Dossier LaPeste

essay A

Dossier : La Peste Albert Camus Larissa Dooley 1 ère 201 1-2012-02-27 2 p g -Le père Paneloux -La reaction des habitants -Le premier prêche de Paneloux -Le role des elements 4. 1_es réaction des Oranais et les problèmes de Grand p. 107-112 -Réaction des habitants au prêche -Grand 5. 1_es tribulations de Rambert p. 113 117 6. La situation continue à évoluer p. 118-128 -Atmosphère à Oran à l’arrivée des chaleurs -Les carnets de Tarrou 7.

Conversation entre Rieux et Tarrou p. 129-1 37 -Le point de vue de Tarrou -Le point de vue de Rieux 8. La lutte contre la peste p. 138-145 -Les formations sanitaires Un modeste anlmateur: Grand, le fonctionnaire, l’artiste 9. Les efforts de Rambert pour fuire la pestep. 145-172 -La lutte de Rambert -Les échecs de Rambert -Une conversation entre Cottard, Tarrou et Rieux -La lassitude de Rieux c. TROISIEME PARTIE p. 173- 190 I. Le fléau atteint son paroxysmel p. 73-190 -une prise de conscience collective -Oran -Les efforts de la peste -Un spectacle quotidien : les enterrements -La monotonie de la peste 2 2 prêche et la mort de Paneloux p. 223-236 -la crédulité des Oranais -le sermon : *la présence du vent *la changement de ton de Paneloux *les einseignements de la peste la «réligion du temps de la peste» *«un fatalisme actif» -la mort de Paneloux 5. 1_e camp d’isolement p. 237-245 -la situation au début de novembre -les inégalités dues à la peste -la VIe au camp d’isolement 6. _a «naissance» d’une amitié p. 246 259 -une soirée privilégiée -le vrai visage de Tarrou : *l’enfance de Tarrou *la jeunesse de Tarrou *le Tarrou de la peste 7. «Oui, il fallait recommencer… » p. 260-267 -amorce d’un déblocage -rencontre Rieux-Grand e. CINQUIEME PARTIE p. 271-310 1 . La situation s’améliore p. 271-277 -l’espoir renait -le temps s’adapte à la situation -réactions contradictoires . La fin des carnets de -rarrou p. 78-283 -le petit vieux aux chats -Mme Rieux -Cottard 3 2 camps de concentration etc. référence à la 2e G. M, on parle de Dieu, la révolte de l’injustice et de la souffrance, le thème de l’amour, Pamitié, mort humanisme de Camus (bonheur, mort, fraternité etc. ) La philosophie de Camus : -pour Camus il y a une nature humaine, qch où on veut se révolter — la philosophie de l’absurde -routine : répétition de tous les jours -le monde est souvent contraire à ce que nous ésperons, le temps passe, puis la mort… illustration de la routine : voir Mythe de Sisyphe — monotonie de ous les jours est-ce qu’on continue comme ceci tout le temps ou est-ce qu’on s’éveille un jour ? -on se rend compte un certain moment de cette vie absurde : l)la monotonie quotidienne (métro boulot-dodo) 2)la mort, la conscience que le temps passe 3)la souffrance des innocents -la souffrance des innocents / enfants est insupportable pour Camus -les 4 œuvres Mythe de Sisyphe, La Peste, l’Etranger etc illustrent le cycle de l’absurdité Que faut-il faire pour aborder ce monde ? ne pas baisser les bras -le suicide n’est pas une solution l’oubli n’est pas une solution Camus rejette cet «espoir», il ne aut pas se laisser consoler par la religion non plus : SI on se met derrière une entitié2 religieuse, on accepte tout, il ne faut pas se cacher derrière la religion -d’après Camus il faut vivre le jour et se révolter l. hanger d’attitude et accepter l’absurdité : se révolter contre l’injustice et être conscient qu’on ne peut pas se révolter contre toute injustice dans le monde il faut faire de son mieux effort pour aider autrui, il V a tou r qoui le mo 4 92 il faut faire de son mieux effort pour aider autrui, il y a toujours qch pour qoui le monde doit se battre, même si on sait qu’il n’y pas de solution parfaite ou mettre fin, il faut se battre en toute incohérence, il faut aider à diminuer le malheur et la souffrance, il faut être claiwoyant 2. 1 faut être conscient que la mort peut venir à chaque instant : il faut vivre au jour le jour, la vie peut être prise d’un jour à l’autre 3. 11 faut vivre consciemment et le plus possible : avec passion différence entre révolutionnaire et réformiste : réformiste qn qui essaie d’améliorer de vivre dans un système révolutionniste qn qui veut tout changer La philosophie de Camus n’est pas dans l’espoir — rejette la croyance

