Cours de biochimie – Acide Urique
Acide urique l. Principales caractéristiques 1. Structure L’acide urique provient du catabolisme des bases puriques, c’est un 2-6-8-dihydroxypurine qui est présent sous 3 formes : Cétonique (2 cétones Enol (2 OH en para) Urate (difficilement s org Il y a un équilibre per nz. ••. to View Toutes les purines o associees à un penta nes et 2 azotes zotes. [moyen mémo technique: 2 La structure de l’acide purique est à connaitre ! 2.
Propriétés MM = 160 Da pH = égèrement acide dû aux 3 OH peu soluble dans l’eau (urate plus soluble dans l’eau mais cette solubilité est difficile l’urate précipite dans beaucoup d’organes t donc cause de nombreuses pathologies) Comme les cycles de l’acide urique sont insaturés, il pourra absorber dans LIV ou dans le visible spectre d’absorption caractéristique On peut oxyder l’acide urique par l’uricase pour le transformer en particulier contre les dérivés de l’ozone, il joue donc un rôle dans le stress oxydant. Il. Biosynthèse et catabollsme des bases purlques cf. A Les bases puriques sont : Adénine, Guanine, Hypoxanthine, et la Xanthine. A chaque base (ex. adénine) correspond un nucléoside (E Base + Sucre, ex. : adénosine) mais aussi un nucléotide (= Phosphate + Base + Sucre, ex. AMP). Donc l’origine de la formation de l’acide urlque provient de ces bases. On a 2 origines différentes Le catabolisme des acides nucléiques alimentaires (apport exogène) Le catabolisme des acides nucléiques endogènes Ces 2 voies fournissent environ de l’acide urique qui circule et qui est éliminé par les urines.
On a également une purinosynthèse de novo à partir d’acide aminé comme la glycine, l’acide aspartique, l’acide folique et le ribose-S-phosphate. Ces AA permettent de former les bases puriques qui seront par la suite dégradées en acide urique. Une fois dans le sang l’acide urique est principalement éliminé par es urines (un peu par le rein et la vésicule biliaire) Enzymatique à l’uricase : La 1 ère étape est la transformation de l’AU en allantoïne et eau oxygénée par l’uricase. La seconde étape est la réaction de Trinder.
Cette réaction est l’association d’un chromogène (le plus souvent de la para amino phénazone ou PAP) avec l’eau oxygénée précédemment formée qui donne une coloration spécifique qu’on lit à une longueur d’onde donnée (plus la coloration est foncée plus il y a de chromogène plus il y avait d’acide urique au départ). Résultats (valeurs à connaitre !! ) Dans le sang Uricémie : 80 – 420 pmol/L (homme) 1 50 360 prnol/L (femme) Dans l’urine : 2,4 – 4,8 mmol/24h La clairance de l’AU CI(AU) 6- 1 lmL/min (-IJ*V/C) Examen très courant ! 00/jour 2. Étude de la fonction rénale En même temps qu’on étudie l’AU on étudie la fonction rénale. On observe donc: La créatinine dans le sang 60 – 115 pmol/l_ (homme) et 45- 105 urnol/L (femme) L’urée 2,7-7,5mmol/L 3. Examens associés ECBU examen cytobactériologique urinaire (normalement l’urine est stérile) Radiologie des articulations les plus touchées (car l’AU précipitant surtout dans les articulations) Fond d’œil, tension artérielle Echoeraphie rénale et dans les calculs.
Pour cela, on utilise un microscope polarisé pour analyser ces calculs afin de caractériser l’AlJ. Ce n’est pas très courant (on dépiste avant) Tophus : dépôt sous cutané de cristaux d’AU entouré de cellules inflammatoires 5. Autres détermination complémentaires uniquement dans des laboratoires spécialisés On détermine: L’actlvité de l’hypoxanthine guanine phosphoribosylTranférase (HGPRTase) L « activité de l’Adénine phosphoribosylTransférase(APRTase) Ces dosages se font dans les globules rouges Le taux de xanthine et hypoxanthine dans l’urine
On définit le capital urique (rare) Examens de première intention : résumé 1) Uricémie, uricurie (tableau récapitulatif) Introduction pathologie Algorithme décisionnel IV. Hyperuricémie 1. Idiopathique : la GOIJITE (Idiopathique = pas de cau établie) d’AU très élevés (de 0,1 à de la population). Il ya des variations géographiques importantes : la fréquence de la goutte est supérieure dans les pays industrialisés. On parlera alors de maladie de surcharge alimentaire.
