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essay B

Concepts : liberté politique , état de nature , perfectibilité , éducation La liberté (liberté politique) chez Kant et Rousseau Qu’est-ce que la liberté ? II y a plusieurs sortes de liberté mais ce qu’il faut savoir c’est qu’elles ne sont pas toutes véritables. Tout dépend de quelle façon elle est exercee et acquise ; par exemple il y a une différence entre être esclave et être libre de choisir un quart de travail ou un autre ou être fondamentalement libre.

Chaque être humain et animal le sont à 100% , sans que personne ne décide pour eux. La problématique ici est de savoir u’elle est la véritable forme de la liberté ; la liberté politique qui assure respect des valeurs , de la propriété , de la vie de chacun ou la liberté naturelle ses propres lois , d’a toutes les façons pos l’on veut , quand on est pertinent , car en ave or 13 Sni* to View à chacun de régir se défendre de e de falre ce que I questionnement être porté à croire que les deux sont nécessaires pour n’en former plus qu’une.

Or , les deux ne peuvent cohabiter. Dans ce texte , la position soutenue sera celle que la liberté politique obtenue uniquement l’éducation est la véritable liberté et il sera possible de voir ourquoi. Tout d’abord , il y aura la ressemblance entre Kant et Rousseau qui pensent tous les deux que la liberté politique est la véritable forme de la liberté.

En deuxième , il y aura la différence entre K Swipe to View next page Kant et Rousseau (Kant pense que la liberté politique s’acquiert avec l’éducation , Rousseau pense qu’elle s’acquiert grâce au développement de la perfectibilité naturelle (sans lois) qui mènerait vers la clvilisation qui pousserait les hommes ? s’apprendre les lois entre eux et que ça les mènerait vers la liberté politique). En troisième , le pourquoi que la thèse de Kant st celle soutenue sera suivie de robjection formulée à l’égard de celle de Rousseau (lui-même souligne l’ambiguité de la notion sur laquelle porte sa thèse).

Suivant cela , vous verrez pourquoi la pensée de Kant devrait peut-être ne pas être celle soutenue et enfin pourquoi elle devrait être soutenue (retour au premier point de ce troisième paragraphe). Premièrement , Emmanuel Kant et Jean-Jacques Rousseau se réfèrent tous deux au concept de liberté politique en pensant conjointement que c’est la véritable forme de liberté puisqu’elle permet aux individus d’évoluer en toute sécurité.

Tout d’abord , comme exprimé dans Fondation de la métaphysique des mœurs – Passage de la philosophie morale populaire à la Métaphysique des mœurs par Kant , celui-ci dit que la véritable forme de liberté est celle obtenue grâce à l’obéissance volontaire aux lois du droit (donc objet de la volonté) et grâce au respect des règles de la morale. La loi morale est universelle dans tous les esprits elle concerne le bien moral , les actions moralement bonnes. Ceux qui ne tiennent pas compte de la loi morale posent des gestes qui vont à l’encontre de l’individu et contreviennent à sa liberté.

Par exemple : « Kant applique ce 13 vont à l’encontre de l’individu et contreviennent à sa liberté. Par exemple : « Kant applique cette formule à divers cas particuliers ; faut-il voler, par exemple ? Non ; car nous ne pouvons vouloir que le vol soit une loi morale universelle ce serait la destruction de la propriété. lly a contradiction entre la proposition morale examinée et l’idée d’universalité : elle est donc mauvaise. Mais comment cette loi agira-t-elle sur la volonté ?

Pourquoi faire des actions dont la règle puisse être érigée en loi universelle ? « Ily a à cela une seule raison , dit Kant , c’est que ‘est une propriété de la loi morale de commander : nous devons sans discuter obéir à son autorité. Aussi Kant appelle-t-il la loi morale un impératif catégorique. » 1 Cette pensée ressemble à celle de Rousseau. En effet , chez Rousseau aussi la véritable forme de liberté est la liberté politique c’est-à-dire celle obtenue par l’obéissance volontaire (donc objet de la volonté) aux lois.

