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Léonard de Carvalho – LMI Devoir maison Histoire littéraire Vendredi 6 mars 201 5 tudier comment l’auteur réfléchit à de grands aspects de sujet : E la littérature. En quoi est-il représentatif du XVIIIe siècle ? Les Mémoires (171 complexe, dont la Io assimilés aux ressort automate dont le roi, or 10 e imposant, nt peuvent être e horloge ou d’un nicien suprême. Ce vaste chantier que repr sente l’ criture de son œuvre a débuté en 1664 et s’est achevé en 1739.

Ce n’est qu’à soixante-quatre ans qu’il en entreprend l’ultime version que nous connaissons et qui ne sera intégralement publiée que bien après sa mort, vers 830 (époque des Lumières). Les Mémoires retracent l’histoire du règne de Louis XIV, mais permettent également à l’auteur de montrer la colère qul l’anime quant au devenir médiocre du monde. Saint-simon le fait dans une langue d’une virtuosité admirable qui joue sur tous les registres. Cet ouvrage sur la Cour au temps de Louis XIV et durant la Régence constitue un inépuisable gisement d’informations qui va bien au-delà des innombrables anecdotes qu’il recèle.

Véritable théoricien de la hiérarchie, Saint-Siman propose en effet implicitement une vision intériorisée de l’inégalité : elle trouve es racines dans une très ancienne tradition. Quels que soient les du sang) intervient toujours avec les comportements qui en découlent de façon nécessaire. A travers les Mémoires (extrait : La mort de Louis XIV), Saint- Simon propose une vision de la cour de Louis XIV. En véritable théoricien de la hiérarchie, l’auteur nous offre implicitement une vision de l’inégalité et de la hiérarchie qui trouve ses racines dans une ancienne tradition occidentale.

Ce système nous offre un modèle en réduction de l’Ancien Régime hiérarchique, hiérarchie que Saint-simon a transformé en religion. Saint Simon est Ihomme de la hiérarchie du système social issue de la monarchie solaire illustrée par Louis XIV dans laquelle le pur côtoie l’impur, le sacrée cohablte avec le commun. En pleln XVIIIème siècle, il écrit les mémoires du siècle passé. Dans ce contexte de doute et de remise en question mis au grand jour par Saint-Simon, voyons comment réfléchir aux aspects de la littérature du XVIIème siècle à travers la monarchie de cette époque.

Cette curiosité s’achève en examen de conscience et Saint-Simon démontre une conception de l’état inégalitaire. En référence au assé, il fait surgir les problèmes de son temps. Cette réflexion fut adoptée quelques années plus tard par l’ensemble des Lumières et perdure encore dans l’histoire contemporaine. Cet extrait propose en premier lieu, une pensée nouvelle dans laquelle l’auteur nous décrit l’espoir d’un roi capable de gouverner. Cependant, le texte peut répondre à des aspirations de décadence, de désillusion et de fatalité : il invite donc le lecteur à la critique d’une figure monarchique.

Enfin, l’intérêt de ce t 10 fatalité : il invite donc le lecteur à la critique d’une figure monarchique. Enfin, l’intérêt de ce texte est d’amener le lecteur ? une critique virulente de la monarchie et de son roi. En 1711, e grand Dauphin, Louis de France fils de Louis XIV meurt. Louis XIV meurt, lui, le 1er septembre 1715. Ce fût son petit fils qui prit le trône en héritage. Le problème de sa succession n’était pas encore résolue car l’héritier en question n’était encore qu’un enfant.

Saint Simon est, à cette époque, proche du Duc l’Orléans (neveu du Roi). Cette position lui permet quelques faveurs notamment une part de liberté. C’est à cette époque qu’il relate les intrigues yzantines qul agitent Versailles. Il en est donc le témoin direct. Par ailleurs, le Roi Louis XIV a « réduit le royaume à une misère irrémédiable Dans ce contexte, Saint Simon, qui vit à la cour, adopte un ton inédit pour l’époque, en retraçant la vie de Louis XIV de manière critique et politique d’une violence nouvelle.