L’AU est présent en excès donc on aura un effet cumulatif : la goutte est donc plus fréquente chez l’adulte et touche plus les ommes que les femmes (accès aigu vers 30-40 – 50 ans) Certaines pathologies sont associées à la goutte: l’ATA, Hyper TG, Hypercholestérolémie, diabète ou encore l’obésité. Manifestation clinique Accès aigu (arthrite goutteuse aiguë) qui intervient dans un certains nombre de circonstances déclenchantes comme un excès alimentaire ou alcoolique, un effort physique ou marche prolongée, un acte chirurgical ou un traumatisme.
Il existe aussi des médicaments hyperuricémiants comme les diurétiques. Dans l’accès aigu, la forme la plus classique est l’atteinte du gros orteil. Elle peut être précédée de différente signes cliniques comme : des douleurs locales (paresthésies), la fièvre, des troubles digestifs, insomnies. Ce premier accès aigu est tout à fait caractéristique puisqu’il survient toujours dans la deuxième partie de la nuit avec une douleur très intense du gros orteil qui est permanente, lancinante et qui augmente lorsqu’on est debout. Le gros orteil présente une inflammation importante (rougeur, chaleur).
Il existe d’autres localisations de cet accès: – Articulaire genou, cheville, main, coude, pied – Extra articulaire précipitation de l’AU au niveau du talon ‘Achille ou autres organes La crise de articulaire précipitation de l’AU au niveau du talon d’Achille ou autres organes La crise de goutte aiguë dure entre 2 et 10 jours. Généralement sans traitement la douleur disparaît spontanément. Certains malades n’auront qu’une seule crise durant leur vie (que 7% de malades) mais la majorité fera une autre crise même si les périodes de latence sont longues (jusqu’à 10 ans).
Plus les crises se manifestent, plus elles affectent un plus grand nombre d’articulation (elles deviennent polyarticulaires). Physiopathologie de cet accès aiguë : il est dû à une cristallisation e l’AU qui entraine la formation de cristaux d’urate de sodum provoquant des réactions inflammatoires importantes (très douloureux), et une forte activation des polynucléaires qui phagocytent l’élément du complément. Atteinte chronique peut survenir chez les personnes non traitées ayant un AU élevé dans le sang.
On observe chez ces personnes des précipitations dans différentes articulations avec en particulier l’apparition d’un tophus goutteux c’est-à-dlre l’accumulation d’un grand nombre de cristaux d’AU au bout de 10 à 15 ans d’une goutte (z d’une hyperuricémie) non traitée. Ces épôts se font sous la peau, les mains, les coudes, les genoux, les chevilles avec déformation des articulations. Ces masses de tophus sont très variables et peuvent atteindre 1 kg (aujourd’hui on ne les voit plus car les gens vont consulter bien avant dès qu’il y a une petite masse).
Ces tophus goutteux articulaires peuvent provoquer l’arthropathie uratique chronique où la totalité des articulations vont subir une imp provoquer l’arthropathie uratique chronique où la totalité des articulations vont subir une impotence2 douloureuse. Outre les articulations on peut aussi avoir des atteintes rénales. Le rein subit alors des lithiases rénales ou lithiase urique (chez 15-20% de sujets goutteux qui feront un calculs rénal).
On aura deux choses : – Les coliques néphrétiques c’est-à-dire des douleurs intenses au bas du dos – Des infections urinaires dues à une multiplication des bactéries au niveau des cristaux et des calculs rénaux. Ces calculs rénaux sont favorisés par : un pH acide (moins de précipitation en milieu basique). Il faut donc alcaliniser les urines avec des eaux minérales (St Yorre etc. ) mais ces eaux étant riches en minéraux on peut observer des calculs minéraux. Une diurèse faible donc il faut boire beaucoup d’eau pour abaisser la concentration d’AU dans le rein.
