Courants pédagogiques

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Chaque partie du livre est construite sur le même modèle ‘auteur accompagne véritablement le lecteur tout au long de l’ouvrage, en proposant par exemple, de faire le point à la fin de chaque partie ; il invite également à la éflexion en proposant d’aller plus loin avec une bibliographie très détaillée (dans l’avant propos, l’auteur a d’ailleurs pour objectif que son « ouvrage puisse donner à penser ») Résumé du livre Ouvrage d’initiation à la pensée pédagogique contemporaine.

Après avoir clarifié certains conceptsclés tels que instruction*, éducation*, pédagogie*, didactique* et formation*, l’auteur rend hommage aux grands pédagogues du début de ce siècle. Il passe grands pédagogues de ce siècle. De plus, il met en évidence des questions pédagogiques aussi différentes que l’autorité du maître. La otivation des élèves ainsi que le travail par objectif, la pédagogie différenciée, les facultés mentales ainsi que l’évaluation et la transmission des valeurs. s grands pédagogues du XXéme siècle : John Dewey (1859-1952) : Instituteur et philosophe à l’université de Chicago, il crée une école laboratoire afin d’expérimenter ses idées sur l’éducation : partir des besoins de l’enfant, et non de ceux de la société. Utilisation de supports manuels afin de faciliter l’activité intellectuelle. Jean Beauté, est un professeur agrégé de Lettres Modernes, docteur en linguistique générale, associé pendant de ombreuses années aux travaux de l’Institut national de recherche pédagogique.

Il est également le rédacteur de nombreux articles dans diverses revues d’enseignement, et a derrière lui une longue expérience de formation des maîtres. Maria Montessori (1870-1952) : Médecin. Méthode d’abord conçue pour les enfants retardés, essentiellement à la maternelle. Elle démontre l’importance d’un milieu stimulant pour le développement intellectuel. Utilisation libre de matériel, définition des périodes sensibles. Ovide Decroly (1871-1932) : Neurologue belge, fonde l’Ermitage, école pour enfants irréguliers.

On etiendra une organisation en « centres d’intérêt » fondés sur les besoins naturels de tout individu le refus des manuels, la créa documentaires, et 20F lg lecture. Edouard Claparède (1873-1940) : Psychologue et médecin, université de Genève. Il s’intéresse surtout aux handicapés dans un premier temps. Ses maîtres mots : motivation et activité. Roger Cousinet (1881-1973) : Instituteur, puis professeur de pédagogie à la Sorbonne (Paris).

Théorie du travail libre par groupe, maître = collaborateur, apprentissage par l’expérience. Célestin Freinet (1896-1966) : Instituteur, il invente une méthode ‘enseignement où le travail est un jeu. II introduit l’imprimerie à l’école, le texte libre (journal décole), une méthode naturelle de lecture et d’écriture (envie de l’élève), les classes promenades. Il réhabilite l’erreur comme moyen d’accès à la connaissance ; en revanche, il ne se préoccupe pas des résultats scolaires, assez faibles.

Son souci premier est l’épanouissement de l’enfant. Jean Piaget (1896-1980) : Psychologue. Elabore la théorie de l’apprentissage interaction du sujet et du milieu Il définit des stades de développement : sensori- moteur (0 2 ans : perception et ouvement), de l’intelligence symbolique (2 à 8 ans : émergence du langage), des opérations concrètes (7 à 12 ans : notion de nombre), et de l’intelligence opératoire formelle (12 ans et + • raisonnement logique).

Chapitre III : Entre autoritarisme et laisser-faire : Selon E-L Herbert, le rapport maître-élèves est plutôt anxiogène pour le maître, d’autant plus qu’il a une marge de manœuvre limitée par l’institution : il est investi d’une fonction et navigue entre deux comportements limites possibles : nier toute dimension affective ou revendiquer le droit d’être une personne s’ouvrant à eux e les comprendre. OF lg en essayant de les comprendre. Trois attitudes sont possibles • La gestion autoritaire (préconisée par le philosophe Alain) Elle est fondée sur un rapport de force favorable au maître.

