Cours de sociologie politique L1 DROIT
Sociologie politique Question : Comment se passent les élections à Athènes ? Les athéniens ne votent pas, ils tirent au sort leurs élus. Pour les athéniens le vote n’a pas de valeur démocratique, c’est même le contraire de la démocratie. Pour nous en revanche il exprime la démocratie. La caractéristique du vote est de sélectionner un groupe créant ainsi une élite. Notre système est donc élitiste. Pourquoi ne pas avoi historique. Les révolutions Amér 9 p g ? La réponse est 8è siècle. On peut penser ces révolutions comme des mouvements de lutte contre l’arbitraire des monarchies.
Immerge alors à la fin du siècle une idée de la légitimité du pouvoir, selon laquelle il doit être justifié. Cest à ce moment que le pouvoir pour être légitime, doit être justifié par le consentement du peuple, cela inclus également un pouvoir d’origine monarchique, car on est pas encore dans un système démocratique. Cette Idée naît au moment de la création de l’impôt, quand le roi doit rassembler ses États généraux. Ce qui touche tout le monde doit être considérer et approuvé par tous.
Ce principe justifie l’ensemble des pouvoirs. Le contrat social, notion de philosophie politique, donne une mpression d’échange entre le peuple et le pouvoir, et justifie le pouvoir. Le contrat social est un échange de liberté contre la donné le pouvoir. Cest comme ça que félection survit à travers le temps à l’inverse du tirage au sort. A partir du 18è siècle, la formulation du lien entre pouvoir et peuple change. La démocratie devient la possibilité par le vote de choisir ses gouvernants. On entre donc dans un système indirect.
Le vote introduit une fracture entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui l’exercent concrètement. Suffrage censitaire, suffrage universelle masculin, 2è république, bolition de l’esclavage en1848. Ce vote de gouvernés à gouvernant crée un espace de la politique. Il. Démocratie, autoritarisme et totalitarisme . Ian Kershaw est un des meilleurs spécialistes de l’Allemagne totalitaire. Totalitarisme ; concept de science politique forgé dans la deuxième partie du 20è qui décrit des régime politique de domination des populations inédits.
La configuration historique de l’époque est très spéciale, on a une Europe divisée en deux blocs, ou deux Etats qui n’ont pas les mêmes idées politiques avec des régimes politiques totalement inédits. L’Allemagne nazie, et l’URSS. Les caractéristiques du totalitarisme . Les régimes totalitaires sont fondés sur une idéologie simple. Les lois de l’histoire de Karl Marx. Dans l’Allemagne Nazie, l’i 29 loi dite de nature, qui n’existe de plus, on ne sépare plus les sphères privées/ publique. Cest une société de contrôle social pur.
Cest à dire l’intériorisation parfaite et complète de toutes les normes du pouvoir. Le but de ces sociétés ‘st as d’empêcher l’expression du peuple, mais de lui faire aimer le pouvoir en place, que celui ci soit d’accord avec toutes les normes du pouvoir. On recherche l’adhésion au pouvoir. Les systèmes totalitaires cherchent à abolir le passé pour créer une société complètement neuve. Le projet totalitarisme passe par un embrigadement de la jeunesse, facile à modele Les 5 instruments du totalitarisme.
La violence permanente : Elle ne sanctionne pas nécessairement le délit, elle peut surgir à n’importe quel moment. On ne peut l’anticiper. Elle fait perdre les repères, et permet d’inculquer les principes de l’État totalitaire. Cette violence est relayée par la dénonciation. e mépris de l’ordre juridique : On ne veut pas de nationalité ifférente de celle du régime en place. Rien ne doit entraver la puissance illimitée du parti et du chef de parti, car le chef de prti est au-dessus de la loi. On méprise donc les juristes qui sont une menace pour ces systèmes.
Des structures concurrentes dans l’appareil d’État : Il y a une infinité de petites agences qui détiennent du pouvoir, en concurrence les uns avec les autres, ce qui met en valeur la supériorité du pouvoir du chancelier. Le culte de la personnalité : Le chef a toujours une métaphore paternelle, le but est de faire émerger un leader charismatique, ui dans sa bonté guide le peuple. La propagande : Le culte du chef asse par le poids de la propagande, le but est d’e mass 2g culte du chef passe par le poids de la propagande, le but est d’endoctriner les masses, par le matraquage.
Sous Hitler, il y a même un ministère de la propagande. Une de caractéristiques du totalitarisme c’est l’obsession de l’idéologie, qui remplace la logique et la rationalité. Le but n’est pas de réprimer mais de convaincre. Deux critiques : Peut-on comparer l’Allemagne nazie et l’URSS ? Le concept de totalitarisme est plus descriptif qu’explicatif. On ne rend pas compte de comment cela a été possible. Les régimes autoritaires : L’Italie de Mussolini, L’Espagne de Franco, La France de Napoléon.
