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Document 1 Titre : Les inégalités de salaires hommes-femmes l’état des lieux Nature : Texte Date : 29 janvier 2013 Source : http://•muw. inegalites. fr/spip. php? article972 Le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 339 euros pour un équivalent temps plein en 2012, celui des femmes de 1 890 euros, soit un Les hommes perçoiv or4 de 24 % (en équivale ; Sv. ige to View qui revient au même, salaire des hommes, ue un demi Smic. n salaire supérieur s femmes.

Ou, ce n moyenne 80 % du (voir plus bas notre encadré méthodologique sur la tacon de mesurer l’écart). Plus on progresse dans l’échelle des salaires plus l’écart entre les femmes et les hommes est important, les premières étant beaucoup moins nombreuses dans le haut de l’échelle. Toujours en équivalent temps plein, le niveau de salaire maximal des 10 % des femmes les moins bien rémunérées est inférieur de 8 % à celui des hommes (1 136 euros pour les femmes contre 1 238 euros pour les hommes).

Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est inférieur de 22 % à celui des hommes (soit 2 965 euros pour les femmes contre 3 788 euros pour les hommes). Au niveau médian des salaires, les femmes gagnent un salaire inférieur de 14 % ce qui représente un écart de 256 euros par mois. Les écarts dépendent aussi de la catégorie sociale L’inégalité des salaires entre hommes et femmes est la plus forte parmi les salaires les plus élevés.

A l’inverse, l’écart le plus faible se trouve parmi les employés (8,6 h), une catégorie majoritairement féminisée. 1- L’écart total : les femmes touchent 24 % de moins Tous temps de travail confondus (on ne transforme pas les salaires obtenus en temps partiel en équivalent temps complet), es salaires féminins valent en moyenne 76 % des salaires masculins, selon les données 2009 publiées par le ministère du Travail [l l. Les femmes touchent donc 24 % de moins (100 % -76 % 24 %) que les hommes.

Vu autrement, les hommes touchent 31 % de plus (1 00 divisé par 76, voir notre encadré méthodologique). 2- L’écart pour des temps complets : les femmes touchent 14 % de moins Le premier facteur explicatif des inégalités de salaires provient des différences de temps de travail. Les femmes sont cinq fois plus souvent en temps partiel que les hommes : leur revenu tous emps de travail confondu est logiquement inférieur à celui des hommes. De plus, le temps de travail des hommes est aussi accru par les heures supplémentaires qu’ils effectuent plus souvent que les femmes.

Pourtant, en comparant des salaires à temps complet, les femmes perçoivent encore 14 % de moins (ce qui revient à dire que les hommes touchent 16 % de plus). 3- L’écart à poste et expérience équivalents : les femmes touchent 9 % de moins Si l’on tient compte des différences de statut d’emploi (cadre, employé, ouvrier), d’expérience, de qualification (niveau de iplôme) et de secteur d’activité (éducation ou finance) environ 9 % de Pécart demeure inexpliqué selon les données de l’Insee.

Cette différence de traitement se rapproch PAG » OF d l’écart demeure inexpliqué selon les données de l’Insee. Cette différence de traitement se rapproche d’une mesure de la discrimination pure pratiquée par les employeurs à l’encontre des femmes. Cependant, d’autres facteurs non mesurés Ici peuvent entrer en jeu et justifier partiellement ce phénomène, à l’instar de la situation familiale, du domaine du diplôme possédé ou des interruptions de carrière.

La discrimination pure serait de l’ordre de 6 ou 7 Document 2 Titre : Salaire mensuels moyens nets de tous prélèvements en 2012 Nature : Graphique Date 2012 Source http://www. insee. fr/fr/themes/tableau. asp? communication par exemple). Surtout, la scolarisation des filles a nettement élevé le niveau de qualification des femmes sur le marché du travail. Les places des hommes et des femmes dans la société se sont rééqullibrées. Que s’est-il passé entre 1998 et 2004 pour que le rattrapage soit stoppé, alors que le niveau scolaire des femmes relatif à celui des hommes n’a cessé de s’accroître ?

Tout se passe comme si les femmes étaient confrontées à un « plafond de verre » qui les empêche d’atteindre l’égalité. Un grand nombre d’emplois qu’elles occupent se trouvent dans le secteur des services peu qualifiés où les salaires sont faibles : grande distribution, services domestiques, etc. En même temps, de nombreux postes ? responsabilités les mieux rémunérés leur restent fermés. Enfln, une proportion plus importante de femmes que d’hommes semble refuser la compétition qui résulte d’un marché du travail très hiérarchisé et de plus en plus tendu.

Pour de nombreuses aisons : par choix personnel orienté notamment par l’éducation des jeunes filles, du fait de contraintes – comme le fait de garder des enfants, ou parce qu’elles savent qu’elles partent dans la compétition avec un handicap. Depuis 2004, il semble que le rattrapage reprenne, à un rythme plus lent. Il est trop tôt pour dire s’il s’agit d’un mouvement de fond et en analyser les raisons. Mais les difficultés économiques de l’industrie – où les hommes sont beaucoup plus présents – ou les campagnes en faveur de l’égalité salariale ont aussi pu avoir un impact dans l’entreprise.