C’est une conception assez pessimiste des enfants et des effets produits par leur rassemblement. Les enfants ne sont pas consultés sur leurs désirs. Le maître maintient l’ordre, use de sanctions en exerçant son pouvoir. 2 Analyse critique Répandue, elle ne favorise pas l’autonomie et maintient l’élève sous la dépendance du maître. Le travail est obtenu par la contrainte et la gestion des contenus est imposée par le maitre. La prise d’initiatives, la créativité et l’autonomie ne sont pas encouragées.

Cette gestion est en contradiction avec l’idéal démocratique et à l’opposé de la vie sociale contemporaine où la concertation et la négociation sont privilégiées. La gestion non-directive Elle est à l’opposé de la gestion autoritaire, mais différente du laisser-faire. La classe est un tissu complexe de relations avec des comportements admis et rejetés. La communication, les échanges et la possibilité d’exprimer librement ses divergences sont essentiels. Le groupe doit s’auto-analyser de façon permanente.

L’enseignant compte sur OF lg t l’efficacité du groupe gestion développe l’autonomie et l’implication personnelle. Il est nécessaire d’avoir des outils conceptuels et s’adresse donc plutôt à des étudiants « âgés ». Elle est favorable à ceux qui s’expriment aisément et disposent de repères culturels. Elle est contestable car elle minimise l’apprentissage des contenus au profit d’une analyse psychosociologique. Enfin, la classe devient un lieu non- conflictuel alors que la vie en société ne l’est pas.

La pédagogie institutionnelle Le maitre prévoit les activités et règle les conflits qui n’ont pas été résolus par le groupe. Il eille au respect des règles élaborées par les élèves et qu »l a cautionné. Il propose des activités ouvertes et met en place des institutions : le conseil d’équipe (organisation et répartition du travail) et le conseil de coopérative (élaboration des lois, organisation du travail et gestion des conflits). Ces institutions sont destinées à responsabiliser les élèves. Le maître ne se situe pas assez clairement comme adulte responsable de la classe.

Il joue volontairement sur plusieurs tableaux en conciliant les nécessaires responsabilités de l’adulte et l’édification des règles proposées par les élèves. Cette gestion se prête peu aux milieux socialement défavorisés car les libertés instituées peuvent conduire à des dérives. lg autoritarisme et prise en compte du groupe Elle est proche de la pédagogie institutionnelle. Le maître propose des activités et maintient l’ordre, quitte à user de sanctions. Cela dit, les encouragements sont plus efficaces que les blâmes.

Les élèves attendent une aide de la part du maître. Ils ont besoin d’être guidés et rassurés. Les stratégies pour éveiller l’intérêt au travail scolaire ne peuvent être pensées et conduites que par le maitre. L’accès à la culture nécessite des efforts et le maître doit susciter la persévérance. Le maître doit encourager l’initiative et se soucier de la socialisation des élèves par le travail de groupe, l’entraide et la collaboration. Chapitre IV : Le problème de la motivation La problématique : Comment créer le manque et éveiller le désir ?

Les intérêts suscités par les enfants ne sont souvent que le reflet des préoccupations de leur milieu d’origine. Les enfants ne sont pas spontanément intéressés et véhiculent souvent des représentations négatives de l’école. Le maître se doit d’accepter les intérêts, les ésirs et les représentations des enfants. Il faut entrainer les enfants à dépasser la satisfaction immédiate. Quelques propositions contemporaines . La pédagogie de la réussite Les élèves préfèrent les activités ou ils réussissent. Il convient de souligner les réussites des enfants et d’éviter les blâmes.

