Des services professionnels insuffisants
Celles et ceux qui sont en poste dénoncent le fait qu’ils sont littéralement débordés par les demandes à satisfaire et qu’ils interviennent uniquement auprès des cas les plus régents, laissant de côté d’autres élèves en difficulté qui souffrent en silence », explique M. Jean fleurera. Des écoles embourber dans un cercle vicieux M. fleurera ajoute que, dans certains cas, l’attente est tellement longue avant qu’un élève puisse recevoir de l’aide professionnelle, qu’il arrive que certains passent au secondaire alors qu’ils n’ont toujours pas été rencontrés. La situation est alarmante partout. Il suffit de lire les réponses de nos membres à notre consultation pour constater que les histoires d’horreur sont nombreuses et eu malheureusement, ce sont les élèves qui en paient le prix. Un prix qui se concrétise par des échecs scolaires multiples et par la tentation, tôt ou tard, de décrocher de l’école. Nos écoles mentionnerais, comme celles de partout ailleurs au cubée, sont littéralement embourber dans un cercle vicieux pour ce qui est de l’aide aux élèves en difficulté.
En effet embourber dans un cercle vicieux pour ce qui est de l’aide aux élèves en difficulté. En effet, les professionnels ayant peine assez de temps pour s’occuper des cas les plus lourds, délaissent les autres. Ces derniers, en principe aux prises avec des problèmes plus légers, finissent également par devenir complexes puisque leurs difficultés s’aggravent avec le temps, augmentant d’autant les cas prioritaires et urgents », relate e président de la VIPÈRE-CAS. L’avenir de plusieurs élèves mis en péril M.
fleurera n’hésite pas à parler de véritables drames qui se vivent dans les écoles. « Certains élèves doivent attendre plusieurs mois, sinon des années, avant d’être évalués et une fois que cela est fait, il n’ a pas de ressources pour assurer le suivi et les aider. Leurs parents ont la satisfaction de connaître le problème, mais l’insatisfaction de savoir qu’on ne peut le régler. On dit que le ridicule ne tue pas, mais dans ce cas-ci le ridicule est en train de mettre en péril ‘avenir de nombreux élèves faute de recevoir les services auxquels ils ont droit », déclare M.
fleurera. Une situation qui risque de s’aggraver Pour sa part, la présidente du SUPRÊME, me sophisme Massé, insiste pour mentionner que ce cafouiller ne pourra pas durer indéfiniment. « Nous vivons un double drame. Celui des élèves laissés aux-mêmes, mais également celui des professionnels en surcharge de travail, épuisés et fatigués moralement de constater leur éternelle incapacité de suffire à la tâche malgré tous leurs efforts et malgré tous leurs efforts et leur volonté d’ parvenir.
Dans ce contexte, il est évident que si rien n’est fait pour augmenter les ressources professionnelles, plusieurs vont abandonner le réseau public d’éducation avant longtemps, alourdissant d’autant la tâche de celles et ceux qui resteront », prévient me Massé. Un manque de ressources qui contribue au décrochage éclaire De son côté, la présidente du SPOT, me dinde jacquet, n’ aucun doute que le phénomène inquiétant du décrochage scolaire est directement lié au manque de services professionnels. La ministre de l’Éducation et les membres de son gouvernement peuvent bien prétendre vouloir lutter contre le décrochage scolaire, mais aussi longtemps qu’ils demeureront les bras croisés sans réagir au manque de ressources professionnelles dans nos écoles, leurs efforts ne donneront pas les résultats escomptés. Les faits démontrent que les élèves qui ont besoin d’aide réveillonnes sont de plus en plus nombreux dans nos écoles, alors que les ressources n’augmentent pas et diminuent même dans certains cas.