Cours Psycho
L’image de soi c’est ce que la personne perçoit d’elle-même. Idéal de soi : ce qu’on souhaiterait être. Estime de soi : comment on se voit et si ce qu’on voit, on l’aime vision globale de soi (image de soi, soi idéal et estime de soi) B) Construction du concept de soi Concept de soi se construit au contact des autres : Se construit dès l’enfance (amour de soi ou haine de soi sont développés au cours des 6 premières années) Evolue au cours de la vie.
L’image de soi se modifie au cours de notre vie et se forge au contact d’autrui par 2 processus Le moi en miroir : nous allons nous fier au reflet que les autres nous renvoient de nous La comparaison sociale : nous allons nous positionner par rapport aux autres qui servent de point de repère. (Cf M Propre/M Crade) C) Rôle social Définition : le rôle correspond à la façon qu’on a d’endosser le statut. On est amené à jouer chaque jour plusieurs rôles car : On a plusieurs statuts Pour chaque statut on peut jouer divers rôles Moyens d’interpréter le rôle : Langage, voix…
Gestes, Vêtements, accessoires, Coiffure, maquillage,. Les conflits de rôles Ces conflits ont plusieurs raisons : Les attentes des différents partenaires sont inconciliables Les rôles de chacun des statuts sont incompatibles (contrainte de temps, valeurs en opposition… ) Il) Connaissance de soi et des autres A) Description de la personnalité Définition : La personnalité correspond à des modèles de comportements assez constants qui différencient une personne d’une autre. On définit ainsi la personnalité d’a rès les traits les plus frappants.
Il existe de no logies 20F IS A Paide de ces 2 axes, on peut positionner divers autres traits de personnalité. L’extraverti : quelqu’un de sociable, sensible à son environnement et à autrui, ouvert sur le monde et qui va exprimer librement ses sentiments 2) Les 5 facteurs fondamentaux Introversion —extraversion Stabilité -instabilité émotive Maitrise de soi Sensibilité Ouverture à de nouvelles expériences B) Etude de la personnalité 1) L’observation Requiert une bonne attention, une bonne écoute, de l’objectivité,
Tout est important (vocabulaire, gestes, expressions, intonation, Utilisation de la situation d’imprévu, de colère, de peur 2) Les tests objectifs Ils consistent en une liste d’items sous forme de questionnaire : Questions de type vrai-faux QCM Test M. M. P. l. (inventaire de personnalité) : ce test contient 560 énoncés type vrai-faux qui permet de diagnostiquer les comportements anormaux (test le plus utilisé en milieu clinique) 10 échelles cliniques : Hypocondrie Dépression Hystérie Paranoïa Schizophrénie Déviation psychopathique Masculinité/féminité Psychasthénie Hypomanie IS ‘individu se tient moins sur ses gardes.
Le test de l’arbre (test de KOCH) Principe : on demande à 3 reprises de dessiner un arbre Cinterprétation se fait en fonction de plusieurs rubriques . position du dessin sur la page, la forme du tronc, des branches e test des tâches d’encre (test de Rorschach) Principe : IO cartes représentant des tâches d’encre, pour chacune on demande au sujet ce que cela pourrait être. Interprétation : selon 4 critères La localisation influençant la réponse, les déterminants : caractéristiques de la tâche (texture, ombre, couleurs… ) Le contenu : ce à quoi ça ressemble
La singularité : compatibilité avec la forme de la tâche Le TAT (Test d’aperception thématique) Principe : 20 planches représentant des dessins sont présentées et on demande aux sujets d’élaborer des histoires à leur sujet Cobjectif est de découvrir : Les principaux besoins Des dimensions de l’identité Des dimensions de la personnalité Des centres d’intérêts. CHAPITRE 2 : Interactions sociales I) Attractions interpersonnelles A) Les facteurs déterminants de l’attraction Plusieurs facteurs importants dans le développement d’une relation 4 OF Relations avec autrui sous l’angle de profit
Tout bénéfice escompté peut créer une attraction (bénéfice financier, matériel, social… ) 3) Les chiffres de la sociabilité . La sociabilité atteint son maximum vers 35 ans et décline ensuite, Les cadres : plus de 9 amis, es agriculteurs ou ouvriers/employés : moins de 6 amis, Dans 55 % des cas nos amis sont de même origine culturelle et de même condition sociale que nous, Dans les classes populaires, on voit plutôt ses amis en groupe, Dans les classes moyennes et supérieures on fréquente ses amis séparément. C) L’amour et la passion 1) L’amour : C’est une attirance affective. ut se mesurer en fonction du don de soi qu’on est prêt à faire pour l’autre, Comprend la défense des intérêts de la personne aimée (aspect désintéressé). L’amour romantique : est une émotion intense et positive qui comporte une attirance sexuelle, des sentiments d’affection et la conviction d’être amoureux. 3 facteurs importants dans la réussite du stade avancé d’une unlon amoureuse : Communication, Équité dans les échanges, Égalité du pouvoir de décision. 2) Le déclin de l’amour Exemple : expérience de Blood sur le devenir des mariages d’amour comparé aux mariages arrangés. La passion amoureuse La passion : émotion puissante ui domine la raison et qui oriente toute l’action. manque à combler. Il est à la recherche d’un idéal qui n’existe pas. En réalité c’est le résultat d’un besoin égocentrique. La passion cesse généralement quand le but est atteint (idéal devient un simple être humain). Il) Analyse transactionnelle : poly Mise au point par E. Berne en 1969, méthode d’analyse et de résolution de problèmes de communication de l’individu avec les autres (domaine professionnel ou personnel). But : analyser le comportement de l’individu en transaction avec es autres . entifier les modes de communication, Identifier des schémas de comportements répétitifs, Corriger les réactions inadaptées. A) Les principes de base : 1) Les états du moi : 3 sources distinctes de comportement . Moi parent : expérience (culture, tradition, normes), Moi adulte : rationalité (objectivité, impartialité), Moi enfant : affectivité (passion, sensibilité, irrationnel). 4 sous systèmes Enfant Adaptation aux normes * Enfant adapté + * Enfant soumis Spontanéité/ créativité * E libre + * E rebelle – Normatif Normatif + Persécuteur- 6 OF IS
