Didactique th me n 1 Langage oral
Didactique thème no 1 Langage oral 1. Définition Langage = faculté propre à l’homme d’exprimer et de communiquer sa pensée et ses sentiments par le biais de la parole et de la connaissance nécessaire dune langue. – système de signes socialement codifiés, utilisé pour communiquer. Ces signes font appel à l’abstraction et à la symbolisation. Le langage s’organis et le domaine oral. N second aspect mêm proximité. r 10 Ies: le domaine écrit ici davantage à ce ent sur une base de Les fonctions essentielles du langage sont: outil de communication permettant de développer le entiment d’appartenance à un groupe moyen de représentation du monde: il mobilise alors la fonction référentielle (le lexique) et la fonction narrative (le récit) objet d’étude; il est alors traité pour lui-même, indépendamment du sens du message véhiculé (grammaire dimension linguistique). Le langage doit être abordé sous deux angles: – comme outil de travail, intégré à tous les domaines.
Chaque objectif comprend au moins un axe langagier; le langage est véhicule de découvertes et de connaissance. On parle d’approche intégrée. – comme objet de travail: ateliers ludiques en groupes réduits angage se réalise parce que nous vivons dans un entourage immédiat. Le langage et les relations aux autres s’apprennent simultanément. psychologique: l’usage qui est fait du langage dépend de la personnalité de l’individu (timidité, exubérance… ) cognitive: le lien entre langage et pensée est interactif.
La pensée ne se forme pas pour être exprimée pour le langage: le langage contribue à former la pensée. À l’écale, le langage est utilisé dans trois types de situation: réception: écouter et comprendre production: parler, s’exprimer, chercher à se faire comprendre nteraction: posture simultanée de locuteur et d’allocutaire Mêlées à ces situations se distinguent deux formes d’expression: le langage en situation: l’enfant s’exprime à propos d’un référent présent et qui le concerne.
Cest la situation première de pratique du langage, mais elle n’est pas suffisante pour permettre des acquisitions plus poussées. le langage d’évocation: l’enfant évoque ce qui a été vécu; on parle de « hors situation » car l’événement relaté est distinct du moment de l’énonciation. Le langage d’évocation est un des objectifs des classes de MS et GS.
Il est exploitable à travers des situations de rappel (histoire lue, événement vécu dans le passé proche) et des situations de projet (sortie, fabrication) On distingue également différents types d’actes de langage (ou discours) assertifs: manifestation de l’engagement du locuteur sur la véracité du propos tenu directifs: tentative de faire faire quelque chose à l’interlocuteur promissifs: engagement que locuteur devra tenir dans le futur expressifs: expression d’un état psychologique (souhait, regret) Le 10 devra tenir dans le futur Le niveau d’acquisition du langage oral est considéré comme un acteur de réussite scolaire.
Son apprentissage rigoureux semble donc fondamental. 2. Notions corrélatives Langue = système de signes socialement codifiés et de règles combinatoires de ces signes, propres à l’Homme et utilisés pour communiquer. Ces signes font appel à l’abstraction et ? la symbolisation, inexistantes dans le mode de communication animal. Objet social et culturel en constante évolution, son usage signe l’appartenance à une catégorie d’individus.
Toute langue est fondée sur l’articulation de deux concepts: les morphèmes (unité minimale de sens de l’écrit) et les phonèmes (sons). Parole faculté de parler; mise en acte de la langue par un sujet parlant. C’est un acte personnel qui renvoie à l’Individu. Discours = réalisation concrète, qu’elle soit écrite ou orale, de la langue, considérée comme système abstrait. 3. Dans les programmes À l’école maternelle Le langage oral est la première acquisition visée au cycle 1.