La réussite élève la confiance en soi, et permet d’attendre de la vie, des satisfactions supérieures. Les tâches trop faciles, où la réussite est obtenue sans 6 OF lg mesure de réussir avec l’aide d’autrui. Les méthodes actives La connaissance doit être construite et non apprise, aller de ‘action à la réflexion, du global l’analyse. Les élèves préfèrent les situations sollicitant son activité et son initiative : bricolage pour les notions de mathématiques (Cousinet) ou l’imprimerie et le texte libre pour l’orthographe (Freinet).

La pédagogie de l’éveil s’applique à la biologie, Phistoire et la géographie (ex : visite de boulangerie avec approche de différents concepts (levure, situation du boulanger dans la chaîne de production / au minotier et à l’agriculteur, commerce de proximité… ) 4 La pédagogie du projet Elle s’inscrit dans le prolongement des méthodes actives et écessite une planification afin de concilier le besoin d’activité des enfants et l’apport de connaissances.

L’intérêt réside dans la conciliation du besoin d’activité et la persévérance car la satisfaction n’est pas immédiate. Les caractéristiques d’un projet : il doit être concret pour parler l’imagination des enfants, assez long pour entraîner les enfants à dépasser la satisfaction immédiate, mobiliser la collectivité pour que chacun uisse contribuer et fédérer un nombre aussi important q opérations intellectuelles ou faffectivité est mobilisée.

Entre vouloir et « être capable de », il y a souvent un fossé. Etre capable de » relève du rôle du maitre. Difficultés d’assurer la dialectique continuité-rupture Comment partir des Intérêts immédiats des enfants pour aboutir à une élaboration culturelle qui exige un effort, ou comment faire obstacle aux représentations ? Les maitres, de part ses difficultés, enchaînent plus volontiers les exercices et les leçons. Pourtant, méthodes actives et pédagogie du projet sont prometteuses.

A retenir : Eveiller le désir d’apprendre, c’est faire prendre conscience d’un manque et l’enthousiasme doit être porté par le maître ; Nécessité de créer l’énigme : selon Ph. Mérieu, il faut en dire « trop et pas assez » Toujours expliquer ce que Pon fait et pourquoi : si les élèves ne font pas la relation entre les moyens utilisés et le pourquoi de leurs utilisations, ils apparaissent, selon Antoine de la Garanderie, comme « ingrats stériles voire inutiles » BOF lg : un jouet délaissé par un enfant et repris par un autre, va Inciter l’enfant à y revenir) : loi de l’obstacle.

Chapitre V : Travail par objectif Cauteur met en évidence des objectifs déterminés avec des critères bien précis. Il met en évidence les intérêts de la pédagogie par objectifs. Ceci nécessite certains cquis, compétences et règles précises. Cette méthode est centré sur l’apprenant, on évalue ses connaissances et ensuite, on définit les objectifs. Elle est en opposition avec les méthodes d’enseignement traditionnelle. La notation n’a aucune valeur seule, l’appréciation est prise en compte.

C’est une méthode individuelle qui permet l’auto évaluation mais elle déconseillée pour le travail en groupe et en equipe. Chapitre VI : La pédagogie différenciée C’est une pédagogie qui travaille par groupe de niveau, le traitement de l’information doit se faire système de perception préférentiel ou différent isuel par la perception. Cette pratique pose des problèmes car chaque individu à un système auditif, kinesthésique ce qui permet de comprendre leurs performances.

Les restitutions d’information se font de façon orale écrite, ou de façon analytique ou synthétique. apparaitre et converger au cours de la dernière décennie. 1 -Les principales analyses de l’activité intellectuelle Les théories les plus connues sont : 1-1- La gestion mentale (Antoine de la Garanderie) : les gestes mentaux permettent de comprendre, de mémoriser, apprendre, inventer. l’évocation Lorsqu’un objet est perçu, tant qu’il est sous nos yeux, il n’y a pas ‘évocation. Si l’on se détourne, une image mentale est élaborée, c’est l’évocation.