Cours ses

essay A

La relation entre organisation du travail et croissance. I-le for semé et le cercle vertueux de la croissance des 30 glorieuses . ( suite du cours) a- la contribution des gains de productivité à la croissance de l’offre. **rappel : les gains de productivité élevés sont le résultat de la rationalisation du travail ( SOT + travail à la chaîne) , mais aussi de la substitution accélérée du capital au travail car l’ SOT a facilité les innovations de procédé.

Ils sont également été stimulés par les techniques de production de masse qui facilitent la réalisation d’importantes économies d’échelle, car plus la série réduite est longue, plus les coûts fixes ( des machines) unitaires sont bas et plus l’entreprise peut s’approvisionner en consommations intermédiaires bon marché car elle les achète en grande quantité. >: la contribution du travail à la croissance provient moins de l’augmentation de son volume ( +0,5% par an entre 1950 et 1973), que de sa meilleure efficacité (I) . C’est une croissance très intensive qui s’explique par les gains de productivité et l’accumulation du capital ( substitution du K au travail+ forte augmentation de l’investissement de capacité en raison du développement de nouvelles ranches d’activités industrielles et des services).

premier boy orientera HOF16pn 16, 2009 19 pages Sans ce bond de la productivité, la croissance n’aurait pas été possible, car l’économie française comme la plupart des économies européennes, connu connurent une pénurie d’actifs au lendemain de la guerre, qui aurait rendu quasi impossible le développement de nouvelles branches d’activité aussi bien industrielles et surtout tertiaires. La croissance résultait du transfert sectoriel de main d’couvre.

Par ailleurs, l’extension des emplois d’ouvriers non qualifiés, a permis de pallier le effectif d’actifs par l’appel à aux travailleurs immigrés qui ont occupé s emplois d’OS dans les industries fortuites. (1) le travail est devenu plus efficace grâce aussi à un meilleur capital humain ( une main d’?ouvre plus éduquée et en meilleure santé). Bu) l’effet des gains de productivité sur la demande. Eu formalisme se caractérise aussi par une nouvelle affectation des gains de apte visant a augmenter directement le pré d’achat des salariés, afin de maintenir un parallélisme entre la croissance l’offre et la demande Mais Les idées de for ne se diffuseront qu’après 1945, ‘initiative de l’économiste britannique chênes ( 1883-1946) témoin de la crise de 1929, et qui avait recommandé aux gouvernements de soutenir la demande pour prévenir les crises et stabiliser la croissance. Le formalisme est associé à l’institutionnalisation par les pouvoirs publics du partage des gains de productivité entre salaire et profit. L’état va instaurer le salaire minimum en 1950, et stabiliser ainsi le revenu des travailleurs les moins qualifiés dont le nombre s’est considérablement accru avec la généralisation de l’SOT. AI met en place un système de redistribution financée pp vécu la généralisation de l’SOT.

AI met en place un système de redistribution financée par les cotisations salariés et employeurs, qui seront redistribués sous forme de prestations sociales aux ménages. Enfin, la progression des salaires va être ajustée ( indexée) sur les gains de productivité réalisés au niveau macroscopique, de sorte que tous les salariés quelque soit leur secteur bénéficiaient des mêmes augmentations salariales.

Ces nouvelles modalités de partage des gains de apte, ont été favorable une forte augmentation du revenu disponible des salariés t donc de leur propension à consommer et à épargner. – La consommation de masse crée en retour de nouveaux débouchés solvables à la production de masse, . Laquelle en retour stimule nouveaux I de capacité selon le principe de l’accélérateur. – : ces le  » cercle vertueux de la croissance fortes  » est l’expression employée pour désigner une croissance appuyée sur une production de masse à laquelle s’ajustait la C de masse.

Le formalisme a contribué à stabiliser la croissance et à réduire son caractère cyclique grâce à cette nouvelle forme de régulation qui visait à prévenir les crises e surproduction et donc les phases de dépression du cycle par un soutien anticipé de la demande ( ex-hante), en contrepartie de ‘élargissement de leurs débouchés , les entreprises supportaient les hausses de coûts de salariaux qu’elles répercutaient sur les prix, l’inflation a constitué le moyen de concilier une forte croissance des salaires et des profits.