Les caractéristiques : Rapport entre gouvernants et gouvernés qui repose sur la force plus que par la persuasion. Ce sont des régimes qui interviennent en manipulant la force quand les sont contestés, et veulent garder le pouvoir, le plus souvent pour s’enrichir. Le mode de sélection des gouvernant ne passe pas par des élections disputées, fait Play. Cela se traduit par des coups d’Etat, des trucages d’élection. Instruments et moyens : Comment verrouille-t-on efficacement le pouvoir ? On peut interdire, à des degrés variables, ou on peut contrôler.
Interdire d’autres partis qu celui ui est au pouvoir. Interdire les consultations électorales r les changements de 4 2g administration que si son travail sert le pouvoir en place. Contrôler la communication et l’information à des degrés très variables, déterminé par le degrés de concurrence redouté par les autorités politiques ; les journalistes. L’autoritarisme et le totalitarisme sont complètement différents. Le principe du gouvernement représentatif : La crise de la représentation est la dynamique même du système représentatif.
Cette crise est structurelle, elle ne pouvait pas ne pas avoir lieu. Depuis Athènes, l’idée que des gens captent le pouvoir durablement est un épine dans le pied de la démocratie. Confier du pouvoir à des gens pour qu’il l’exercent à notre place est un problème. Représenter peut avoir deux sens : Parler pour les autres, au nom de… Décider pour les autres. Rousseau par exemple était un ennemi de la représentation car « la volonté générale ne se représente pas Les marxistes sont ?galement des ennemis de la représentation, comme Lénine.
La question est celle de la ressemblance entre le représentant et le représenté. Nos députés doivent-ils nous ressembler. Pour les anti-fédéralistes, ils faut que les représentants soient le portrait en miniature des représentés, du peuple. Les représentants doivent avoir les mêmes problèmes que les représentés. Les fédéralistes pensent que le représentant doit être différent des représentés, il doit s’en distinguer, leur être supérieur. C’est cette théorie de la distinction ui l’em orte. cf Madison) Ces eprésentants doivent êtr t vertueux que nous le s g une Intuition, qui est celle de l’idéal de ressemblance qui reste très attractive dans la vie politique, électoralement. Ce gouvernement est fondé sur double logique, une logique démocratique, et une logique aristocratique. 4 principes expriment cette double logique . Le premier est celui des élections à intervalles réguliers, qui sont les seuls moyens pour le peuple de sanctionner le gouvernement. Sanction négative, on ne réélit pas, sanction positive, on réélit.
Le second principe est celui de l’indépendance du représentant, l n’a pas à rendre de comptes à ceux qui l’élisent. Mais étant indépendant, il doit pouvoir faire les meilleurs choix pour l’intérêt général. C’est un principe paternaliste, si on travail sans craindre de sanction, sans obligation, ni pression, on travaille mieux. La liberté de l’opinion public ; liberté de la critique. Ily a trois moyens d’exprimer cet opinion, par la presse, la pétition, la manifestation. Ce principe est considéré comme une balance L’épreuve de la discussion, ou de la délibération.
Dans un gouvernement représentatif, une proposition n’est adoptée que si lle a subit le jugement de ceux qui discutent. La démocratie représentative est une démocratie de spectateurs, on exprime le jugement mais il n’y pas d’impact, le lien entre gouvernement et peuple est rompu. Section 2 : l’expression de la règle. Trois notions inséparables, le pouvoir, la violence, la légitimité. Pourquoi obéi-t-on, et comment nous fait-on obéir. On ne peut pas penser le ense à la violence et à la 6 29 Exemple de l’exécution publique au 1 8è siècle.
Cette exécution est une opération de communication de la monarchie, dans l’exemple la protagoniste ne crie pas, ne se plaint pas il semble ccepter le pouvoir qui le châtie dans sa façon de coopérer, il légitimiste ainsi ne pouvoir en ne lui résistant pas. C’est un exercice de consentement. La violence ne disparaît pas avec l’avancement des civilisations, la violence s’est euphémisée, elle a été intériorisée, camouflée. 1. Pas de pouvoir sans violence Le pouvoir comme influence : (A) au du pouvoir sur (B) pour lui faire produire une voiture.
