Deux

essay A

Dans l’objectif de I surveiller et contrôler étroitement la noblesse, il met en place une Monarchie de Cour extrêmement codifiée et (il fait construire le château de Versailles), ou la littérature. Le Roi Soleil I I recherche la magnificence ; c’est e rayonnement cet art qui assure la grandeur et la pérennité de son règne. Ils utilisent donc le I I talent français pour faire rayonner cette culture dans toute l’européen et marquer les esprits. AI l’époque, on pense que l’homme était fait d’ « humeurs » conçues par les organes et que ces humeurs sont reliées des passions.

On I I estime que par l’usage de la raison, on peut contrôler ses humeurs donc ses sentiments. I Deux doctrines théologiques dominent également. Certains sont émollientes : ils ont foi en la liberté et la grandeur de l’Homme. I D’autres sont jansénistes et considèrent que homme est esclave de ses passions qui sont mauvaises. Pour ces derniers, seule une foi I totale peut aider. La fin du règne de lois SUIVI est marquée par le jansénisme et le retour à l’austérité. I L’influence de l’antiquité grec-romaine se voit dans de nombreux domaines.

Deux écoles de la recherche du bonheur s’opposant sont I ainsi reprises par La Fontaine qui critique le stoïcisme dans sa Fable : « Le philosophe ascète ». L’épicurisme est basé sur le I matérialisme, l’empirisme (théorie selon laquelle la connaissance vient d’abord de l’expérience) et l’irréligion (l’âme meurt avec le I I corps). Le bonheur vient de la recherche du plaisir mais dans la modération et la connaissance. Le stoïcisme I l’adjectivale classique est ancien. AI désigne dans la orme antique un « citoyen de première classe ». Le français a retenu l’idée de I qualité, d’excellence.

Au suivie siècle, ce terme désigne les auteurs antiques, latins particulièrement, dignes d’être enseignés dans I I les écoles. Ce n’est en fait qu’au début du sexe siècle que les premiers écrivains du Moi donnent à ce mot son sens moderne, en I l’opposant au romantisme naissant. Ce mouvement a besoin de tout codifier et normaliser. Le sève siècle et les précieux avaient I cherché à enrichir leur vocabulaire. A La fin du suivie siècle on va maintenant chercher à établir la liste officielle des mots. Le I I premier dictionnaire paraît en 1694, accompagné d’un précis grammatical.

La langue française est ainsi normalisée. En littérature, on I I s’attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle. Le classicisme ne prend fin qu’avec la I Querelle des Anciens et des Modernes. I Le culte des anciens. I Pendant le Moyen Âge et surtout à la renaissance, on n’ cessé d’admirer le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, I I les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l’antiquité grec-latine avaient atteint la perfection, préceptes qui vont nourrir les règles du classicisme.

I I La cithares, épuration des passions, deviendra ainsi le idole des tragédies de Corneille et de Racine. Les classiques reprennent I I trois types de sujets : les sujets bibliques (en poésie, en peinture) qui racontent la vie du Christ ; les sujets mythologiques I (théâtre, peinture) puisés surtout dans Les Métamorphoses d’évidé (tableau : la Chute d’écrire par brûlée); les sujets historiques I I inspirés des historiens grecs et romains (hérédité, décidées, dite-liv., Tacite). Les classiques s’inspirent notamment d’?ouvrés I venues d’italien.

I Doctrines et préceptes du classicisme. I Plusieurs disciplines et doctrines régissent l’esthétique classique. La rhétorique et la poétique enseignent l’art de bien composer I I les ?ouvrés selon des normes universelles de la beauté et du bon goût. Plaire et instruire sont les règles d’or du classicisme ; il I faut plaire pour pouvoir toucher le public, tout en le purifiant de ses passions. Pour accéder à cet idéal, il faut remplir certaines I I conditions que les théoriciens définissent.

L’art s’apprend et se maîtrise et une ?ouvre accomplie est l’aboutissement d’un long I travail. C’est à ce prix que les Classiques créent la beauté. La Fontaine reconnaît dans la « Préface » clairement ses idées. L’Art I poétique de bouleau (1674) inspiré de la Poétique d’aristocrate rend compte de cette perfection qui permet d’allier la vérité d’une I pensée et la justesse de son expression. Cet accord du fond et de la forme ne se distingue pas de la beauté.

Le classicisme veut I corriger les m?ours par le rire, comme le dit leur devise : « casait retenir mères ». Les règles de la bienséance et de la I vraisemblance sont intransigeantes. On ne doit pas mourir sur scène. L’artiste doit corriger a Nature, s’il y a lieu (« le vrai peut I I quelquefois n’être pas vraisemblable », bouleau). Par ailleurs, les classiques recherchent à la fois le merveilleux et le sublime. Les I I théoriciens exigent que le poète concilie deux exigences contradictoires, le merveilleux et la vraisemblance.

Le sublime est I caractérisé par le naturel, la simplicité, et devient ainsi une arme contre le style fleuri et pompeux de la préciosité. I L’attachement au naturel, vertu classique par excellence, régit l’expression littéraire aussi bien que les comportements humains. La I I prédominance du naturel ne peut être séparée d’un idéal de clarté qui exige, à la fois, une pensée suffisamment limpide pour être I I totalement communicable, et un langage suffisamment précis pour communiquer cette pensée. Ce propos, bouleau écrit : « Ce que l’on I I conçoit bien s’énonce clairement ». Le mélange des registres est proscrit au théâtre, ce qui va avec la règle des I C’est dans le genre théâtral que se manifeste, dans son plus grand éclat, le génie classique. Molaire fait de la comédie un instruments I d’analyse de la société et des travers de l’homme. Le caïd de Corneille (1636) est le point de départ pour l’application d’un code I I théâtral à partir duquel les dramaturges élaboreront les égales qui contribuent à la perfection du genre.

La tragédie I classique s’inspire essentiellement de ‘Antiquité grec- latine. Elle est régie par la règle des trois unités qui impose une action I I unique, concentrée en un jour, en un seul lieu, sans épisodes superflus. À cette cohésion, s’ajoute une exigence de rigueur formelle I I puisque la tragédie comporte cinq actes, écrits en vers lésinerais; le respect des bienséances et le souci I la vraisemblance participent également du code de l’écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, I

lia mort de coléoptère dans redonne de Corneille, se déroule dans les coulisses ; le récit de trament, dans poudre, relate l’épisode I I de la fin violente d’apitoyée. I Le suivie siècle voit aussi la résurgence, après une longue éclipse, de genres littéraires hérités de l’Antiquité : la fable, lia satire, les lettres, les maximes et les portraits. La Fontaine illustre magnifiquement le premier dans deux ouvrages I ouvrent la voie à l’esprit de réforme du siècle suivant. I En revanche, l’époque classique semble se désintéresser de la poésie urique.

On peut, cependant, relever que, chez Racine, le dilemme I I tragique s’exprime en un lyrisme d’une grande pureté, que Corneille a utilisé les « stances », strophes où les héros exposent leur I situation avec une profonde émotion et que La Fontaine lui-même, au détour d’une fable, ose, de temps autre, une confidence. I La France du suivie siècle connaît encore le multirisques, avec des parlers ou des accents régionaux et sociaux très contrastés. I Cependant, le français n’ est plus perçu comme une langue « vulgaire » par rapport au latin, comme c’était encore le cas au siècle I précédent.