Sa philosophie : engagement direct -il faut avoir une force motrice / force positive pour faire avancer les choses -il faut vivre consciemment Pinstant mais sans oublier l’absurdité de cette vie : il existe une nature humaine Il. Cépigraphe : «ll est aussi raisonnable de représenter une espèce d’emprisonnement par une autre que de représenter n’importe quelle chose qui existe réellement par quelque chose qui n’existe pas. ? Daniel Defoe -petit paragraphe, courte citation qu’on trouve au début du livre d’un autre auteur -indique l’esprit / la morale du livre thème de l’emprisonnement : ’emprisonnement réel de l’état de Siège3 d’Oran (à cause de la peste) emprisonnement» affecter l’être humain, la c l’enfermement en-soi qui pourrait s 2 peut remplacer par une autre : métaphore, symbole ( = pour mieux communiquer le sens d’une œuvre) -cette citation est un appel à une lecture symbolique -il nous invite à lire ce roman qui a une signification multiple : on est invité a lire ce livre à différents niveaux 1er degré de lecture : réaliste, réelle -on parle de la peste à Oran qui va durer pendant 11 mois -tout le monde a peur de la contagion -les gens vont devoir essayer à vivre dans une ville enfermée e degré de lecture : historique -niveau de lecture historique (évidence claire avec la Second Guerre Mondiale) -«l’Europe sous la botte nazie » -livre a été écrit en 1947 : Idées très claires de la Seconde Guerre Mondiale 3e degré de lecture : générale, universelle -la peste peut représenter toute forme de la vie, comme p. ex la souffrance, le mal, le malheur de la peste etc… -preuve de solidarité : s’opposer à la situation la seule réponse possible à s’opposer à la peste -Camus dit que les autres sont là pour s’enraider, il ne les voit pas comme un enfer mais comme une entraide et une solidarité

