Dissertation
Dissertation littéraire Sujet : Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance de l’homme ? Nous allons commencer par examiner la problématique de la dissertation afin de mieux comprendre sa signification. Le terme « dans quelle mesure » signifie jusqu’à quel point, le personne de roman est celui dont on va faire référence, « un accès privilégié » à un meilleur accès, en d’autre terme, nous pouvons nous demander « Jusqu’à quel point le personnage de roman permet- t-il au lecteur de mieux connaître la connaissance de l’homme ? ?? soit « La fréquentati moyen de connaitre t OF4 comportement de l’ê hu, , Swip next page et les cultures de l’hu en confrontant les pe nesques est-elle un le cœur, l’esprit, le lités, les traditions étudier ce sujet es Thérèse Raquin (1867) de Emile Zola, La Condition humaine (1933) de André Malraux et l’Etranger (1942) de Albert Camus. Dans chacun des textes, nous avons un point de vue interne ce qui nous permet de connaître les sentiments, pensées et réactions ? Premièrement, nous allons voir que le personnage donne un accès privilégié à la connaissance de l’homme et en second emps, les limites de cet accès.
En premier lieu, nous allons nous intéresser àThérèse, dans « Thérèse Raquin » de Emile Zola. Le point de vue est interne ce qui permet au lecteur de voir les expressi Swige to vie' » next page expressions de Thérèse : « Thérèse, reste immobile, la tête un peu renversé attendait »1. 21 peut plus facilement imaginer le personnage. On peut observer la réaction qu’elle a lors du meurtre de Camille au discourt indirect « A ce dernier appel, Thérèse éclata en sanglots »1. 40. Grâce à cela, on peut dire qu’elle favorise l’accès à la connaissance de l’homme.
On a accès ? ses son attitude, son comportement et à ses pensées : « La crise qu’elle redoutait la jeta toute frémissante au fond de la barque »140. 41 On peut observer le partage entre l’amour et les sentiments. On peut définir cela comme un crime passionnel, grâce à ses pensées et de ses réactions, Pon a accès à une partie de la connaissance de l’homme. Dans ce texte, on a accès également à un traumatisme pendant et après le meurtre « elle ne pouvait fermer les yeux ; une effrayante contraction les tenait grands ouverts fixés sur le spectacle horrible de la lutte » 1. 6 Dans un second temps, nous allons nous intéresser au ersonnage de Tchen dans « La condition humaine » écrit par André Malraux. Là aussi le point de vue est interne, et l’on a accès aux questions que se pose le personnage : « Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? « l. 1 « Frapperait-il au travers »l. C’est un sentiment d’incertitude » On peut voir ce qu’il ressent : « L’angoisse lui tordait l’estomac »1. 1-2 ou encore « fasciné par ce tas de mousseline blanche »1. 3. ou ce qu’il pense : « II se répétait que cet homme devait mourir »l. 5Durant l’acte de son meurtre, nous avons une fois de plus accès à ses sentiments 2 mourir »l. 5Durant facte de son meurtre, nous avons une fois de plus accès à ses sentiments et pensées favorisant l’accès à la connaissance de l’homme : « Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais sans servir « 1. 23 Troisièmement, nous allons nous pencher sur le personnage de Meursault dans « L’Etrangers « de Albert Camus . Le point de vue est toujours interne nous permettant d’avoir accès aux réactions, pensées et sentiments du personnage du roman.
La narration est à la première personne ce qui permet au lecteur de mieux s’identifier et donc de favoriser l’accès à la connaissance de l’homme. Dans ce passage, Meursault nous fait part principalement de ses réactions : « Moi naturellement, j’ai serré le revolver de Raymond dans mon veston »1. 2 ou encore « Mais j’ai fait un pas, un seul pas en avant « l. IO L’on a accès à ses sensations sachant que Meursault n’éprouve que des sensations et pas de sentiments « La brulure du soleil gagnait mes joues « l. 4. Dans ce passage, le lecteur assiste à un meurtre presque involontaire ce qui nous permet d’avoir un accès privilégié à la connaissance de l’homme. En deuxième partie, nous allons voir quelles sont les limites u personnage du roman qui donne un accès privilégié à la Tout d’abord, le personnage de Laurent nous paraît tout de suite aux yeux du lecteur comme un personnage mystérieux et énigmatique, bloquant son identification et donc l’accès à la connaissance de l’homme.
Nous n’avons pas accès à ses pensées, ni à ses sensations, ni à ses sentiments à cause du po 3 accès à ses pensées, ni à ses sensations, ni à ses sentiments ? cause du point de vue externe. C’est un personnage froid, sans scrupules: « Laurent ne répondit pas »1. 19. Dans le passage de Thérèse Raquin, on a un personnage qui ne nous donne pas un ccès privilégié à la connaissance de l’homme.
Ensuite, nous allons étudier Tchen dans « La condition humaine » Nous pouvons noter premièrement que ce personnage n’a pas de nom, son identification est plus dure. Les seules choses dont nous savons sont que le personnage est endormi, sans réactions avec seulement l’apparition de son pied : « Et d’où sortait seulement ce pied »l. Le personnage existe bel et bien mais il ne permet pas au lecteur d’accéder ? ses sensations, réactions ou sentiment donc il ne permet pas de favoriser l’accès à la connaissance de l’homme. Et enfin, l’Arabe dans l’Etrangers.
On a accès aux réactions et agissements de l’Arabe mais on n’a pas accès à ses pensées et aux raisons qui l’ont poussé à chercher le constant avec Meursault : « rarabe a tiré son couteau qu’il m’a présenté dans le soleil » Ainsi nous avons vu que nous avions accès aux réactions, pensées, sensations, craintes des personnages mais l’insuffisance de certains détails nous bloque à la connaissance de l’homme. Au terme de notre réflexion nous pouvons conclure que le personnage de roman est donc bien un moyen privilégié pour mieux comprendre la connaissance de l’homme cependant il y a des limites. 4