Croissance en afrique subsaharienne
On a pu assister à l’émergence de certains pays d’Afrique subsaharienne qui ont connu une croissance rapide. Cette croissance semble continuer actuellement malgré une décélération durant la récession mondiale. Chargée d’actualiser le dossier « Afrique subsaharienne » au sein de la cellule « Documentation Afrique » à la Chambre de Commerce et d’industrie d’une grande ville portuaire à l’Ouest de la France afin d’en informer les entreprises de la Région qui souhaiteraient développer leurs marchés en Afrique, le dossier se fera en deux parties.
Tout d’abord, il est important de caractériser et expliquer es facteurs de la croissance de l’Afrique subsaharienne puis de montrer les limites de la croissance et d’analyser ses effets contrastés sur le dév d’Afrique. Les facteurs de la cr multiples. Le premier p g cette région saharienne sont ande en matières première comme les métaux, les minerais ou le pétrole. Etant donné qu’une grande partie des matières premières est issue de cette région d’Afrique, celle-ci a donc vu son PIB augmenté.
Par exemple, la République du Congo qui est un producteur important de pétrole a vu son taux de croissance s’élevé à 10. 3% en 2010. Ses recettes proviennent donc majoritairement de sa production pétrolière. De même, le Ghana produit désormais de l’or noir et son taux de croissance en 2 Sv. ‘ipe to 2011 s’élevait à 13. 4%. Les matières premières sont les atouts de l’Afrique Subsaharienne qui profite d’une forte demande des pays extérieurs afin de se développer. Le second facteur est la montée des investissements directs ? l’étranger (IDE).
En effet en 201 0, les IDE en Afrique ont augmenté de 17%. LE Nigéria (avec 6 milliard USD reçu en 2009), le Ghana (1. 5 milliard USD en 201 0), le Niger (30 millions USD en 2005) et le Liberia (350 millions USD en 201 0) ont alors été les plus gros bénéficiaires de ces IDE grâce notamment aux industries pétrolières. Ces investissements permettent en effet à l’Afrique subsaharienne de se développer, de mettre en place de nouvelles infrastructures et de produire en plus grandes quantité. La production agricole est aussi un facteur de la croissance de l’Afrique Subsaharienne.
En 2010, elle a vu sa productivité agricole augmenté grâce aux investissements dans le réseau routier et l’électricité qui ont permis aux petits exploitants agricoles de se développer. En effet ces investissements ont perms d’améliorer le secteur agricole et d’augmenté sa productivité en améliorant le réseau routier et le réseau électrique. En Ethiopie, le secteur agricole lui a permis d’atteindre un taux de croissance de 9% en 2010. Cette montée du secteur agricole a donc permis à toute la région de se développer et de voir son taux de croissance augmenter.
La croissance de l’Afrique subsaharienne est donc due à une forte demande des matières premières, l’augmenta 2 OF s croissance de l’Afrique subsaharienne est donc due à une forte demande des matières premières, l’augmentation des nvestissements directs à l’étranger et l’augmentation de la productivité agricole dans cette région. Cependant cette croissance a des limites ainsi que des effets contrastés sur le développement des pays de l’Afrique subsaharienne. En effet, la croissance a entrainé une hausse importante des prix des denrées alimentaires dans cette région.
Pour les ménages ? forts revenu, cela n’a pas d’impact particulier. Cependant pour les ménages à faible revenu, il devient alors difficile de s’alimenter comme avant. Certains ménages subissent donc la croissance du pays. Cela montre donc une limite de la croissance qui est le bien- ?tre des populations car une partie n’a plus assez de revenu pour se nourrir convenablement avec la hausse des prix. De plus, malgré une hausse des investissements, ceux-ci restent inférieur aux autres pays en développement et la productivité agricole n’augmente pas assez vite pour satisfaire tout le monde.
De plus, on peut concrètement voir que le développement humain dans cette région reste encore bien inférieur aux pays européens. On mesure le développement humain par l’indice de développement humain qui est un indice mesurant le bien-être d’une population en prenant en compte la santé avec l’espérance e vie a la naissance, l’éducation avec le taux de scolarisation et le taux d’alphabétisation et enfin le revenu par habitant. Il 3 OF s taux de scolarisation et le taux d’alphabétisation et enfin le revenu par habitant. Il se situe entre O et 1.
D’après un rapport mondial sur le développement humain en 2011, on peut comparer le développement humain de l’Afrique de FOuest avec celui de la France. On voit alors que l’IDH des pays de fouest de l’Afrique est bien inférieur à celui de la France passant de 0. 541 pour le Ghana a 0. 884 pour la France. Cela est dû à une espérance de vie qui est plus faible qui passe de 51. pour le Nigéria à 81. 5 pour la France notamment à cause du Sida qui touchait 2. 9 à 3. 6 millions de personnes de 2009 et la mortalité infantile qui reste très forte. La durée moyenne de scolarisation varie entre 3. ans pour le Benin à 7. 1 ans pour le Ghana contre 10. 6 ans en France car le système éducatif doit faire face à de grands désordres. Enfin, le contraste le plus important s’aperçoit au niveau du revenu brut par habitant. En 2005 le revenu brut par habitant en France était de 30462 dollars alors que celui du Benin n’était que de 1364 dollars avec un taux de chômage très élevé touchant 19. % de la population au Nigéria. Cela montre concrètement que le développement humain est encore faible en Afrique subsaharienne et que la croissance n’a donc pas permis de rehausser le bien-être des populations.
Le développement est censé accroitre la capabilité des individus, c’est à-dire leur capacité à choisir entre plusieurs vies possibles, alors qu’ici les populations subissent leurs vies et leurs 4 OF S choisir entre plusieurs Vies possibles, alors qu’ici les populations subissent leurs vies et leurs choix. Enfin, il faut reconnaitre qu’en Afrique subsaharienne, les inégalités entre les pays sont fortes. En effet, les investissements directs à l’étranger ne profitent pas à tout le monde car trois pays qui sont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria bénéficient de de ces capitaux.
Les autres pays ne voient donc pas leurs situations s’arranger car la croissance ne les touche pas. De même, les pays profitant de la forte demande en matières premières sont la République du Congo, le Ghana et le Nigéria. Il existe donc de grandes disparités entre les pays de l’Afrique En conclusion, on peut voir que la croissance en Afrique subsaharienne est expliquée par une forte demande des matières remières, l’augmentation des investissements directs ? l’étranger et l’augmentation de la productivité agricole dans cette région.
Cependant, cette croissance ne profite qu’au pays les plus développés laissant les autres pays dans une situation pénible. Enfin, on peut voir que malgré la croissance de la région, le développement humain reste très faible. Il y a donc des limites ? la croissance puisqu’elle ne profite pas tous et qu’elle ne prend pas en compte le développement humain de la population qui est pourtant un élément essentiel pour le bien-être des populations. S OF s