critique vipère au poing
Critique littéraire d’un récit d’enfance: vipère au poing Jean-Pierre Hervé-Bazin, plus connu sous le nom de Hervé Bazin naît le 17 avril 1911 à Angers et meurt le 17 février 1996 à Angers. Il est ssu d’une famille aisée: son père est docteur en droit et avocat et sa mère est la fille du sénateur du Morbihan. Ses parents partent en Indochine lorsqu’il est tout petit; il est confié, ainsi que son frère, à sa grand-mère. A la mort de sa grand-mère, ses parents rentrent d’Indochine. Il n’aime pas sa mère qui est une femme glaciale et autoritaire.
II fugue plusieurs fois durant on adolescence et refuse de passer certains examens. A vingt ans,il perd contact avec sa famille; dans vipère au poing, il écrit « Où peut-on être mie ailleurs ! » . Il continue parallèle développes te}, dans le Mouvement contredit les idées d page ille ? Partout Sorbonne et en 949, il s’engage extrême gauch e qui de ses parents. En 1948, il publie le livre nommé Vipère au poing, une de ses oeuvres les plus connes dans lequel il raconte le son enfance et adolescence.
Cependant, ce n’est pas un récit autobiographique mais bien un récit très inspiré de sa vie. Les dates, les lieux, les ositions sociales et politiques, les prénoms et les surnoms coïncident avec la vie de l’auteur. par contre, le nom de famille « Rezeau » et purement ShAipe to Wew next page purement inventé par Hervé Bazin. Jean Rezeau et son frère Ferdinand vivent avec leur grand-mère usqu’au jour où celle-ci décède. Leurs parents rentrent alors d’Indochine avec leur petit frère Marcel. Jean, surnommé Brasse- Bouillon et Ferdinand surnommé Chiffe ont hâte de rencontrer leur maman.
Malheureusement, ce n’est pas une maman aimante et gentille qu’ils apprennent à connaître; c’est une mère, juste elle qui leur a donné la vie et qui les élève, rien de plus, sans aucune affection. Les trois frères la surnomment Folcoche, ce qui signifie ‘folle » et « cochonne » en abrégé. Durant toute son enfance, Jean et sa mère ne cessent de se faire des mauvais coups jusqu’à la tentative d’assassinat. « Faire des crasses », déjouer celles de l’adversaire, s’affronter perpetuellement ? chaque occasion, se tenir tête, voilà ce que Jean-Pierre Hervé- Bazin nous explique dans son oeuvre.
Ce livre est très intéressant, il montre surtout un rappport mère- fils totalement différent de ce que nous avons l’habitude de voir e nos jours. une haine constante s’installe entre Jean et sa mère, deux personnages ayant un très fort caractère, qui est d’ailleur le même. Par exemples, pendant le repas, lors de la « pistolétade » (celui qui regarde le plus longtemps l’autre dans les yeux sans baiser les yeux), Jean pense » t’es moche ma mère. Si tu savais comme je ne t’aime pas.
Je ne baisserai pas les yeux, déj? parce que ça t’emmerde Le seul verbe qu’il sait décliner ? tous les temps, à toutes les personnes n’est autre q 2 seul verbe qu’il sait décliner à tous les temps, à toutes les ersonnes n’est autre que le verbe « haïr » (‘Je te hais, tu me hais, il la haiSsait , nous nous hairons, vous vous étiez haïs, ils se haïrent De son coté, Folcoche fait tout pour incriminer Brasse- Bouillon afin de l’envoyer en maison de correction; elle tente de cacher plus de six cents francs dans la chambre de Jean et donc l’inculper de vol.
Elle le tape, le fouette sous n’importe quel prétexte notamment lorsqu’il rentre de la chasse beaucoup plus tard que le moment où Folcoche a sonné la cloche; elle le fouette pendant presque quinze minutes et ne fais pas de concidération. Ce livre est enrichissant grâce au vocabulaire utilisé dans les descriptions et la narration qui était un langage courant au milieu du vingtième siècle mais qui est maintenant un langage peu utilisé surtout chez les jeunes.
On trouve des mots comme « rétention », « exutoires » qui ne sont pas courants et dont on ne connait pas forcément le sens. Vipère au poing fait passer plusieurs messages qui sont plus ou moins implicites. Il y a notamment le fait qu’une mère peut ne pas être une maman et inversement. Il remet en doute les principes en écrivant « Les principes sont des préjugés de grande aille ». En écrivant « Grand-mère mourut. Ma mère parut. Etce récit devient drame », Hervé Bazin montre l’importance des gens qui nous entourent et la répercussion sur notre propre vie. On ne construit pas un bonheur sur les ruines d’une longue misère. » est une phrase très explicite q 3 construit pas un bonheur sur les ruines d’une longue misère. » est une phrase très explicite qui aurait pu être complétée par le fait que cette longue misère laisse forcément des traces. On pourrait siter plusieurs dizaines de messages tellement ce livre en comporte mais l’essentiel est là. J’ai beaucoup aimé ce livre car on connaît parfaitement le caractère des différents personnages.
En effet, l’audace et la détermination de Brasse-30uillon sont très bien mises en avant tout au long du récit. Le fait que Jean ne se laisse pas « marcher sur les pieds » me plait beaucoup car je lui ressemble parfois. J’ai aussi aimé ce livre grâce à la façon dont est tournée Ihistoire. Par exemples, on ressent bien le sentiment de haine qui habite Jean et Folcoche lors de la pistolétade et quand il la fait tomber dans la rivière. Il la hait, il le pense, il le dit mais pendant la istolétade, il y a des phrases ironiques qui donnent un sens comique à cette histoire.
Je le conseillerais à quelqu’un d’autre car c’est un livre avec plusieurs morales, qu’il est plutôt drôle à certains moments et qui se lit assez facilement malgré certains passages, comme les descriptions de la famille, qui sont légèrement longs et parfois confus. C’est un livre à lire de toute évidence et qui reste en mémoire pendant un certain temps. pour les moins courageux, il reste toujours les adaptations cinématographiques qui sont de toutes façons à voir. 4