Le domaine « Sapproprier le langage » apparaît en premier dans la liste des compétences à acquérir à l’école maternelle. En effet, le langage oral fait l’objet d’une utilisation transversale dans l’ensemble des activités sc a-scolaires: il est donc PAGF 10 ravaillé en permanence dans les différentes activités de la classe, et doit parallèlement faire l’objet de temps d’acquisition structurés. ? la fin de l’école maternelle, l’élève est capable de: – comprendre un message et agir ou répondre de façon pertinente nommer avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant à la vie quotidienne – formuler, en se faisant comprendre, une description ou une question – raconter, en se faisant comprendre, un épisode vécu inconnu de son interlocuteur, ou une histoire inventée – prendre l’initiative de poser des questions ou d’exprimer son oint de vue À l’école élémentaire ‘enseignant doit vérifier l’acquisition du langage (s’exprimer et comprendre) entamée en cycle 1 avant de passer à l’étude de la langue (syntaxe, grammaire, orthographe). Dès le CP, l’élève doit savoir articuler les mots et respecter la syntaxe de la phrase. ? la fin du cycle 2, l’élève est capable de: – s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié Au CEI s’ajoute la notion de structuration de la pensée: les circonstances temporelles et s atiales entrent alors en jeu. 0 un premier temps, puis favorise l’acquisition du langage écrit et ‘une culture et une sensibilité littéraires dans un second temps. À la fin de l’école élémentaire, l’élève est capable de: – s’exprimer à l’oral comme à l’écrit dans un vocabulaire approprié et précis prendre la parole en respectant le niveau de langue adapté répondre à un question par une phrase complète à l’oral comme à l’écrit 4. Mise en œuvre Le langage scolaire se caractérise par. la mise à distance des objets du monde: décrire des référents absents de la situation d’énonciation – la décentration: pour découvrir de nouveaux objets ou nouveaux usages d’objets connus la construction de la dimension métalinguistique – la généralisation des savoirs et des savoir-faire – la mise en réseau des savoirs – l’élaboration de nouvelles représentations du monde La pratique du langage oral s’envisage selon trois axes complémentaires: la production – créer des situations nécessitant la prise de parole, et notamment des situations de jeu ou l’échange verbal est un facteur de réussite collective – ne pas négliger les ressources de la communication non verbale: regards, mimiques, gestes… solliciter les non parleurs individuellement et en fonction de eurs intérêts pour les stimuler valoriser toute prise de parole, même non ou peu performante – favoriser la pratique du Ian a e décontextualisé (histoires, événements, rappels) PAGF s 0 (reformuler, associer des gestes) – conduire dans la durée un travail sur les textes (anticiper, revenir en arrière, travailler sur l’implicite) les interactions – connaître le niveau de maîtrise linguistique de l’enfant (évaluation par l’observation) – favoriser les interactions en groupes homogènes pour s’entrainer à prendre la parole en collectivité, puis hétérogènes pour varier les situations rs de leur entrée en maternelle, les enfants, issus de contextes familiaux très différents, présentent des capacités langagières très diverses: les niveaux d’acquisition sont très hétérogènes et nécessitent de l’enseignant qu’il effectue une évaluation diagnostique afin de pouvoir créer dès les premières semaines de scolarisation des situations de langage adaptées.
L’enfant rencontre de nombreuses ruptures par rapport à ses habitudes de langage: le nombre d’allocutaires potentiels augmente considérablement, les repères spatio-temporels sont modifiés, les objets de l’école présentent un usage spécifique au adre scolaire (nouveaux objets et/ou nouvel usage d’objets connus) et de nouvelles pratiques doivent s’acquérir (lever le doigt, se mettre en rang… ). Cet ensemble de facteurs peut être source de conflit cognitif pour l’enfant qui doit alors être accompagné afin de se familiariser avec cet environnement nouveau. Le langage est alors non plus un outil pour communiquer mais aussi un outil pour apprendre. On parle de langage scolaire: sa maîtrise permet à l’enfant de participer aux activités scolaires en en comprenant les objectifs. Il est amené ? expliquer ses actions pour en prendre conscience et val 6 0