Saint-simon pourrait être qualifié d’auteur précurseur. Dans cet extrait il critique violemment ridée d’une monarchie, par exemple en utilisant un oxymore LI et L2 « De la lumière avec les plus épaisses ténèbres il se raille de l’aspect divin du roi. Cet ? alliage » LI entre la lumière et les ténèbres est paradoxal. En effet, le roi, la cour, produisent cette lumière (être divin dans la lignée divine) autour d’un même individu pour laisser les ténèbres (la pauvreté, la famine) envahir le peuple, sans qu’il y ait le moindre débordement.

Saint-Simon dans cet extrait nous offre du règne de Louis XIV un ait le moindre débordement. Saint-Simon dans cet extrait nous offre du règne de Louis XIV un tableau saisissant par son réalisme. Le Roi-Soleil est un esprit « au-dessous du médiocre ignorant comme on ne l’a pas, tombant « dans les absurdités les plus rossières. La monarchie parlementaire ? Que de mensonge, « une conviction entière de son injustice et de son impuissance » L6 à LB. On retrouve dans ce passage tout l’esprit qui fût le déclencheur d’une certaine manière de penser au XVIIème siècle.

Il s’agit donc d’écrire, à travers le regard d’un aristocrate, l’histoire du royaume. Saint-simon se donne comme le rédacteur distant d’une histoire subjective de l’Histoire, préalablement « vécue », et même déjà écrite par Dangeau : « pour être utile, il faut que le récit des faits découvre leurs origines, leurs causes, leurs suites t leurs liaisons des uns aux autres, ce qui ne peut se faire que par l’exposition des actions des personnages qui ont eu part ? ces choses.

Aristocrate avant tout, il regrette le temps où ses pairs et ses aïeux avaient encore quelque pouvoir effectif sur la politique et l’économie, où l’appareil exécutif de la monarchie n’était pas absolu, mais équilibré par le pouvoir des princes et des Grands. Un temps d’avant la Fronde et d’avant Louis XIV. Témoin prlviléglé des intrigues, des deulls, des réjoulssances de la cour, et acteur, en partie, Saint-simon est aussi une sorte d’opposant a posteriori.

Son texte, qui semble, mais semble seulement, écrit ? la hâte, adopte simultanément un recul analytique et ironique LI à L 20 : la « morgue » aristocratiqu 0 hâte, adopte simultanément un recul analytique et ironique LI à L20 : la « morgue » aristocratique triomphe dans l’enclos d’un cabinet de travail, en représentant les moments où le règne de Louis XIV se délite. arfois, L 15 à L 20, de grands tableaux ou rappels historiques sur le règne de Louis XIII, le « dernier grand roi montrent combien la décadence s’est emparée d’un royaume tout entier abandonné aux traitants – financiers qui égocient avec le roi le droit de lever des impôts à leur profit , marchands et bourgeois anoblis.

Persuadé que toute objectivité est impossible, Saint-Simon juge, tranche et condamne le roi, sa politique despotique, les usurpations de la noblesse de robe, les écarts des ministres, les scandales de la bâtardise et la pruderie hypocrite de la seconde reine, Madame de Maintenon, veuve Scarron. Le Roi est pour Saint-Simon, un homme capable de gouverner au sein de sa cour mais incapable de gouverner et de diriger ? l’échelle nationale. C’est à ce moment que Saint-Simon démontre avec force et ntensité, toute la violence de son propos.

De la ligne 20 à 34, se joue le réel renversement du texte et de la pensée de Saint- Simon. Au fur et à mesure de la lecture, on découvre des zones d’observations et de pensées de plus en plus profondes. Non content de peindre son époque, il cherche à l’expliquer et ? résoudre les problèmes que posent les événements d’une monarchie de décadence et de désillusion. Cette monarchie est un « vuide » QI, elle n’est que façade et polémique. De plus, l’auteur oppose le vide au poids L21 et 22. Celle-ci représente une structur PAGF s 0