Rieux représente ce personnage idéal qui essaie de faire son métier de son mieux -Camus : pessimiste par rapport au destin de PHomme, mais optimiste par rapport à sa nature et son être 6 92 d’une chronique, il faut se baser sur un événement réel, mais on eput aussi y intégrer des éléments de fiction (mais ils doivent avoir un rapport avec l’Histoire) -il n’y a pas de vraie date «194. » : elle est tronquée (trace fictive) «une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côté algérienne. La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui a rend différente de tant d’autres villes commerçantes, ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, p. 3 : «On comprendra ce qu’il peut y avoir d’inconfortable dans la mort, même moderne, lorsqu’elle survient ainsi dans un lieu sec. » «Ce qu’il fallait souligner, c’est l’aspect banal de la ville et de la vie. Mais on passe ses journées sans difficultés aussitôt qu’on a des habitudes.  » p. 14 : «Ces faits paraitront bien naturels à certains et, à d’autres, invraisemblables au contraire. » – les faits «invraisemblables» : fiction sur certains éléments, on arle aussi des personnages — éléments fictifs «Sa tâche est seulement de dire : «Cecl est arrivée», lorsqu’il sait que ceci est, en effet, arrivé que ceci a interessé la vie de tout un peuple, et qu’il y a donc des milliers de témoins qui estimeront dans leur cœur la vérité de ce qu’il dit. ? -le but du chroniqueur n’est pas de livrer rexactitude des statistiques, durée, dates, raconter la peste, mais de montrer l’Homme en face de cette peste «Cest qui l’autorise à faire œuvre d’historien. » «ll se propose d’y pulser quand il le Jugera bon et de les utiliser comme il lui plaira. 2 ‘historien. » «ll se propose d’y puiser quand il le jugera bon et de les utiliser comme il lui plaira. » -il se traite de narrateur, d’historien et de chroniqueur : il garantit l’authenticité des faits qu’il raconte / avance -le chroniqueur est dévoilé à la fin -il s’identifie dans le prologue (début du livre) et il dit qui il est dans l’épilogue (=fin du livre) -il ne respecte pas la rigueur d’un historien, il choisit comment il veut le raconter éléments chroniques . récit ordonné des dates, aucune distortion changement) dans le déroulement temporel : les éléments se suivent chronologiquement authenticité du fait : la réalité du lieu — la ville d’Oran, lieu réel objectivité du discours, le narrateur s’appuie sur des témoignages, sur les carnets de Jean Tarrou— personnage qui a noté les événements — La Peste = une chronique fictionnelle -grande présence de fiction — il s’agit d’un roman avec des éléments de la chronique -La ville et ses habitants -Une ville décrite négativement -description négative de la ville «laide», «sans pigeons», «sans arbres» : ville qui n’a rien de particulier, neutre p. 2-13 : «Oran, au contraire, est apparemment une ville sans oupçons, c’est-a-dire une ville tout à fait moderne. II n’est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon dont on daime chez nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent rapidement dans ce qu’on appelle l’acte d’amour, ou bien s’engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces extrêmes, il n’y a pas souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. A Oran comme ailleurs, faute de tem s et de 92 Cela non plus n’est pas original. A Oran comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir. Ce qui est plus original dans notre ville est la difficulté qu’on peut trouver à mourir. ? -«banal» -ville décrite par le manque «sans» -Oran peut symboliser n’importe quelle ville, neutre, adaptable par tout -une ville «sans soupçons» tellement banale qu’on ne puisse soupçonner que la mort / la peste pourrait frapper cette ville p. 12 : «Dans notre petite ville, est-ce l’effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C’est-a-dlre qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes : Nos concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. » -il y a l’appât4 du gain des habitants qui travaillent beaucoup our toujours avoir plus : vie matérialiste, course du gain «Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer.

Mais, très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. » -ils aiment la simplicité de l’existence, très monotone, régulier, avec beaucoup d’habitudes «ll n’est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon dont on s’aime chez nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent rapidement dans ce qu’on appelle l’acte d’amour, u bien s’engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces extrêmes, il n’y a pas souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. A Oran comme ailleurs, faute de temps et de souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. A Oran comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir. ? -l’amour est décrite sans passion ou avec un acte très physique, le vrai amour est abesnt, vie sensuelle très conformiste -on ne s’attarde pas sur la profondeur de l’amour : la vie qu’ils mènent les empêche de sentir le véritable amour vie futile, uperficielle, très rhythmé -les Oranais : ne réfléchissent pas, ils n’arrêtent jamais pour réfléchir, la vie qu’ils mènent les empêche de connaître le véritable sens de la vie et de l’amour, ils ne pensent pas du tout ? la mort -ville décrite par sa neutralité, banalité -Une ville «moderne» -ville ordinaire, sans soupçons de la mort, pas de temps pour penser à la mort dans cette ville p. 13 : «Ce qui est plus original dans notre ville est la difficulté qu’on peut y trouver à mourir. ? -ville mécanique où les gens sont aliénés5 -on est tellement concentré sur la vie quotidienne, la vie ommerçante, activité professionnelle fébriles -Le genre de vie des Oranais -les gens n’ont pas le temps à savourer la vie non plus, vivent leurs habitudes : cela les rassure p. 14 : «Cette cité sans pitoresque, sans végétation et sans âme finit par sembler reposante, on s’y endort enfin. » -vie routinière, pleine d’habitudes, l’ennui est pesant -la simplicité est leur passe-temps -ils aiment les jeux au hasard (jeu de cartes) : vie futile, banale, rhythmé -les habitants sont tellement fixés sur le matériel et non sur l’être -Les saisons, la mer p. 11 : «Le changement des saisons ne s’y lit que dans 0 2