long de mon apprentissage, j’ai essayé de le faire sortir de son atelier, de lui donner l’envie de voyager, de sortir de sa monotonie du quotidien. Un jour Ron m’a dit  » quand on pardonne, on aime et uand on aime, Dieu répand sur nous la lum 4 OF S quotidien.

Un jour Ron m’a dit  » quand on pardonne, on aime et quand on aime, Dieu répand sur nous la lumière », je sais qu’il parlait de ma relation avec nos parents mais pour l’instant je ne peux pardonner le mensonge. En Mars de cette année, Ron m’a accompagné en voiture en direction de l’Alaska. Au moment de descendre, cet homme touchant a proposé de m’adopter et je n’ai pas su quoi lui répondre. Aujourd’hui je suis installé dans un vieux bus, je l’ai renommé le Magic Bus. Je l’ai découvert lorsque je marchais en quête d’un abri. Il est mon foyer, perdu en pleine montagne, je suis enfin seul avec la Nature. J’ai vécu beaucoup de choses et je pense maintenant avoir trouvé ce qui est nécessaire au bonheur.  » (tu auras reconnu Tolstoï bien sûr! ) Et je veux que tu saches qu’aujourd’hui je suis heureux et qu’il ne se passe pas une seule seconde sans que je pense à toi. Carine, je sais que tu es la seule personne qui peut me comprendre et ne pas m’en vouloir d’être parti. Saches que je me suis enfin trouvé, j’ai l’impression d’être enfin moi-même, Sois heureuse ma chère, comme moi je le suis aujourd’hui, Alexander Supertramp S OF s