Ce qui était confort de concilier une forte croissance des salaires et des profits. Ce qui était conforme aux recommandations de chênes, qui disait « mieux vaut l’inflation que le chômage le soutien de la demande s’est aussi appuyé sur ‘essor d’une société de plein -emploi. L’SOT a facilité l’emploi de main d’?ouvre peu qualifiée dans un contexte de mutations structurelles de l’économie. Les actifs issus de l’exode rural du fait de la modernisation agricole, ont pu être absorbés par les industries fortuites en expansion.

Le Plein-emploi et la forte augmentation du pouvoir d’achat du salaire notamment, ont favorisé l’élévation du niveau de vie et la réduction des grandes inégalités, ils ont compensé des conditions de travail souvent difficiles et pénibles. C’est ce que l’on appelle le « compromis fortes ». Les ouvriers intériorisaient des conditions de travail pénibles, en contrepartie de compensations financières qui étaient censés peser sur les conflits de travail et donc améliorer la productivité.

Le mot « formalisme » désigne donc à la fois une forme d’organisation du travail dans l’entreprise et, au niveau micro-économique, un mode de croissance caractéristique de l’après seconde guerre mondiale, fondé sur des gains de productivité élevés redistribués en partie sous forme de gains de pouvoir d’achat, ce qui a permis le développement de la production de masse et de la consommation de esse. Cf.. Schéma récapitulatif ci-joint ) Le cercle vertueux de la croissance des trente glorieuses 2-La perte d’efficacité du 2-La perte d’efficacité du formalisme Ces une perte d’efficacité d’un modèle d’organisation du travail et de la production , mais aussi d’un mode de régulation. ) un modèle d’organisation rigide qui s’est révélé inadapté aux mutations de la demande et en particulier son instabilité ( rigidité productive – pilotage par l’amont), ( gonflement des stocks en période d’invendues => chute de la apte du capital et donc de la rentabilité, dégradation de la dotation financière des entreprises dès le début des années 70 Les techniques de production masse standardisée bien adaptés au contexte de pénurie des années 50-60, perdent de leur efficacité dans un contexte de volatilité de la demande à la fois en terme quantitatif et qualitatif.

La saturation des besoins et l’ouverture des marchés ont réduit l’extension des débouchés pour les produits de C courante. Le consommateur est devenu plus exigeant dans une société d’abondance relative. Il ne s’agit plus de produire puis de vendre, mais d’adapter l’offre à la demande dans des délais rapides qui vont justifier la mise n place de NOVO : le juste à temps. (rigidité des postes de travail et des qualification, en raison d’une spécialisation excessive des taches, ce qui ne permet pas au travailleurs de remplir d’autres taches que celles pour lesquelles ils ont été façonnés .

Ces rigidités font obstacle aux adaptations de la m. O aux changements techniques et de la demande. -(rigidité des relate aux adaptations de la m. O aux changements techniques et de la demande. -(rigidité des relations humaines , liée au mode de commandement hiérarchique à l’origine de la bureaucratisation du système d’autorité dans les entreprises.. Eu qui ne permet pas d’exploiter de manière optimale les ressources humaines et l’intelligence des hommes. Bu))l’sot connaît une crise sociale. Dès la fin des années 1960, les travailleurs s’opposent de plus en plus souvent au compromis fortes. Le manque d’intérêt de leur travail, sa pénibles se heurtent de plus en plus à l’élévation du niveau d’instruction des travailleurs et à leur aspiration à maîtriser leur activité. Ces revendications se traduisent concrètement dans des grèves , parfois violentes, et dont les mots d’ordre sont de moins en moins souvent uniquement salariaux : en mai 1 968, en France, les slogans du genre « métro,boulon, do, y en a marre » traduisent ce ras-le-bol.