Initiés par 3 attitudes provocatrices typiques . Persécuteur, (jeu du oui mais : lorsque Hon fait des critiques systématiques pour ses protéger de ses propres faiblesses, « personne n’a à me dire ce que je dois faire ; la scène : dispute avec persécution des deux côtés et en général, ça se termine par un départ) Victime, (sans toi : on rend les autres responsables de ce qu’on n’a pas pu faire ou de ce que l’on est devenu) Sauveur. (l’arrangeur arrosé : celui qui va vouloir tout arranger mais va se faire avoir) Chacun de ces rôles donne une série typique de jeux. Bénéfices attendus des jeux :
Recevoir des signes de reconnaissance, même négatifs (ex : c’est pire quand on ne fait pas attention à moi, je préfère recevoir des coups) Se valoriser, (sauveur qui a besoin de se donner bonne conscience, ou le persécuteur qui va se valoriser en dévalorisant les autres) Refouler ou canaliser des angoisses, (peur d’abandon, d’échec, de punition, de maladie) Réduire sa culpabilité notamment pour des gens qui ont un sur- moi un peu envahissant. STOPPER UN JEU *repérer les rôles provocateurs des autres *repérer le rôle qu’on joue, ne pas se laisser accrocher par son point faible
On peut alors pour stopper le jeu: *sortir du jeu, *réduire son intensité *jouer le registre de l’humour Ex: acte d’autorité alors que l’autre s’attend à la soumission, une invitation à la négociation, le silence… CHAPITRE 3 : Processus de socialisation l) Normes et valeurs : A) Définition des normes circonstances. Exemples : porter une cravate pour se rendre à un entretien d’embauche… Intérêts : facilite la vie sociale (stabilité, prédictibilité, … ). B) Acceptation des normes : Conformisme : nous nous conformons lorsqu’on nous changeons notre comportement pour adhérer à des normes sociales.
Expérience de ASCH (mesure du conformisme) : 8 participants comparent 18 paires de lignes, il n’y en a pas 8 par hasard, c’est une situation optimale en terme de conformisme 12 évaluations truquées et le but est de voir combien de fois l’individu va se conformer au groupe et donner une réponse fausse. Quand on demande à l’individu de répondre sur papier, le taux de conformisme chute car l’individu n’a pas peur de la réaction du groupe. Résultats : taux de conformisme de 75 %.
Il est Intéressant de noter que ne sont pas soumis à la pression du groupe C) Les facteurs influençant le conformisme facteurs personnels : Le désir d’être apprécié : correspond au besoin d’estime de l’individu. On a tous un besoin d’estime mais il est plus ou moins présent selon l’individu. Ici, ils vont donc se montrer conformistes. La faible estime de soi : on ne va pas oser affirmer contre les autres donc on va se conformer au groupe. Le statut social : les chercheurs se sont posé des questions : différence entre homme et femme. Les femmes étaient beaucoup plus conformistes que les hommes.
Après on a vu que non : les femmes sont conformistes dans le sens où elles acceptent ce rôle de femme conformiste. Mais on s’est rendu compte qu’en fait, ce taux de conformisme dépendait du statut social de la femme. Les hommes ont tendance à se montrer plus indépendant car ils ont peur de se montrer conformistes. hommes ont tendance à se montrer plus indépendant car ils ont peur de se montrer conformistes. L’ambiguïté du problème à résoudre 4 facteurs situationnels La taille du groupe : ce n’est pas par hasard si on a mis 8 personnes dans ce groupe. La vérité est dans plusieurs bouches et 8 est le nombre optimal.
La qualité du groupe : groupe ayant un certain prestige. Quand ans le groupe, il y avait des personnes ayant de hautes qualifications, on avait tendance à le suivre L’unanimité de la majorité : les 7 complices sont tous du même avis Réponse non anonyme : les individus se conforment par peur de la sanction sociale. D) Formation des normes Sherif et reffet autocinétique (point immobile qui semble bouger). Dès 1936, on s’est déjà penché sur le problème des normes et on a voulu savoir comment elles se sont créées. ‘effet autocinétique : c’est un effet connu des astronautes (études des mouvements des corps célestes).
II consiste rojeter un point lumineux immobile dans une salle noire. On aura l’impression que le point bouge. ly a eu plusieurs expériences : 1ère expérience : création d’une norme individuelle, cohérente/ cadre de référence. Subjectif 2ème expérience : création d’une norme collective : norme originale ou norme d’un membre influant. 3ème expérience : incidence de la norme commune sur la norme individuelle E) Les valeurs Définition : les valeurs sont des idéaux collectifs qui définissent dans une société donnée les critères de l’acceptable.
Le système de valeurs : les valeurs sont interdépendantes, ‘organisent pour former le de la société. universelles, républicaines, religieuses… Ce sont des catégories de valeurs, elles sont l’une ou l’autre. (Ex : valeur universelle : amour, amitié ; valeur religieuse : pardon, amour, miséricorde) Les valeurs sont relatives aux lieux, aux époques, aux cultures. Comparaisons des valeurs entre Américains et Mexicains par rapport à la famille et la nature. On s’est rendu compte que les Américains sont plus individualistes alors que les mexicains sont plus centrés sur la famille.