Dans les deux cas (celui de Kant et de Rousseau) , les lois sont raisonnables , car elles sont élaborées par les citoyens qui se servent de leur raison. En votant « pour » ces lois , ils obeissent à leur raison , donc à eux-mêmes uisqu’ils se sont servis de leur propre raison. Ceux qui sont en désaccord avec ces lois sont en désaccord avec leur raison , donc envers eux-mêmes , car la raison est la même pour tous les hommes. En étant en désaccord avec les lois , ils obéissent ? leur lois personnelles à chacun , selon leurs envies , leurs choix , leurs opinions.

Ces « mauvaises » lois sont le résultats d’envies , d’impulsions et , leurs choix , leurs opinions. Ces « mauvaises » lois sont le résultats d’envies , d’impulsions et n’apportent qu’une fausse liberté. C’est une fausse liberté , car Ehomme qui obéit à ses ropres lois (donc déraisonnables) est soumis à ses passions et il en veut toujours plus. ll est « prisonnier » de ses instincts , de lui- même_Celui qui acquiert la liberté politique n’est plus soumis ? ces sentiments ces contradictions , ces envies , ces pulsions etc. arce que la raison (qui forme la liberté politique) lui apporte une vision d’ensemble sur les décisions qu’il doit prendre. Elle permet aussi à l’homme de prendre une distance par rapport aux choses et de réfléchir avant de décider. ll est libre de choisir ou non. Tout cela est exprimé dans « le Contrat Social » de Jean-Jacques Rousseau. 3 Autrement dit , la liberté est représentée par le respect de la loi et la loi c’est la morale , donc la liberté a un côté moral et politique (c’est pourquoi on l’appelle liberté politique). Finalement, il est possible de constater des ressemblances majeures entre la pensée de Kant et la pensée de Rousseau concernant le concept de liberté politique dans la mesure où tous les deux considèrent que l’intérêt collectif doit prôner sur l’intérêt personnel afin que tous y trouvent de quoi ce satisfaire , que tous soient encadrés et puissent évoluer en sachant que son voisin partage au minimum ce qu’il pense et ue tout cela se fasse dans les règles de la logique en dépassant le côté animal qui pousse à se battre et à se défendre pour faire valoir les idées.

Deuxièmement 3 Deuxièmement , il est possible de percevoir une thèse différente entre Kant et Rousseau par rapport à la liberté politique , plus précisément par rapport à la perfectibilité de l’homme qui est à l’état de nature. En effet , Kant pense que la perfectibilité (s’améliorer) se développe par une éducation sérieuse tandis que Rousseau pense que c’est la provocation , la compétition , la jalousie entre hommes , donc la civilité qui la développe.

Rousseau décrit l’état de nature comme étant une situation hypothétique et anhistorique qui offre un modèle théorique et abstrait servant à l’analyse de ce qui provient de la nature et de ce qui provient de la culture. Personne ne l’a vécu et Rousseau formule l’hypothèse de l’état de nature pour avoir une idée de ce qu’est l’être humain. Cet état de nature décrit comment aurait été l’être humain avant l’émergence de la société , donc à l’état « sauvage ».

La liberté de nature (naturelle) est en lien avec l’état de nature , car c’est une liberté d’indépendance qui oncerne la propre conservation de chacun (ce qui est le cas pour l’homme à l’état de nature). À l’état de nature , l’homme n’a pas de conscience morale , donc il ne peut pas être bon ou mauvais (ni ses gestes) , il est neutre et ses gestes aussi. Son seul sentiment orienté vers les autres est la survie , car il ne sait pas ce que le bien ou le mal est.

