Dissertation histoire
Femmes et enfants, esclaves et étrangers n’ont pas de place dans les institutions politiques athéniennes et romaines. Ces deu une cité-Etat et un e l’autre. Comment ex de régimes tenus po Swipe n t p thènes et de Rome, différents l’un de re d’exclus au sein e citoyenneté ? Nous commencerons par présenter les groupes sociaux exclus de la citoyenneté ; nous insisterons ensuite sur l’évolution de ces catégories à Athènes et à Rome. entifier les groupes sociaux exclus de la citoyenneté à Athènes et à Rome catégories de personnes exclues à Athènes catégories de personnes exclues à Rome Insister sur l’évolution opposée de cet accès à la citoyenneté Athènes et à Rome une fermeture de la communauté politique à Athènes une ouverture de plus en plus importante de l’accès à la itoyenneté à Rome Pour la présentation, je dois adopter la technique « Une idée = un paragraphe ». Le plan ne doit pas apparaître sous la forme de titre mais sous une forme rédigée. e nombreux groupes sociaux sont exclus de la citoyenneté. A Athènes nous distinguons trois groupes d’exclus. Les premiers appartiennent à la communauté civique mais sont exclus de la communauté politique : ce sont les femmes et les enfants, filles et fils de citoyens. De condition libre, femmes et enfants sont mineurs sur le plan juridique et privés de droits politiques. Les femmes n’ont pas le droit de posséder la terre, ni e transmettre un patrimoine ou d’intenter une action en justice. Elles sont cantonnées à des tâches domestiques, dans un espace réservé de leur maison : le gynécée.
Signe de leur appartenance à la communauté civique, elles sont associées aux processions et fêtes religieuses. Les seconds sont libres, habitent sur le territoire de l’Attique mais sont étrangers. Athènes leur refuse l’accès à PEccIesia, l’assemblée du peuple, mais leur donne des garanties : ils sont en effet essentiels au commerce. Ils peuvent se défendre en justice ou intenter un procès. Ils sont exclus de la propriété foncière et ne euvent pas épouser une fille de citoyen. Enfin ils doivent verser à la cité un impôt, le metoikion.
Enfin, considérés comme des instruments animés, selon Aristote, les esclaves ne jouissent d’aucun droit et sont dans la dépendance totale de leur maître. Au total, sur près de 300 000 habitants de l’Attique, 40 000 sont citoyens vers -400 ; 110 000 sont des femmes et enfants ; 40 000 sont métèques et 1 IO 000 sont esclaves. A Rome, les catégories d’exclus sont similaires à celles d’Athènes, avec de fortes nuances. Mais il convient de préciser de suite ue la citoyenneté confère surtout des dr 2 ortes nuances.
Mais il convient de préciser de suite que la citoyenneté confère surtout des droits civils (contracter un mariage légal, vendre acheter des terres) et une protection juridique (tout citoyen romain peut faire appel au jugement de l’empereur s’il conteste sa condamnation par un magistrat). Les femmes passent de la tutelle de leur père à celle de leur mari. Elles ne sont pas confinées dans le gynécée, peuvent hériter et ont droit aux éloges funèbres. Les esclaves sont très nombreux et leur condition sociale fort variable. Contrairement aux usages grecs, les affranchis accèdent à la citoyenneté.
Enfin, la très grande majorité des habitants de l’empire romain appartient à des territoires, cités et royaumes, conquis par Rome : ces habitants sont donc ses sujets, à l’exception de quelques notables locaux, qui font carrière à Rome et obtiennent la citoyenneté. Tous ces habitants de l’empire ont un statut de peregrlns. Si les catégories d’exclus paraissent semblables dans leurs grandes lignes, révolution de leur place dans les institutions politiques est diamétralement opposée, de la cité Etat d’Athènes l’empire romain.
A Athènes, les institutions démocratiques se durcissent à l’égard de ces exclus. Au sein de la communauté politique, les réformes de Clisthène en -508 entérinent l’égalité parfaite entre citoyens : tous les hommes libres peuvent participer à l’Ecclesia, l’assemblée qui vote les lois ; et chacun est susceptible d’être tiré au sort pour siéger au conseil du peuple, la Boulé tie signifie bien le pouvoir 3 signifie bien le pouvoir (kratein) au peuple (demos).
Mais il est désormais de plus en plus difficile d’entrer dans cette communauté civique. En -451, un décret de Périclès limite la citoyenneté aux hommes libres, nés d’un mariage légitime entre un citoyen et une fille de citoyen. Non seulement le nombre e citoyens chute de 60 000 au Ve siècle à 30 000 au IVe siècle. Mais en outre, les citoyens ne représentent que le huitième des habitants de l’Attique, le territoire de la Cité-Etat d’Athènes. Dans l’empire romain, on constate le phénomène inverse.
Avec les Tables claudiennes, discours de l’empereur Claude gravé dans le bronze, nous apprenons l’admission de notables gaulois au Sénat de Rome, en 48 de notre ère. Claude leur confère le droit d’accéder aux magistratures romaines contre l’avis du Sénat et marque ainsi une étape essentielle dans l’intégration des élites de l’Empire à la citoyenneté romaine. Mesure de plus grande ampleur encore : en 212, l’empereur Caracalla prend la décision d’étendre la citoyenneté à tous les hommes libres de l’empire, les pérégrins.