Cours Inconscient

essay B

CHAPITRE 1 LA CONSCIENCE PROBLEMATIQUE La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle ? notre bonheur ? Il existe plusieurs conscience : conscience de soi, morale, de l’autre. DEFINITIONS . 1. Intuition ( plus ou états et de ses actes. 2. Aperception immé qui se passe en lui o OF4 p g u’à l’esprit de ses e par le sujet de ce 3. Faculté qu’à l’homme de connaître sa propre réalité et de la Juger. 4. Connaissance qu’à l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.

INTRODUCTION : Œdipe se crève les yeux en apprenant qu’il à tué son père et épousé sa mère, ce qui symbolise l’aveuglement dont il a été ictime. La découverte de ce que nous sommes peut donc être tragique. Néanmoins, le bonheur n’implique-t-il pas la conscience de soi. Pouvons nous enfin parvenir au bonheur malgré le caractère tragique de notre existence ? I. LA CONSCIENCE DE LA MISERE DE L’HOMME méthodiques afin d’arriver à un fondement humain.

II s’appuie sur trois facultés humaines : les sensations (souvent trompeuse), sont subjectives l’imagination (souvent trompeuse), lié au désir la raison Je peux douter de tout sauf que si je doutes, je penses et si je penses, je suis. Lhomme découvre par le doute qu’il est imparfait t tire, selon Descartes, de Dieu l’idée de perfection qu’il ne peut pas produire lui même. (référence 1) En s’examinant, l’homme prend conscience de sa fragilité, « un rien peut nous détruire » (Pascal) ou de sa finitude, « l’homme se situe entre l’infiniment petit et l’infiniment grand ».

Il perd ses repères avec « le passage du monde clos à l’univers infini », il est « un milieu entre rien et tout Pascal insiste sur la misère de la condition humaine. L’homme se distingue de la plupart des animaux et de la mort mais non pas sa fragilité qui est même supérieur à celle de bien des êtres humains. (référence 2) La condition de l’homme est donc tragique. Lhomme n’a pas choisi de naître et éprouvant en permanence sa situation misérable, il cherche à l’oublier par le biais du divertissement qui n’est pas un fin en soi mais un moyen pour ne plus penser à soi.

Même la conscience de la mort dont nous nous vantons est une source supplémentaire d’angoisse qui nous empêche de parvenir seul au bonheur (la félicitée pour Pascal ne peut être atteint 2 d’angoisse qui nous empêche de parvenir seul au bonheur (la félicitée pour Pascal ne peut être atteinte que par Dieu). (référence 3) Il. LA CONSCIENCE COMME CONDITION DE POSSIBILITE DU BONHEUR Le bonheur n’implique t-il pas la conscience de soi pour s’apercevoir de son bonheur et pour déterminer ce qui est susceptible de nous satisfaire durablement.

L’animal semble donc ignorer ce qu’est le bonheur dont l’atteinte est facilité d’une vie vertueuse, politique, et contemplative selon Aristote. Selon lui, seul l’homme est un animal politique, moral et doué de raison. (référence 4) Souvent l’homme est tenté de se mentir à lui même, de se nourrir d’illusion pour rendre son existence plus supportable. Cest une fausse solution et une solution a court terme. Un bonheur fondé sur l’illusion est un bonheur illusoire et éphémère. Cest pourquoi il ne faut pas se contenter d’un bonheur apparent ou essentiel. référence 4) Se connaitre soi-même c’est pour la mythologie grec se rappeler quelle est notre place. Les Dieux punissent l’orgueil, la démesure de l’homme. Ainsi Sisyphe par son arrogance irrite-il Zeus en dévoilant au Dieu fleuve Asopos que sa fille à été enlevé par le roi de l’olympe. Puis en échappant à Thanatos (dieu de la mort) puis à Ades (dieu de l’enfer) c’est-à-dire en trompant deux fois la mort. Il est donc condamné à pousser sans fin un rocher dans les e 3 trompant deux fois la mort. II est donc condamné à pousser sans in un rocher dans les enfers. référence 6) Ill. COMMENT ACCEDER AU BONHEUR MALGRE LE TRAGIQUE DE L’EXISTENCE ? Consiste à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas et à se soucier uniquement de ce qui dépend de nous (stoïcisme), c’est-à-dire nos pensées, nos actes, nos désirs. En connaissant notre nature et notre place dans l’ordre naturel et en ne se révoltant pas contre la nécessité. Nous pouvons demeurer impassible, imperturbable. (référence 7) une autre solution consiste à se tourner vers Dieu qui est le seul à véritablement pouvoir assurer notre salut et notre bonheur.

Pascal critique l’orgueil des stoïciens qui croit pouvoir être heureux par leur propres moyens. Si l’on veut être heureux, il faut parler sur l’existence de Dieu. Ce pari vaut la peine car le gain (une félicitée éternelle) est infiniment supérieur à la perte possible (de toutes façons nous mourrons). (référence 8) Sisyphe sait qu’il n’est pas un Dieu mais il jouit néanmoins tant qu’il peut de l’existence en repoussant même par deux fois la mort. Imagine Sisyphe heureux y compris aux enfers. Accomplissant sa tache avec courage et avec joie acceptant sa condition tragique et les épreuves qu’il doit affronter. (référence 9) 4