Toutefois , il éprouve la pitié (c’est un sentiment spontané , naturel chez lui , mais il ne sait pas que c’est bien , il répugne naturellement à vo PAGF s 3 spontané , naturel chez lui , mais il ne sait pas que c’est bien , il répugne naturellement à voir les autres souffrir). L’homme « sauvage » est indépendant , il n’a presque pas de relations avec les autres donc le taux d’inégalité entre les hommes est presque nul. La liberté de nature (liberté naturelle) est une fausse liberté , car les hommes qui l’ont sont dominés par leurs propres désirs. ? l’état de nature , l’homme est égoïste , car il se soucie juste de lui-même , mais il n’est pas mauvais , car il n’est pas conscient du mal. S’il le fait , ce n’est pas volontairement. Les hommes ? l’état de nature sont donc tous égaux , bans , ils vivent sans penser au lendemain. D’un côté , l’homme ne se distingue pas eaucoup de l’animal puisque sa raison n’est pas développée et que ranimal n’a pas de raison mais de l’autre oul parce qu’il a des désirs , des passions (ce que l’animal n’a pas pas).

Dans cet état de nature , l’homme est perfectible , ce qui signifie qu’il peut développer ses facultés (comme la raison) , il peut orienter sa volonté (c’est là qu’il est égoïste) , il ne connait aucune limite à sa satisfaction , il peut s’adapter à tout. La liberté de nature (liberté naturelle) est mauvaise , car la perfectibilité de l’homme qui en fait partie l’amène la civilisation. En effet le pouvoir d’adaptation perfectibilité) de l’homme l’a poussé à s’unir avec les autres pour contrer les dangers , donc il s’est sociabilisé.

Voilà le lien entre le sujet de la liberté et celui de la perfectibilité. Rousseau dit que la perfectibilité est innée chez Phomme , qu’elle peut aussi bien 6 3 perfectibilité. Rousseau dit que la perfectibilité est innée chez l’homme qu’elle peut aussi bien le faire évoluer en bien qu’en mal. ll dit aussi qu’elle se développe lors de la socialisation puisqu’on se compare , on veut gagner , il y a de la compétition. 7 8 9 Comme s’éduquer soit-même au contact des autres ommes est plutôt hasardeux , il n’est pas garanti qu’il atteigne la liberté politique. « Ainsi , dans la théorie rousseauiste , ce qui distingue l’homme de l’animal n’est pas la parole , mais la liberté. L’homme naturel est un être libre , tandis que l’animal est gouverné par son instinct. 10 Kant dit que la perfectibilité n’est pas en sommeil chez l’homme. ll pense qu’elle est active chez lui dès sa naissance.

L’animal sait déjà tout ce qui est propre à son espèce vu qu’il a l’instinct animal. Le bébé animal devient plus ou moins vite indépendant , il y a de nombreuses races qui naissent sans parents (exemple : es tortues). L’être humain a besoin d’une discipline , il devient autonome à 100% seulement vers l’âge à adulte. « L’éducation qui a pour rôle de développer les  » germes d’humanité  » présents en nous , nous fait accéder à une  » seconde nature  » et nous fat passer d’un état de fait à un état de droit. ? Sans éducation , l’homme est comme à l’état de nature : sauvage sans langage , vivant une vie rudimentaire , n’ayant pas de raison développée , ne pensant pas au futur ne connaissant rien de spécifique. Avec l’éducation , il devient beaucoup plus avancé que les autres races « animales » puisqu’il peut élaborer des tratégies , ruses et techniques po 7 3 autres races « animales » puisqu’il peut élaborer des stratégies , ruses et techniques poussées , il peut observer les animaux et combiner leurs moyens de défense (par exemple) à son avantage. l peut se servir de ses nouvelles connaissances et de son imagination pour construire des commodités , faire des pièges pour la pêche et la chasse. Comme féducation se transmet par quelqu’un qui le possède déjà , on dit qu’elle se fait de génération en génération , par contact direct , par un maitre qui enseigne à son élève. L’homme passe alors d’un état udimentaire , basic et simple à un état civilisé et développé. l devient plus complexe. Ce n’est pas seulement l’envie de dépasser les autres qui poussent à la perfectibilité , selon Kant il faut être éduqué dans tous les domaines. « L’homme est donc un animal qui a besoin d’un maître issu de l’espèce humaine pour parvenir à l’humanité. En somme , nous pouvons comprendre que le but de l’éducation chez Kant est de conduire l’homme vers la perfection vue comme la destination de la nature humaine.

