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962-40-0128-2 0186 01 CULTURE GENE-EXP IA 307 ALY HASSANY TORI 1 . Étude des paratextes Le paratexte du poème de Jacques Prévert intitulé Paroles paru en 1934, nous informe sur le contexte historique dans lequel le texte prend place.

On se trouve en « août 1934 à « Belle-Ile-en Sni* to View mer L’action se dér et ses protagonistes gardiens » et « la pop tic spatio-temporel du p D’après toutes ces in ors de redressement » noires ainsi établir le cadre itre « Chasse ? l’enfant » qui va entamer le po me, on peut déduire que ce texte aborde l’évasion des pensionnaires d’une maison de edressement et on comprend par la suite que le poème est en réalité un moyen pour l’auteur de dénoncer ce système de centre. paratexte du second document, un article de presse paru en juin 2002 dans Le Monde diplomatique et rédigé par Jacques Bourquin, met en avant deux acteurs qui sont le ministre français de l’éducation M. Luc Ferry et le ministre de l’intérieur M. Nicolas Sarkozy. Ils sont les auteurs de la création de « centres fermés pour les adolescents un dispositif vivement critiqué par l’auteur de l’article qui affirme que « toutes les expériences ‘enfermement ont échoué » et démontre l’inefficacité de ces dispositifs pris en charge par le gouvernement français concernant l’éducation de la jeunesse délinquante. . Identification des genres, des types et extraction du propos directeur 2. 1 : Le premier document est un texte poétique du XXe siècle que l’on peut qualifier de satirique. Il raconte une chasse aux enfants menée par la police et les habitants de Belle-Ile-en-mer en août 1934 et détaille cette mutinerie de façon ironique. 2. 2 : Le second document est un article de presse écrit par Jacques Bourquin et est de genre argumentatif.

L’auteur dénonce les centres de redressement et les conditions de vie des jeunes pénitenciers, traités comme des forçats, qui résultent des mesures prises par l’Etat français en 1860. 2. 3 : Le dernier document est un résumé d’un téléfilm réalisé par Dominique Codage publié dans Télérama en septembre 2006. Cet article raconte l’histoire de deux enfants enfermés dans un centre de redressement à Belle-Ile-en-mer et la manière dont ils sont traités. . Sélection d’idées dans un document On constate d’après le document que la frontière entre éducation et punition pour les jeunes délinquants est fine. Les mineurs turbulents sont d’abord considérés comme des criminels qu’il faut enfermer. pour cela, l’Etat met en place des colonies pénitentiaires publiques où l’enfant est soumis à un redressement intense, où disci line et autorité y sont fermes et où les conditions de vie de déplorables. AGF 9 rif s Ces mesures n’aboutissent pas vraiment aux attentes du gouvernement en terme d’éducation et de protection de l’enfance et décide ainsi d’ouvrir en 1912 le premier tribunal pour enfant et lance des travaux sur la psychologie de ces mineurs. Malheureusement, cette nouvelle forme d’intervention de l’État ‘affecte en aucun cas le fonctionnement drastique des maisons de redressement. Ceci soulève un vent d’indignation auprès de nombreux journalistes tels que Louis Roubaud et Alexis Danan.

L’évasion des pénitenciers du centre de Belle-Ile-en-mer a soulevé l’opinion publique et a permis de lancer des réformes en 1937-1938 pour que l’éducation des mineurs délinquants ne rime plus avec mauvais traitement : les enfants placés dans ces centres devront désormais suivre un cycle pédagogique normal. Par conséquent, il a fallu plus de deux siècles pour que l’éducation de ces adolescents ne soit plus associée au mot épression, pour que ces maisons de redressement abandonnent leurs techniques de soumission ou de « dressage 4.

Comparaison de documents ‘idée centrale qui regroupe ces trois documents repose sur les droits de l’enfant, abordée à travers différents genres littéraires mais étudiée dans les maisons de redressement. On peut par exemple facilement repérer dans chaque document la façon dont l’enfant est toujours jugé innocent, montré comme une victime de ces centres pénitenciers, pointé du doigt comme un criminel et stigmatisé comme un enfant coupable qu’il faut punir en l’excluant de la société