Si B a un fils, (C) et que (A) a du pouvoir sur (B), A n’a pas de pouvoir sur (C) : Le pouvoir n’est pas transitif. Le pouvoir est toujours une équation avec des inconnues. Le ouvoir n’est pas une substance, c’est une relation sociale. 2 paradoxes du pouvoir : Certains agents qui n’ont pas l’impression d’avoir de pouvoir, comme ceux qui donnent les papiers, ont pour les personnes sollicitant un droit de séjour, un grand pouvoir car il joue sur la vie de ces individus Le paradoxe du pouvoir d’État : La justification du pouvoir politique c’est que le pouvoir met fin à la violence.
Or le pouvoir politique n’élimine pas la violence, il la monopolise. Il donne ainsi la violence à voir comme un privilège, une sorte de richesse. Le concept d’idéologie est chez Marx en parallèle avec la ausse conscience. Cest une vision déformée de la réalité, qui nous la fait accepter telle qu’elle est. On préfère consentir à la réalité plutôt que de la subir. Il est beaucoup plus dur psycholoeiquement de ré té. Quand on tran que de la subir. II est beaucoup plus dur psychologiquement de résister a la réalité.
Quand on transforme la violence en consentement, on se protège psychologiquement. Le concept de violence symbolique est un violence qui est intériorisée, elle n’a plus besoin de venir de l’extérieur, par une adhésion un consentement, du dominé envers le dominant. La violence apparaît alors naturelle au dominé. (Accepter la chose plutôt que de se la voir imposée. ) Ce consentement n’est surtout pas l’opposé de la violence, il en est un produit. Le pouvoir ne peut pas se maintenir uniquement par la violence. Ce n’est ps forcément efficace d’user de violence pour faire respecter le pouvoir.
Contrainte et légitimité ne sont pas de notions contradictoires. Si la violence n’est pas forcément l’instrument le plus efficace du pouvoir politique et elle reste sa propriété. La légitimité : Il y a trois idéaux types de légitimité. Selon Marx Weber. La légitimité du pouvoir c’est l’acceptation sociale du pouvoir fondée sur des croyances partagées. Remarques : Rapport de la légitimité aux croyances, croyances de gens auxquels s’applique cette légitimité. Plus le pouvoir s’enracine dans les croyances majoritaire plus il se rend légitime.
La légitimité du pouvoir dépend des personnes auxquelles elle s’applique Rien n’est légitime en soit. Pas de lé itimité naturelle. , car elle ne peut dépendre que de la c laquelle s’applique. légitimité en soi. Ne pas confondre légitimité et légalité. La légitimité ne se réduit as à la légalité. égal : conforme à la loi Légitime : exigence considéré comme supérieure. (on peut même remplacer la légalité par la légitimité) Weber par le de domination, dont on a l’impression qu’elle est légitime, car elle ne s’impose pas par la violence.
Idéal-type : caricature de la éalité, une modèle qui nous aide ? mieux expliquer. On le le retrouve jamais à l’état pur dans une société. Il sont toujours lié les uns au autres dans la société. II peuvent se convertir. Les trois idéaux-types de Weber : Légitimité charismatique : le leader charismatique gouverne par a grâce, par du « je Croyance en l’aptitude exceptionnelle d’un chef appelé au pouvoir pour arracher la société au danger qui pèse sur elle. Anthropomorphisme du pouvoir. Attachement affectif au chef, communauté émotionnelle autour du leader. dictateur d’exception n’agit pas en suivant la règle, il fait la règle. L’importance de la crise : c’est presque toujours après une crise qu’apparaissent des leaders charismatiques la crise nourrit les leaders charismatiques Le charisme ne permet pas au leader de se cacher derrière les institutions. Légitimité rationnelle-légale : c’est la croyance en la légitimité des ctes accomplis et en les gouvernants choisis, dans le respect des procédures qui fixent les lois et établissent les règlements selon les exigences de la raison.
Ex : les démocraties parlementaires. égitimité traditionnelle • Elle repose sur la croyance dans le caractère sacré des coutumes ancestrales. On reconnait comme légitimes les dirigeants qui héritent de ces coutumes. Ex: monarchie héréditaire, son fondement est le respect de la coutume. Cest le plus forte des légitimité. Elle se trouve dans toute forme de pouvoir, car elle est très efficace. Elle puise s force ans le fait qu’elle est invisible, naturelle. Elle est I depuis toujours et donc ne s’interroge pas, ne se critique pas.
Plus elle est l? depuis longtemps, plus elle est solide. Le temps va de soit. La légitimité de notre système repos sur la vieilles de ses institutions. La tradition peut convertir n’importe quoi en ordre légitime. TRADITIONNELLE CHARISMATIQUE LEGALE-RATIONNELLE Ressort domination Respect Reconnaissance grâce Obéissance loi Nom chef Seigneur Chef Fonctionnaire Régime typique Monarchie héréditaire Dictature plébiscitaire Démocratie parlementaire Facultés utilisées Émotion Raison 0 9