En plus des calculs, on aura une atteinte du glomérule à l’origine d’une néphropathie qui va réduire la filtration glomérulaire associée généralement à une HTA, une hématurie ou une protéinurie. Traitement de la goutte Traitement de la douleur aigué (1 5 jours) Repos strict au lit (éviter les chaussettes ou drap aucun contact avec le pied) est indispensable Antalgique par voie orale COLCHICINE est le traitement de fond. Il est donné à 3mg le 1er jour, puis à 2mg le 2e jour et enfin à lmg les jours suivants et ce endant 15 jours.
En géné ouleur est levée. PAGF3CFq insuffisance rénale ou hépatique. Les effets 2nd : les troubles digestifs (diarrhées) ou les éruptions cutanées Malntien d’une diurèse importante donc forte consommation d’eau (2L/jrs de diurèse) Alcaliniser les urines Régime hypoprotidique et hypopurinique c’est-à-dire un régime sans alcool et très peu de viande (surtout les abas Traitement de fond (toute l’année) Éliminer l’hyperuricémie même si elle est asymptomatique : pas de vlande, de poisson gras (saumon, sardines, anchois), d’épinard, de choux ou d’oseilles).
Donc on adopte un régime hypocalorique t on maintient la diurèse élevée afin de réduire lihyperuricémie de 60pmol/L en un an. Comme il y a une synthèse endogène importante il est nécessaire (et même obligatoire) de rajouter un traitement médicamenteux ! On met donc en place le traitement de fond quand on a plusieurs accès aigus qui se suivent.
On utilise plusieurs sortes de médlcaments: Ceux qui diminuent l’urico-synthèse les inhibiteurs de l’urico- synthèse (z inhibitent la xantine oxydase) Allopurinol (Zyloric@) Les uricosuriques (urico-éliminateurs) inhibe la réabsorption tubulaire de l’AU genzbromarone (Desuric@) il est contre ndiqué si la lithiase est déjà installée Les uricolytiques qui lyse l’AU Uricozyme@ Urate oxydase) dégrade l’AU en allantoine non toxique ou le Fasturtec@ (Rasburicase) 2.
Hyperuricemie secondaire Secondaire = on a identifié une autre pathologie causale Causes principale cause L’insuffisance rénale chronique (AU est moins éliminé donc va précipiter) Les hémopathies malignes dues à l’hypercatabolisme cellulaire donc à un fort taux de bases puriques et donc d’AU Les médicaments diurétiques, immunosuppresseurs (cyclosporine), anti-tuberculeux (ethambutol, pyrazinamide) yperuricémies iatrogènes Exemple : après une transplantation rénale il faut surveiller l’acide urique puisque — des transplantés rénaux vont faire une hyperuricémie !
Enzymopathies atteignant un autre métabolisme glycogénose type 1 (maladie de Von Gierke) liée à un déficit en G6PD (maladie AR) dans laquelle on observe une hépatomégalie, une acidose lactique, une hyperuricémie avec goutte Hyperuricémie transitoire rare (pendant un jeûne prolongé, un effort musculaire ou une intoxication alcoolique) 3. Anomalies enzymatiques Ces anomalies peuvent être liées ? Déficit en HGPRTase3 : si ce déficit est total on aura un sujet atteint de la maladie Lesch-Nyhan qui touche le chromosome X donc seuls les garçons sont affectés.
Caractérisée par des comportements d’automutilation dues aux atteintes neurologiques. Déficit en APRTase4 (hétéroZ=1 % de la population/ homoZ rares) Augmentation de l’activité de la PPRP synthétasease (20 familles décrites dans le monde) touche le chromosome X et la goutte est associée à la lithiase avec atteinte neurologique. Bilan : se souvenir des 6 causes dhyperuricémie secondalre et bien maitriser la forme idiopathique .