Mais l’éducation elle-même est appelée à connaître une amélioration au fur et à mesure que les générations se succèdent. ? 12 Finalement , il est possible de constater que Kant présente une thèse optimiste de l’être humain et de sa perfectibilité en disant qu’il peut être dirigé vers le mal ou le bien selon le modèle qu’il suit et la raison qu’il développe par rapport à ce modèle et que même en vivant en société , mais en étant éduqué , il peut être faire le bien.

Rousseau est plus pessimiste en disant que l’homme est devenu mauvais , car 3 l’homme est devenu mauvais , car corrompu par ses frustrations et par l’influence des autres due à la socialisation et qu’il est presque irrécupérable tant il cause des torts pour obtenir ce qu’il eut et ce qu’il a de besoin. Troisièmement , il est préférable de soutenir la thèse de Kant concernant que Féducation de l’homme mène à la liberté politique. ? L’éducation aura alors pour rôle l’incarnation de la valeur (de « Idée) dans la vie quotidienne : ainsi l’homme pourra passer d’un état brut anlmal , un état de fait , à un autre état qui n’existe pas encore mais qui doit être. L’homme doit développer ces germes d’humanité qui sont en lui. Pour cela , l’homme devra avoir chercher à s’instruire , le contact avec les autres qui développeront en lui  » le savoir  » et l’amènera vers l’autonomie oire plus loin la liberté. ? 13 En effet , il est plus logique de croire que l’éducation retire l’homme à la sauvagerie puisqu’il devient instruit. En étant culturé , il se dirige vers sa propre autonomie. Acquérir sa propre autonomie signifie qu’une fois éduqué , il peut se libérer de la tutelle , du maître qui lui a enseigné et se donner à soi-même la loi. De plus , les hommes croient que la vrai liberté est celle d’obéir à leurs volontés et désirs. Peut-être est-il plaisant de faire toujours ce qu’il veut , mais ainsi il ne se contrôle pas et il encourt onstamment des conséquences pour ses actes.

Cet état se nomme état de nature et il n’est pas libre , car il est soumis à lui- même. La discipline , donc l’éducation , lui donne PAGF 13 il n’est pas libre , car il est soumis à lui-même. La discipline , donc Péducation , lui donne des bornes qu’il comprend avec le développement de sa raison qui se fait aussi par l’éducation , de telle sorte qu’il ne se précipite pas dans quelque chose sans réflexion. ll devient alors possible pour lui de décider d’agir ou non (à l’état de nature il agit sans se dire qu’il ne devrait pas).

Cette hèse est aussi soutenable lorsqu’on se rend compte que certains peuvent dire que l’éducation empêche d’être libre , mais sans éducation l’humain est à l’état sauvage , donc pas libre , alors l’éducation ne retire aucune liberté puisque l’homme n’en est pas naturellement pourvu. Sans éducation , l’homme ne connaitrait jamais la vrai liberté qui est la liberté politique. 14 Soutenant Kant , il est clair qu’il y a un rejet de la thèse de Rousseau concernant la perfectibilité naturelle qui mènerait vers la civilisation que rhumain finirait par apprendre les lois et que cela finirait par le mener à la liberté politique.

Lui-même souligne l’ambiguité de cette notion « La perfectibilité de homme est donc synonyme de potentialité et non de supériorité. Or cette potentialité peut donner lieu à la dégénérescence dans laquelle l’homme tombe plus bas que la bête , car la bête n’est jamais responsable de ses actes. Puisqu’elle agit par instinct et n’a pas le choix , elle n’a pas conscience de ce qui bien ou mal. Contrairement à [‘animal , l’homme devient capable de faire le mal et de tomber plus bas que animal. 15 Rousseau ne considère pas que la perfectibilité est un signe de progression de l’hum