Corpus : Fénélon, Montesquieu, Voltaire
Thomas Corpus 1 OES Ce corpus rassemble trois extraits de romans, d’auteurs et de siècles différents, qui sont des descriptions de lieux irréels, aux caractères utopiques et contre-utopiques. Le premier texte est un passage de L’Utopie de Thomas More, publié par son ami Erasme en 151 6 qui raconte le périple maritime d’un voyageur humaniste, Raphaël Hyhldée, qui l’a amené à l’ile d’Utopie. Deux siècles suivant, en 1759, le second extrait provient d’un roman de Voltaire, Candide. Il s’agit également du périple d’un homme,
Candide, et de son valet, Cacambo, qui découvre le pays fabuleux d’Eldorado. Enfin du à un écrit de Jules Ve narre la création d’un pour but de créer cet pour détruire la ville p g dernier appartient ns de la Bégum, qui un prussien. Il a ne usine de canons ainsi sa suprématie. Quels indices permettent de classer ces textes dans la description de mondes imaginaires ? Lequel de ces mondes pourrait constituer un contre-modèle ou une contre-utopie ? Quelles leçons se dégagent des mondes décrits ? Tout d’abord, on observe que ces trois textes décriv
ShAipe to Wew next page décrivent un lieu qui est un « monde parfait et correspond a chaque auteur. pour Thomas Moore, l’Utopie est un lieu ou la simplicité, et la bonne organisation sont les maîtres mots ; « En Utopie, tout est si bien prévu et organisé » ; « Un seul habit leur suffit d’ordinaire pendant 2 ans ». On peut dire que ce texte décrit un lieu imaginaire car c’est un lieu qui ne peut pas exister du fait de la société qui ne fonctionnerait pas réellement : les individus n’auraient pas les mêmes façons de penser.
Pour Voltaire, l’utopie dans laquelle arrive Candide est un grand et magnifique palais, avec « un portail de deux cent vingt pieds de haut ». On remarque que pour Voltaire, l’utopie est un endroit ou la beauté des lieux est extrêmement importante : « les édifices publics élevés jusqu’au nues, les marchés ornés de mille colonnes, les fontaines d’eau pure Or ce monde est imaginaire car Candide et Cacambo se font transporter vers l’Eldorado dans un carrosse tracté par des moutons volants. De plus, il est Impossible que Candide et Cacambo puissent embrasser Sa Majesté aussi aisément.
En revanche, pour Jules Verne, l’utopie est tout autre chose : elle repose essentiellement sur le travail. La ville entière est constituée dusines de canons. La politique de travail y est bien particulière et ne fonctionnerait pas dans la réalité. C’est pourquoi c’est un monde imaginaire. Cependant, le texte qui pourrait paraitre comme un contre- modèle, une contre-utopie, serait 2 modèle, une contre-utopie, serait le texte de Jules Verne. Celui- ci montre un monde où, par oppositions aux deux autres textes, le travail est mis en évidence.
Dans le texte de Thomas Moore, u Voltaire, l’Utopie ou l’Eldorado sont deux monde dans lesquels on ne semble pas travailler, ou alors, le travail semble largement facilité. Or dans le texte Jules Verne, on imagine que l’auteur veut montrer que l’utopie est aussi un endroit de travail, et qu’il y a du bonheur a travailler. 2) Dans le texte de Voltaire, Candide est impressionné de voir la beauté des lieux, et il en conclue donc qu’il devra s’agenouiller, voir baiser le sol devant Sa Majesté, or pas du tout, il pourra même l’embrasser.
Cela montre bien qu’il ne faut se fier aux pparences, Sa Majesté est très tolérante, comme n’importe qui dans l’Eldorado. Dans le texte de Thomas Moore, la leçon à tirer est celle de la simplicité : vivre simplement, et tranquillement, ne pas chercher a avoir « plus que son voisin savoir profiter de l’instant présent. Enfin dans le texte de Jules Verne, on tire comme leçon que le travail est capital pour la croissance. Plus il y a de travail, plus la croissance est forte. L’utopie selon lui est un monde ou le travail est la ressource la plus importante et où la politique de productiviste est la mieux pensée possible. 3