DESCARTES
Au XVIIe siècle est une époque de doute général : tout ce que l’on prenait pour vrai ne l’est finalement pas. En effet, on pensait que la Terre était le centre de l’univers, mais Copernic et Galilée démontrent le contraire : le modèle n’est pas géocentrique, mais héliocentrique. Dans ce contexte de doute généralisé, Descartes va entreprendre de soumettre tout savoir au doute, même le plus assuré. Mais ce doute n’est pas celui des sceptiques, car il a une autre finalité qui est de découvrir la vérité. Il s’agit dun doute philosophique. En novembre 1 633, Descartes apprend que Galilée a été condamné.
Il renonce par prudence à publier le Traité du monde et de la lumière qui ne paraîtra qu’en 1 664Au moment où arrive Swipe to nex: page Descartes, le systèm science nouvelle qui En effet, la science n physique naissante, favorable à cette scie PACE 1 Snipe to View é. Il existe une plus de philosophie. mie et de la Sprit du temps est ‘gal que on préjugé défavorable envers l’ancienne m taphysique qu’on associe ? l’ancienne science sDans le même temps, le catholicisme est déchiré par la réforme Descartes, dès lors, veut dissocier le destin de la scolastique et celui de la religion pour réconcilier la religion et la science.
Tel est son projet. Descartes sera donc le défenseur de la science. Descartes va mettre en application sa méthode inspirée des mathématiques pour pour trouver ses premières vérités qui seront le fondement ultime de toutes connaissances selon lui : le cogito et l’existence de Dieu. Sa première vérité va mener Descartes vers une anthropologie phllosophique (conception de l’homme) : l’Homme est un être de raison, une chose qui pense! Descartes reçoit de Beeckman l’année suivante (1634) le livre de Galilée qui lui valut cette condamnation.
Il décide alors de donner une autre orientation à son œuvre : ce sera le Discours e la méthode (en 1 637) et les essais qui le suivent, en particulier les Méditations métaphysiques (1641) et les Principes de la philosophie (1644). Être c’est penser», voilà comment pourrait être grossièrement synthétisée la pensée de René Descartes, fondateur du rationalisme moderne. En effet, Descartes est le premier qui cherchera à fonder sa philosophie comme une science, en affirmant la primauté de la raison sur toute chose, humaine ou animale.
Dans son livre, «Discours de la méthode» où il expose sa philosophie, Descartes prône que l’être humain est en fait une substance qui pense et raisonne uniquement. Est-il cependant juste de dire que l’homme n’est en aucun cas un corps? René Descartes fonde sa pensée sur la souveraineté de la raison individuelle. Selon lui, l’être humain est: «une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser et qui, pour être, n’a besoin d’aucun lieu, ni ne dépend d’aucune chose matérielle» .
Descartes met aussi en doutes tout ce qui est : Les perceptions sensibles, les connaissances les plus sûres et l’existence du monde PAG » rif 7 qui est : Les perceptions sensibles, les connaissances les plus sûres et l’existence du monde extérieur qui peut être confondu vec le rêve. Après avoir douté de tout, il vient à la conclusion qu’il existe 3 vérités : «Je suis». puisqu’il doute, il pense, donc il existe. La deuxième, qui vient appuyée la première : «Je suis un être qui pense» et la troisième : Dieu existe. Les… Il fait table rase de toute connaissance non fondée.
Il est celui qui érige le doute en valeur fondamentale. Seule subsiste la certitude de la pensée qui doute. II en déduit l’existence même de celui qui pense, dans son cogito Je pense donc, je suis »), puis celle de Dieu (« preuve ontologique ») ; il déduit de là l’existence du onde extérieur. La preuve ontologique de l’existence de Dieu consiste, après avoir posé Dieu comme parfait, à soutenir que, s’il lui manquait l’existence, il ne serait pas parfait, donc, il existe. « Mais moi, qui suis-je ? Je ne suis qu’une chose qui pense. » Selon Descartes, l’âme seule pense et le corps assume, seul, les fonctions vitales.
Descartes établit une division radicale (dualisme) entre l’âme et le corps. — À l’image d’un automate, l’homme en tant que corps obéit aux règles de la mécanique. Tout ce que produit le corps : émotions, sentiments, images, peut être expliqué mécaniquement de la ême manière que nous le ferions pour une bille qui roule sur un plan incliné. Le corps possède une parfaite autonomie et constitue une machine bien « ordonnée » et « bien disposée En conséquence, il ne revient pas à l’âme d’ani PAGF3C,F7 machine bien « ordonnée » et « bien disposée D.
En conséquence, il ne revient pas à l’âme d’animer ou de diriger le corps. — L’âme peut alors se consacrer entièrement à sa fonction première pour laquelle Dieu l’a créée : penser. C’est par l’action du corps que sont causées les passions et, bien que celles-ci se rapportent toutes au corps, elles prennent demeure dans l’âme. Les six passions « primitives » : l’admiration, l’amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse ne sont pas mauvais en soi.
Au contraire « elles sont toutes bonnes de leur nature ; nous n’avons rien à éviter que leur excès… » Pour ne pas se confondre avec la passion qui l’assaille, l’âme doit (en se servant de sa capacité intellective) se situer à l’extérieur de la passion. Descartes définit l’homme comme un être essentiellement de pensée qui doit conduire son esprit avec méthode et rigueur s’il veut accéder à la vérité. L’âme doit chercher prioritairement ? onnaître la juste valeur des choses en discernant le bien du mal pour conduire les actions de sa vie.
Le sens de l’existence se trouve dans la joie de concevoir et de comprendre les choses de façon explicite et séparée, et ainsi d’arriver à des connaissances sûres et certaines. La conception que Descartes se fait de l’homme est un dualisme. Nous sommes double (un corps et une âme) et même triple (un corps, une âme et l’union de ce corps et de cette âme). Le corps est conçu de façon mécanique. C’est une substance dont l’attribut essentiel est l’étendue (c’est à dire qu’il occupe de l’espace). Les corps v