Devoir
Troyes offriraient les l’analyse et du récit. Mlle de Scudéry, de L de La Fayette, s’attac l’ambition, la gloire, Devoir Premium gy MapTù 26, 2015 4pages Le roman a pour objectif de faire vivre une histoire (de genres différents) au lecteur. La poésie a pour objectif de faire vivre des émotions, des ressentis au lecteur Cet artlcle est extrait de l’ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures b.
Le roman d’analyse s’attache à décrire les variations et les contradictions de la passion, et à les lier à des notations morales, à des aperçus sur les constantes et les mécanismes e la psychologie humaine. Bernard de Ventadour, Chrétien de Swipe Lo nexL page ette alliance de ée, les œuvres de er,’ille, de Mme Ons sur l’amour, romanesque de l’analyse suppose le raffinement de la langue et des mœurs, le développement de la réflexion morale et l’aptitude à intégrer ces données au récit.
La perfection du roman d’analyse, habituellement reconnue à la Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, est de faire que l’analyse prenne à son compte le jeu de la durée, indissociable du genre romanesque. Le roman d’analy d’analyse est ainsi un roman de l’immobilité, pris dans les allers t retours des constats, des aveux, des échecs de l’amour, considéré en lui-même ou rapporté à la règle morale. Les limites du roman d’analyse sont celles de ces constats : le personnage n’est que le support du drame que révèle l’analyse.
L’effacement du roman d’analyse correspond à la constitution d’une individualité romanesque qui apparente passion et affect et qui échappe à la clôture mondaine du roman d’analyse. La forme du roman par lettres montrerait, dans les Liaisons dangereuses, l’impasse de l’analyse qui ne peut rendre compte de ce que porte obscurément la notation des ambigüités de la passion : le entiment. La forme épistolaire reprend, à travers le septicisme libertin, la rigueur de l’analyse, en même temps qu’elle assure la suggestion de l’affect.
La critique reconnaît cependant une tradition du roman d’analyse, lisible dans Adolphe de Benjamin Constant, dans Armance de Stendhal, dans la Porte étroite de Gide, dans le Bal du comte dOrgel de Radiguet. Chez Constant et Stendhal, l’analyse correspond à un mélange de sentiment et d’abstraction et à la notation de la solitude et de l’échec du héros masculin, inséparable de l’impossibilité, symbolique ou réelle, de l’amour. Gide et Radigu PAG » OF d