Mais ces revendications se traduisent aussi par des attitudes anti- productives sur les lieux de travail : hausse de l’absentéisme, coulage de la production (c’est-à-dire, production de mauvaise qualité), tuer ouvre croissant (les salariés changent souvent d’emploi, dès qu’ils en ont «assez »), contestation des «petits chefs» (c’est-à-dire essentiellement, des contremaîtres qui encadrent directement les équipes d’ouvriers). Résultat : un ralentissement de la croissance de la productivité qui va ‘encontre des principes mêmes du formalisme . Es jeunes générations arrivées sur le marché du travail partir de 1 968, mieux formées formalisme . Partir de 1 968, mieux formées étaient moins disposées que leurs aines à intérioriser les contraintes du travail à la chaîne fut-il bien payé. Elles revendiquaient plus de démocratie dans l’entreprise, et une humanisation du travail. La multiplication des niveaux hiérarchiques a par ailleurs fini par absorber une part croissante des gains de apte réalisés au niveau de l’atelier , en raison de l’augmentation des coûts de l’organisation.

A force de vouloir contrôler dans ses moindres détails le travail des ouvriers, le formalisme a fini par générer des rendements décroissants car chaque augmentation de la apte au niveau de l’atelier, avait pour contrepartie une hausse du coût des activités bureaucratiques. Cc) perte d’efficacité d’un mode de régulation Le compromis fortes a bien fonctionné parce que le soutien de la demande s’appuyait sur l’acceptation de l’inflation. La hausse des salaires était indexée sur sur les gains de apte anticipés au niveau macroscopique.

Concrètement les négociations salariales se réalisaient non as au niveau de chaque entreprise, mais au niveau de chaque branche d’activité, puis au niveau national. Ce qui obligeait les entreprises à ajuster le niveau des salaires non pas en fonction de leur propre gains de apte , mais de ceux réalisés par les entreprises les plus performantes . Les moins performantes voyaient leur coûts salariaux augmenter, elles les répercutaient sur les prix pour ne pas dégrader leur profit. Eu qui a eu pour effet une cela répercutaient sur les prix pour ne pas dégrader leur profit. Ce qui a eu pour effet une accélération de l’inflation et donc ne dégradation de la compétitivité, qui n’ pas nui à la croissance tant que les économies étaient peu exposées la concurrence mondiale dans un contexte de faible ouverture internationale jusqu’ la fin des années la contrainte de compétitivité prix et qualité, et contribué modifier les formes de partage de gains de apte aux dépens de l’augmentation du pré d’achat des salaires , et de l’état. -En transformant l’organisation du travail,le idiotisme a relancé la croissance par une meilleure adaptation de l’offre à la demande. – Un constat : Ces NOVO ne sont pas parvenus à impulser es gains de apte comparables à celles observées pendant l’âge d’or du formalisme, puisque la apte augmente nettement moins vite depuis le début des années 80 ( dock 4) .

Leur contribution à la croissance s’explique moins par les gains de apte, que par une meilleure compétitivité de l’offre . La croissance est de ce fait plus extensive en travail, mais plus intensive en capital, car la qualité totale implique une augmentation de la consommation de services à forte VA, dont la production ne se prête à une division aussi poussée du travail que dans le système tayloriser, d’où le ralentissement des gains de apte.

Ces NOVO, ont largement contribué à l’augmentation des activités tertiaires du fait du développement des services aux entreprises. (Cf.. Ch. Il ) L’organisation du travail selon le principe du juste- temps a permis la cinq L’organisation du travail selon le principe du juste-à-temps a permis la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux consommateurs lassés par la standardisation des produits et qui recherchent la différenciation .

On peut donc dire que, au moins en partie, les débouchés sont plus assurés par la qualité de l’offre que par la hausse des salaires . Cela s’explique aisément quand on se rappelle eu le formalisme s’est développé après la seconde guerre mondiale, à une époque où les ménages s’équipaient pour la première fois en automobiles et biens électroménagers. L’important alors était d’accéder à ces biens.