L’ Inconscient

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L’être humain s’avère capable de réflexion sur soi. La conscience réfléchie n’appartient qu’au sujet pensant doté de raison. Dans cette perspecti haut degré de consci elle pas liée aux être réfléchie, liée à l’intel OF4 p g t d’attribuer le plus science ne serait- que la conscience ractériserait les êtres capables d’hésiter entre plusieurs actions possibles et de se décider avant de choisir ? Le philosophe Bergson (1859-1941) souligne l’intensité de la conscience humaine au moment du choix. b. Inconscience et habitude

On observe chez l’homme des comportements instinctifs, liés aux besoins vitaux, et aussi des habitudes acquises, à force d’exercices. L’habitude ne nécessite ni réflexion ni choix. N’est-ce pas alors une forme d’inconscience ? Il y a, en tout homme, un ensemble d’automatismes, facilitant l’adaptation au milieu naturel et à l’en to next page l’environnement social. La pensée consciente aurait, en somme, pour auxiliaires des activités inconscientes fort utiles, ayant une fonction pratique. 2. L’inconscience morale : une inconscience typiquement humaine

L’inconscience n’est pas seulement un état propre à un organisme vivant, mettant en évidence une défaillance, une baisse ou une interruption de la vigilance. Cest aussi un état desprit accompagnant un certain type de conduite humaine. On dit d’un homme qu’il est inconscient lorsque sa conduite, irresponsable ou légère, s’avère blâmable, et porte préjudice tant à lui-même qu’à autrui. Il ne mesure pas les conséquences de ses actes et omet de considérer la personne d’autrui. Ses désirs et ses passions l’emportent sur sa raison, il semble être ndifférent aux valeurs morales.

Les philosophes, dès l’Antiquité grecque, dénoncent ce type d’inconscience, caractérisée par la non-maïtrlse de soi. Socrate (470-399 av. J. -C. ) est un modèle de maîtrise de soi et de dignité morale, que les écoles philosophiques postérieures au platonisme ne cesseront de célébrer. La sagesse socratique porte la conscience morale à son plus haut degré de perfection. 3. Le sujet pensant est-il conscient de tout ce qu’il pense, conçoit et ressent ? a. Les activités inconscientes ne mettent pas en cause la souveraineté de la conscience

Les philosophes n’ont pas manqué de signaler, au sein du sujet conscient, la présence d’opérations et d’états inconscients. Ainsi, comme l’explique Leibniz (1646-1716), les hommes ne perçoivent pas toutes les impressions qu’ils ressentent. Certaines perceptions sont insensibles : ce sont d 2 toutes les impressions qu’ils ressentent. Certaines perceptions sont insensibles : ce sont des perceptions qui affectent le sujet, mais dont il ne se rend pas compte. Mais, tout en signalant cette part d’inconscient en l’homme, la plupart des philosophes ne cessent de célébrer la souveraineté u sujet conscient. . La contestation de la souveraineté de la pensée consciente Au XIXe siècle, la contestation s’avère radicale. Le philosophe Nietzsche (1844-1900) dénonce la superficialité de l’activité consciente. La pensée consciente ne serait qu’un aspect minime, voire dérisoire, de l’activité de l’esprit. Ce qu’il y a de meilleur en l’homme échapperait à la juridiction du « moi » ; conscient. Le sujet conscient et volontaire, un et unifié, ne serait qu’un préjugé, typique de la tradition grecque et chrétienne.

La contestation vient aussi de la psychanalyse. Freud (1856-1939), partant de l’étude des souffrances psychologiques, pose l’activité dun psychisme Inconscient opérant à l’insu du sujet réfléchi. La pensée consciente n’aurait pas la toute puissance que la tradition philosophique, morale, et religieuse, lui prête. Ily aurait, en tout homme, dès l’enfance, des images, des souvenirs et des pensées, repoussés et maintenus hors de la conscience : cette opération, que Freud nomme « le refoulement serait liée à la pulsion sexuelle.

La psychanalyse marque profondément la pensée philosophique ar elle met en cause la tradition issue de Descartes (1596-1650) et propose une nouvelle conception du sujet humain, mettant l’inconscient au premier plan On peut envisager l’inconscient sous trois aspects : 3 mettant l’inconscient au premier plan On peut envisager l’inconscient sous trois aspects Physique : L’inconscient porte sur des activités du corps ne requérant pas l’intervention de la pensée et n’interférant pas avec les activités de la conscience et de l’intellect.

Par exemple, les activités relevant de la vie organique, les réflexes, Innés ou acquis, les automatismes ou les habitudes. Ici, l’inconscient n’a pas d’influence sur la conscience. Elle est indépendante et souveraine. Psychologique : L’inconscient porte sur les données insensibles de notre environnement, présentes en arrière-fond, que le sujet perçoit sans en avoir vraiment conscience. Prenons par exemple, comme le suggère Leibniz, le bruit de chaque vague composant le bruit de la mer. Nous percevons un tout (le bruit de la mer) composé d’une multitude de parties que nous ne percevons pas dans leur unité (le bruit de chaque vague).