BTS MUC CNED 1ERE ANNEE CULTURE DEVOIR 1

essay A+

Culture générale et expression. Devoir 1 : 1. 1) Dans le premier document, le paratexte nous donne des informations importantes sur le contexte historique et le lieu : « en août 1934, les jeunes pensionnaires de la maison de redressement de Belle-ile-en-Mer (… ). L’auteur et son œuvre : « Jacques Prévert (1900-1977) reste un des poètes français les plus célèbres parmi ses contemporains ». Et également l’implication du poète sur le sujet : « Prévert n’a cessé de défendre les faibles contre les forts Ces informations sont importantes pour comprendre le poème Chasse à l’enfant. g 1. 2) Le paratexte du contexte politique : ‘ Ferry, et celui de l’Int création de centres f sur la période « En 20 mi d sar informe sur le éducation, M. Luc ont annoncé la ntsi’. Mais aussi ique de la décision politique: « comme si l’on pouvait éduquer un délinquant en l’enfermant. 2. 1) Le premier document est du genre poétique et est un texte narratif. Le texte dénonce les maisons de redressement et leurs pratiques, notamment celle de Belle-Île-en-Mer ou les pupilles se sont échappés en août 1934. . 2) Le second document est un article de presse de type informatif. L’article nous explique les mauvais résultats des maisons de redressement et les c Swipe to Wew next page condamne car ces maisons favorisaient la punition plutôt que l’éducation. 2. 3) Le troisième document est aussi un article de presse mais de type descriptif. L’article a pour but de faire un court résumé du film « les Vauriens » qui passe sur TF1 à 20h50. ) D’après le document 2, « Jeunes délinquants entre éducation et punition », le première importante étape du rapport éducation-répression est en 1860, quand l’image de l’enfant « innocent coupable » change pour celle d’un enfant criminel et complètement responsable de ses actes. Les colonies pénitentiaires publiques ont donc pour but d’enfermer, de punir t d’exclure encore plus ces enfants en difficulté qui n’étaient déj? pas bien inclus. ne politique plutôt radicale qui d’ailleurs n’aura aucun résultat puisque au changement de siècle aura lieu une réforme instaurant un tribunal pour enfants en 1912, ce qui est une nouvelle dans la protection de l’enfance et de l’éducation. un nouveau pas oui, mais finalement ça ne changera pas grand chose jusqu’en 1934 et cette révolte des enfants du pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer qui auront un réel impact sur les décisions envers les enfants. par la suite le législateur dépénalisera le vagabondage des ineurs et prévoira des mesures d’assistance éducative.

Mais il faudra près de vingt ans pour que ces institutions puissent avoir une réelle compétence éducative et se dégager du côté punitif de leur passé. 4) Le fil conducteur de ces trois 2 compétence éducative et se dégager du côté punitif de leur passé. 4) Le fil conducteur de ces trois documents est la critique des maisons de redressement au XIXe et XXe siècle. En effet, ces trois documents d’époques différentes (en tout cas pour le premier de Jacques Prévert qui est en 1934 alors que les autres sont du début du XXIe siècle) ont des critiques similaires.

Tout d’abord, la violence faite aux pensionnaires de ces maisons, Prévert : « Et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents », son poème est inspiré de l’évasion des enfants et adolescents du pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer, qui fût un tournant dans la maltraitance des enfants puisque par la suite un tribunal pour enfants sera crée, les vagabondage des enfants sera permis et une assistance éducative sera aussi crée. Deuxième document de Jacques Bourquin qui critique également la même chose : « il n’y a plus que l’enfermement et le châtiment dans des colonies pénitentiaires publiques ».

Le troisième document ‘Emmanuelle Bouchez est un résumé du film sur le pénitencier de Belle-Île-en-Mer qui « remportait alors la palme de l’horreur » La deuxième idée commune aux trois documents est l’exclusion de la société dont ces enfants sont victimes. Prévert : « rejoindras tu le continent rejoindras tu le continent » par ce vers nous fait ressentir l’éloignement de la société de ces enfants, société qui ne veut plus d’eux, tout comme les habitants de l’ile. 3 société de ces enfants, société qui ne veut plus d’eux, tout comme les habitants de l’île. une exclusion totale qui ne fera qu’empirer l’état de ces enfants.

Jacques Bourquin critique également cette exclusion : »les mineurs y sont placés de très longues années, dans une simple logique d’exclusion et de punition », il nous explique tout au long de son article que, finalement, cette tactique d’exclusion n’améliorera en rien la situation de ces enfants. Le troisième document est une suite du premier, toujours dans l’idée de l’exclusion des enfants : « Belle-Île, perdu au large » Enfin, le troisième point similaire aux trois documents est la volonté de mettre en avant par les auteurs l’indifférence de la population face aux violences et maltraitances faites aux enfants.

Que ce soit Prévert , « Cest la meute des honnêtes gens qui fait la chasse aux enfants », Bourquin « la délinquance des mineurs inquiète guère » ou bien Bouchez « la violence et la maltraitance entrainaient souvent la mort des enfants dans l’indifférence générale. nous démontrent effectivement que le souci de la violence faite aux enfants n’inquiétait guère la population, ils avaient même de la haine envers eux comme a Belle-Île-en-Mer. Nous voyons donc que ces trois documents se rejoignent sur plusieurs points, sans pour autant être du même type de texte ou du même genre. 4